Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs. Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela. Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent.

Parole du Seigneur

Si nous nous aimons vraiment .

Aujourd’hui, c’est la fête de St André. On sait peu de choses sur lui, même s’il est appelé le 4ème apôtre.  Ce que nous savons, c’est qu’il a emmené son frère Pierre auprès de Jésus, même si plus tard, Pierre répondra à l’appel du Seigneur. 
Comme la médiation est importante, parce que nous tous avons participé à approcher quelqu’un du Seigneur pour qu’il reçoive Son appel.  Comme c’est important de nous savoir médiateurs, et de continuer à amener d’autres personnes à Jésus, même on ne parle pas de nous.  André a conduit Pierre à Jésus. Peu importe tout ce qu’il a fait ou dit d’autre. Sa vie en a valu la peine rien que pour ça.

Appliqué à la vie conjugale :

Théo : je ne sais pas comment te remercier de m’avoir rapproché du Seigneur.  Rien que cela a pour moi une valeur inestimable.
Caro : et bien, Théo, tu aurais fait la même chose pour moi. En plus, depuis ton rapprochement du Seigneur, tu m’as aussi beaucoup aidé dans ma vie spirituelle, particulièrement dans l’approfondissement de ma vocation conjugale. Disons que je t’ai rapproché du Seigneur, et toi tu m’as rapprochée de ma vocation, et les deux choses doivent aller ensemble. Tu m’as donné, je t’ai rendu. 
Théo : nous ne devons pas oublier que nous sommes ici l’un pour l’autre, pour nous aider à arriver jusqu’au Seigneur.  Si une chose ne nous aide pas, il vaut mieux la mettre de côté, tu ne penses pas ? Je pense que cela nous donnera la force de ne pas tomber en tentation.
Caro : oui, c’est très important.  Vivons en étant conscients de cela. Si nous nous aimons vraiment, nous veillerons à être l’aide l’un de l’autre. 

Vierge Marie,

Merci pour les médiateurs que Tu as mis dans notre vie pour arriver au Seigneur.  Quand nous étions enfants, nous avons eu nos parents et nos grands-parents.  Une fois adultes, tellement de gens sont intervenus : des époux, des prêtres, des religieuses, merci pour eux tous ! Loué soit le Seigneur qui nous a entourés des Siens. 

EVANGILE

Evangile de Jésus Christ selon Saint Luc 21, 29 – 33

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole :
« Voyez le figuier et tous les autres arbres. Regardez-les : dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche.
Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. »

Parole du Seigneur

Les germes du cœur dur

Au-delà du message apocalyptique, nous entendons dans cet évangile une promesse, un engagement de Dieu à ce que nous puissions commencer à vivre le royaume de Dieu ici, lorsque notre mariage commence à germer. Ce qui est beau, c’est que le Seigneur peut faire sortir des pousses de la souche la plus vieille et la plus desséchée, et que le chemin est celui de la douleur. Nous pouvons comparer un tronc sec à un cœur dur, dont la coquille doit être brisée pour que le germe de la sagesse de l’Esprit Saint qui coule en lui puisse émerger. De quels germes s’agit-il et comment pouvons-nous les détecter ? Nous dirions qu’il y a deux sortes de germes : l’un est celui du désir obstiné et l’autre celui de la persévérance.

Appliqué à la vie conjugale

Augustin : Après cette période, quand dirais-tu qu’il y a des bourgeons dans un mariage, Nat ?
Natalie : Je dirais d’abord que c’est lorsqu’il y a un désir de Dieu et de Son plan pour que le mariage reste bien vivant. Et deuxièmement, quand il y a de la persévérance. Quand les couples cherchent, s’engagent, n’abandonnent pas, s’impliquent dans des groupes de couples qui ont les mêmes intérêts.
Augustin : Mais cela demande un sacrifice, non ?
Natalie : Bien sûr, Augustin. Il n’y a qu’une seule façon de grandir en amour, c’est par le chemin de la douleur, par le chemin de la croix. Seul celui qui tombe à terre et meurt peut porter du fruit.
Augustin : Je comprends…

Vierge Marie

Aime jusqu’à avoir mal, disait Sainte Thérèse de Calcutta. Ne baissons pas les bras et continuons à persévérer dans l’amour afin que le Seigneur puisse accomplir son œuvre dans notre mariage. Louons-le à jamais.

EVANGILE

Evangile de Jésus-Christ selon saint Lc 21,12-19.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« On portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom.
Cela vous amènera à rendre témoignage.
Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense.
C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer.
Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous.
Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom.
Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.
C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »

Parole du Seigneur.

Ne pas préparer notre défense

Comme nous n’aimons pas être persécutés ! De temps en temps, nous subissons des critiques parce que l’on prie et que l’on suit le Christ, parfois même au sein de l’Église, de la part de frères et de sœurs qui ne comprennent pas nos décisions ou notre manière de suivre le Seigneur.
Mais le Seigneur nous dit aujourd’hui que ces situations nous donneront l’occasion de témoigner, à condition que nous ne préparions pas notre défense. Il y a une règle que je ne sais plus où je l’ai apprise, mais que je trouve intéressante : si c’est contre Dieu, toujours Le défendre ; si c’est contre l’Église, cela dépend, évaluer ce qui peut faire le plus de bien ; et si c’est contre moi, ne jamais me défendre.

Appliqué à la vie conjugale

Béatrice : Notre fils Carlos m’a redit que nous les abandons avec toutes nos prières et avec les missions apostoliques que nous faisons le week-end.
Justin : Et qu’est-ce que tu lui as dit ? 
Béa : Je lui ai dit qu’ils sont notre priorité, qu’il doit me dire ce dont ils ont besoin et que nous le ferons, mais que nous leur demandons de dîner ensemble pendant la semaine et que souvent ils ne sont pas là, que nous les encourageons à prier ensemble en famille et qu’ils résistent, et que ce sont les moments où nous créons le plus d’intimité en tant que famille.
Justin : Et qu’est-ce qu’il a dit ?
Béa : Il m’a dit qu’il voulait plus de plans normaux. Je lui ai dit de nous pardonner si nous ne sommes pas de bons parents et je lui ai demandé de nous réunir et de nous dire ce dont il a besoin, parce qu’il est notre priorité.
(Ce soir-là, leur fils a reconnu qu’il était jaloux et qu’il avait jugé ses parents à cause de sa résistance personnelle aux choses de Dieu).

Vierge Marie,

Puissions-nous ne défendre que Dieu et ne jamais nous défendre nous-mêmes afin d’avoir l’occasion d’être son témoin. Louons le Seigneur.