Archives mensuelles : novembre 2025

Est-ce que je reconnais Jésus ?.Commentaire pour les époux. Luc 19,41-44.

Évangile.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,41-44

En ce temps-là,
lorsque Jésus fut près de Jérusalem,
voyant la ville, il pleura sur elle, en disant :
« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour
ce qui donne la paix !
Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux.
Oui, viendront pour toi des jours
où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi,
t’encercleront et te presseront de tous côtés ;
ils t’anéantiront,
toi et tes enfants qui sont chez toi,
et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre,
parce que tu n’as pas reconnu
le moment où Dieu te visitait. »

Est-ce que je reconnais Jésus ?

Le Seigneur est attristé lorsqu’il arrive à Jérusalem, sachant ce qui va se passer et anticipant les souffrances qu’il va volontairement endurer pour nous. Cela continue de se produire aujourd’hui à cause de notre péché. Le Seigneur pleure et souffre chaque fois que nous ne le reconnaissons pas et que nous suivons les critères du monde plutôt que sa volonté, qui est ce qui nous conduit à la paix. Nous pouvons consoler le Seigneur en le reconnaissant dans notre vie et en nous donnant comme il se donne pour nous, en aimant dans la difficulté et en renonçant à notre volonté. Dans le mariage, combien de fois les époux pleurent-ils et sont-ils tristes parce qu’ils ne savent pas s’aimer, ne voyant pas le Seigneur dans leur conjoint, et quelle paix cela nous apporte de reconnaître Jésus entre nous et de rendre gloire à Dieu pour nous avoir sauvés encore et encore. Comme il est beau de pouvoir soulager ses larmes par notre amour conjugal et de toujours le garder présent dans notre vie.

Appliqué à la vie conjugale :

Carmen : Encore une fois, tu me contredis devant mes amis. Tu es toujours comme ça, personne ne peut te supporter, tu dois toujours avoir raison.
Francis : Je ne pense pas que ce soit si grave, j’ai juste donné mon avis.
Carmen : Plus que donner ton avis, tu l’as imposé.
Francis : C’est vrai, tu as raison. Pardonne-moi, je me suis un peu emporté et j’ai perdu mon sang-froid à cause de ma façon de parler.
Carmen : Bon, peut-être que je n’ai pas beaucoup aidé. Je ne me suis regardée que moi-même, sans tenir compte du fait que je peux aussi me tromper.
Francis : C’est incroyable à quelle vitesse nous abandonnons notre propre jugement et évitons les confrontations qui ne mènent nulle part. Cela apporte beaucoup de paix de réaliser à quel point il est facile de se tromper.
Carmen : C’est vrai, il faut prendre conscience de la force de la grâce de notre sacrement et de la facilité avec laquelle on peut la mettre en pratique.
Francis : Nous rendons grâce à Dieu d’être parmi nous.

Vierge Marie,

Vierge Marie, Reine de la paix, aide-nous à reconnaître la paix que nous procure la présence de ton Fils parmi nous. Béni soit le Sacré-Cœur de Jésus.

La mine d’or – Commentaire pour les époux : Luc 19, 11-28

EVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc 19, 11-28

En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même. Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite. Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.” Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.” Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté. Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.” Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.” Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.”  À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.” Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ;je l’ai gardée enveloppée dans un linge. En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.” Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ; alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts” Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.”  On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus !  – Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” » Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.

 

La mine d’or

La graine de la foi est cette mine d’or que le Seigneur nous donne à chacun le jour de notre baptême. Une petite graine qu’il dépose dans mon âme et qui requiert maintenant mes soins jusqu’à ce que le Seigneur revienne et me demande comment je l’ai fait fructifier. Comment est-ce que je prends soin de ma foi ? Est-ce que je l’alimente par la prière et les sacrements ? Est-ce que je l’arrose par la formation spirituelle ? Est-ce que je la débarrasse des « fléaux » mondains ? Est-ce que je la fais grandir, ou est-ce que je la laisse mourir ? La graine ne peut pas pousser à l’air libre, elle a besoin de terre, et cette terre est notre vie concrète : notre mariage, notre famille. Ma foi et mon mariage sont inséparables ; je ne peux pas aimer Dieu sans aimer mon époux (1 Jean 4,20). La foi et l’amour fonctionnent de la même manière, ils ne grandissent que lorsqu’on en prend soin. « À celui qui a, on donnera ; mais à celui qui n’a rien, on enlèvera même ce qu’il a. » Si nous prenons soin de la graine de la foi, elle grandira et je recevrai plus de grâce de Dieu, plus d’amour de Dieu, et mon mariage s’épanouira aussi, car le Seigneur habitera de plus en plus dans notre cœur. Mais si je n’en prends pas soin, je la perdrai. Je perdrai la foi, je perdrai la grâce de Dieu et je pourrais finir par ruiner mon mariage. Parce que sans Dieu, mon âme et mon mariage se meurent.

 

Application à la vie conjugale

Hélène : Quel bon conseil Antoine et Charlotte nous ont donné ! Tu te souviens ? C’était il y a de nombreuses années, mais maintenant je réalise la grande sagesse de ce conseil.
Raphaël : Alors rafraîchis-moi la mémoire, je ne vois pas à quoi tu fais référence…
Hélène : Mais si, quand, lors de cette rencontre avec eux, tu as dit que tu n’avais pas la foi, et qu’ils nous ont répondu que si, tu l’avais, mais que peut-être tu n’en avais pas pris soin. Ils t’ont encouragé à commencer à vivre comme si tu l’avais, et qu’ainsi cette semence repousserait…
Raphaël : Et comme ils avaient raison… Je me souviens d’avoir commencé à prier comme je pouvais, à me confesser, à aller à la messe sans rien comprendre, et c’est arrivé… ma foi a refait surface… et depuis lors, elle grandit chaque jour…
Hélène : Ce conseil m’a aussi été utile, je disais que j’avais la foi, mais… En réalité, ça ne signifiait rien dans ma vie, c’était comme un ornement, une foi de tradition, théorique… C’est pour ça qu’on en était là… des vies parallèles sous le même toit…

Raphaël : Comme le Seigneur est bon d’être venu à notre secours avec ce « conseil céleste ».

 

Vierge Marie,

Fais que, lorsque le Seigneur reviendra, il trouve dans notre cœur une grande foi et un amour incarné. Aide-nous, chère Mère ! Sois bénie et louée !

La mine d’or – Commentaire pour les époux : Luc 19, 11-28

EVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc 19, 11-28

En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même. Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite. Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.” Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.” Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté. Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.” Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.” Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.”  À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.” Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ;je l’ai gardée enveloppée dans un linge. En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.” Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ; alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts” Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.”  On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus !  – Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” » Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.

 

La mine d’or

La graine de la foi est cette mine d’or que le Seigneur nous donne à chacun le jour de notre baptême. Une petite graine qu’il dépose dans mon âme et qui requiert maintenant mes soins jusqu’à ce que le Seigneur revienne et me demande comment je l’ai fait fructifier. Comment est-ce que je prends soin de ma foi ? Est-ce que je l’alimente par la prière et les sacrements ? Est-ce que je l’arrose par la formation spirituelle ? Est-ce que je la débarrasse des « fléaux » mondains ? Est-ce que je la fais grandir, ou est-ce que je la laisse mourir ? La graine ne peut pas pousser à l’air libre, elle a besoin de terre, et cette terre est notre vie concrète : notre mariage, notre famille. Ma foi et mon mariage sont inséparables ; je ne peux pas aimer Dieu sans aimer mon époux (1 Jean 4,20). La foi et l’amour fonctionnent de la même manière, ils ne grandissent que lorsqu’on en prend soin. « À celui qui a, on donnera ; mais à celui qui n’a rien, on enlèvera même ce qu’il a. » Si nous prenons soin de la graine de la foi, elle grandira et je recevrai plus de grâce de Dieu, plus d’amour de Dieu, et mon mariage s’épanouira aussi, car le Seigneur habitera de plus en plus dans notre cœur. Mais si je n’en prends pas soin, je la perdrai. Je perdrai la foi, je perdrai la grâce de Dieu et je pourrais finir par ruiner mon mariage. Parce que sans Dieu, mon âme et mon mariage se meurent.

 

Application à la vie conjugale

Hélène : Quel bon conseil Antoine et Charlotte nous ont donné ! Tu te souviens ? C’était il y a de nombreuses années, mais maintenant je réalise la grande sagesse de ce conseil.
Raphaël : Alors rafraîchis-moi la mémoire, je ne vois pas à quoi tu fais référence…
Hélène : Mais si, quand, lors de cette rencontre avec eux, tu as dit que tu n’avais pas la foi, et qu’ils nous ont répondu que si, tu l’avais, mais que peut-être tu n’en avais pas pris soin. Ils t’ont encouragé à commencer à vivre comme si tu l’avais, et qu’ainsi cette semence repousserait…
Raphaël : Et comme ils avaient raison… Je me souviens d’avoir commencé à prier comme je pouvais, à me confesser, à aller à la messe sans rien comprendre, et c’est arrivé… ma foi a refait surface… et depuis lors, elle grandit chaque jour…
Hélène : Ce conseil m’a aussi été utile, je disais que j’avais la foi, mais… En réalité, ça ne signifiait rien dans ma vie, c’était comme un ornement, une foi de tradition, théorique… C’est pour ça qu’on en était là… des vies parallèles sous le même toit…

Raphaël : Comme le Seigneur est bon d’être venu à notre secours avec ce « conseil céleste ».

 

Vierge Marie,

Fais que, lorsque le Seigneur reviendra, il trouve dans notre cœur une grande foi et un amour incarné. Aide-nous, chère Mère ! Sois bénie et louée !

Cherchez-le. Commentaire pour les époux Saint Luc 19, 1-10

ÉVANGILE

Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc 

En ce temps-là, entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie.  Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. »
Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »
Parole du Seigneur

Cherchez-le.

Zachée est certes un pécheur, mais il recherche ardemment Jésus. Rien ne l’arrête et il surmonte tous les obstacles qui se dressent devant lui : la foule, sa petite taille, la honte, son péché… Quand l’âme désire vraiment le Christ, elle brise toutes les barrières pour l’atteindre. Et alors, il se produit ce à quoi il ne s’attendait pas : Jésus le regarde, même s’il le voyait déjà. Il l’appelle par son nom et traverse son histoire, ses ombres, ses péchés, pour pénétrer plus profondément. Ce qui l’intéresse chez Zachée, c’est ce que les autres n’ont pas su voir lorsqu’ils l’ont jugé : le désir de Dieu dans son cœur. Jésus ne reste pas indifférent devant un cœur qui reconnaît sa faiblesse et le cherche malgré les difficultés. La réponse de Jésus ? « Zachée, descends vite. Aujourd’hui, je veux demeurer chez toi ». Voilà comment est Jésus. Quand on le cherche avec un cœur sincère et un authentique désir, il vient, il prend les devants.  Zachée obéit à Jésus. Il descend précipitamment et le reçoit avec joie, dit l’Écriture. La joie de Zachée est celle que l’on éprouve lorsqu’on laisse entrer Dieu sans conditions. Lors de cette rencontre, l’amour du Seigneur le touche au plus profond de lui-même : le Seigneur éveille sa conscience, fait fondre son orgueil et allume en lui un profond sentiment de repentance. Le changement a déjà commencé dans sa vie, car Zachée fait Sa volonté. Nous voulons que notre mariage change… mais est-ce que nous cherchons Jésus avec une soif véritable ? Demandons-le au Seigneur ! Nous aspirons à une vie nouvelle tout en nous donnant mille excuses pour ne pas avancer : manque de temps, travail, bruit, jugements, égoïsme, caprices, confort. Nous disons que nous aimons Dieu, mais quand Il nous demande un acte concret… et nous, nous hésitons, nous marchandons ou nous reportons. Si nous voulons que le Seigneur transforme notre mariage, suivons le chemin de Zachée : cherchez-le avec détermination, laissons-le nous regarder, répondons-lui rapidement, ouvrons-lui notre cœur sans réserve. Alors, le Christ pourra aussi dire à notre sujet : « Aujourd’hui, le salut est venu dans cette maison ».

 

Appliqué à la vie conjugale :

Jacinthe sait qu’elle a mal parlé à Vianney ce matin. Son cœur désire ardemment retrouver la communion, alors en milieu de matinée, elle l’appelle. À peine a-t-elle le temps de dire un « bonjour » timide et à voix basse que Vianney lui répond avec une tendresse qui la désarme : « Bonjour, ma belle… ! Ça te dit d’aller déjeuner quelque part aujourd’hui ? Jacinthe sourit de joie à l’autre bout du fil et répond immédiatement. Oui, bien sûr ! … Et quoi de plus ? Rien de plus. C’est aussi simple que cela que se construit l’amour de la communion, lorsque nous avons des cœurs qui veulent surmonter les obstacles de l’orgueil, de l’amour propre et du jugement, parce qu’ils ont découvert le trésor que c’est de vivre dans l’amour de Dieu. 

Vierge Marie,

Quelle délicatesse dans le Cœur de Jésus, quel regard qui pénètre au plus profond du cœur. Rends-nous semblables à Lui, éduque-nous dans l’amour. Loué soit le Seigneur !

Aveugles du don reçu. Commentaire pour les époux : Luc 18,35-43

EVANGILE
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc 18,35-43
Comme Jésus approchait de Jéricho, un aveugle qui mendiait était assis au bord de la route. Entendant une foule arriver, il demanda ce qu’il y avait. On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. Il s’écria : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi !». Ceux qui marchaient en tête l’interpellaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi !». Jésus s’arrêta et ordonna qu’on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda : « Que veux-tu que je fasse pour toi ?». « Seigneur, que je voie !». Et Jésus lui dit : « Vois. Ta foi t’a sauvé ». A l’instant même, l’homme se mit à voir, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa ses louanges à Dieu.
Parole du Seigneur

 
Aveugles du don reçu.
 
Notre faiblesse nous rend en quelque sorte aveugles. Elle nous empêche de voir le don que représente mon mari pour moi et nous en subissons les conséquences. Nous menons une vie terne, installés dans la plainte, une vie médiocre qui ne correspond pas à la beauté que Dieu veut pour notre mariage. Pour atteindre cette beauté, nous devons prendre conscience de cette cécité et demander l’aide de Jésus qui passe continuellement à nos côtés, attendant que nous lui demandions avec foi : « Seigneur, que je recouvre la vue ». Lorsque le Seigneur ouvre nos yeux à la beauté de notre sacrement, nous voyons le don que représente notre conjoint, toute sa grandeur et sa beauté. Notre mariage et toute notre vie prendront un nouveau sens et nous rendrons alors gloire à Dieu pour cela.  
 
 
Appliqué à la vie conjugale
 
Thaïs : Éric, tu te souviens quand je t’ai dit que je n’en pouvais plus ? J’étais désespérée. Je t’aimais, mais nous ne nous comprenions pas quand nous parlions et nous finissions par nous fâcher et ne plus nous regarder pendant plusieurs jours. Il semble que j’étais aveuglée, que cela m’empêchait de voir à quel point notre mariage pouvait être beau.
Éric : J’étais dans la même situation. Heureusement, ce jour-là, nous sommes allés à l’église et ce prêtre si sympathique nous a recommandé la retraite du Projet Amour Conjugal. Cela a marqué un avant et un après.
Thaïs : C’est vrai, nous avons pris conscience de notre besoin et le Seigneur nous a ôté cette cécité. Maintenant, comme nous l’indique notre couple tuteur, la prière,  les actes de don et d’accueil mutuel et les sacrements nous aident à réparer et à remplir de joie notre mariage et notre famille.
Éric : Ne cessons jamais de rendre gloire à Dieu !
(Et leurs enfants qui les écoutaient louèrent le Seigneur).

 
 
Vierge Marie
Aidez-nous à découvrir notre propre aveuglement et à demander avec foi au Seigneur de nous guérir.  Que Dieu soit loué !