Appliqué à la vie conjugale
Myriam : Dany, on pourrait parler de ce que j’ai sur le cœur et qui m’inquiète un peu ?
Dany : bien sûr, ma chérie. Assieds-toi et dis-moi tout.
Myriam : il s’agit de notre intimité. Je sens que dernièrement, on s’éloigne…comme si nos cœurs avançaient sans pouvoir se rencontrer. En fait, ça me rend triste parce que j’ai envie de vivre une communion plus entière.
Dany : chérie, moi aussi je ressens la même chose. Quand je me rapproche de toi et que je sens une certaine distance, je me demande si ton cœur ne veut plus s’unir au mien. Et parfois, j’ai peur que ton silence ne veuille dire que je te perds.
Myriam : ce n’est pas du rejet, Dany. J’ai besoin de ressentir ton affection et ta tendresse. Cela m’aide à me donner
Dany : je te comprends, Myriam, pardonne-moi d’avir mis de la distance entre nous. En fait, quand je te recherche physiquement, ce n’est pas seulement par désir, c’est ma façon de te dire ; « j’ai besoin de toi, je veux m’unir à toi, je veux ne faire qu’un avec toi ». Mais quand je vois que tu es fatiguée, je me retiens…et parfois, je suis frustré parce que j’ai l’impression que mon désir de communion n’est pas accueilli.
Myriam : Ooh Dany, si tu savais comme je regrette…
Dany : ce qui m’aiderait, c’est que si tu n’es pas prête, tu me dises ce qu’il te faut pour te sentir plus proche. Je ne veux pas deviner ou inventer des histoires qui n’existent pas;
Myriam : bien sûr, Dany. Et moi, ce qui m’aiderait, c’est tu me montres ton affection par des petits gestes : que tu me prennes dans les bras, que tu me regardes…sans que cela n’implique automatiquement un acte physique.
Dany : Myriam, merci pour ta compréhension, merci de m’écouter.
Myriam : merci à toi de m’ouvrir ton cœur.
Vierge Marie,
Pendant cet Avent, apprends-nous à imiter Ton humilité dans notre mariage pour ouvrir nos cœurs au Christ et à la communion mutuelle. Béni et loué sois-Tu pour toujours, Seigneur !
