La plus grande des joies. Commentaire pour les époux. Jean 20, 11-18

ÉVANGILE

« “J’ai vu le Seigneur !”, et elle raconta ce qu’il lui avait dit » (Jn 20, 11-18)

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean
En ce temps-là, Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau.
Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. »
Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.
Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

La plus grande des joies.

Je n’ose imaginer avec quelle joie Jésus annoncerait à Marie-Madeleine que son Père est désormais aussi notre Père. Pourrait-il y avoir une plus grande expérience de la joie dans toute l’histoire de l’humanité ? Sa joie était telle qu’il n’a même pas attendu de monter vers le Père pour nous la donner.
Telle est la grande victoire du Christ, telle est sa gloire : avoir fait de nous ses enfants. Quel prodige ! Quelle entrée triomphale au ciel ! Quelle fierté pour la Sainte Vierge !

Appliqué à la vie conjugale :

Timothée : Pendant cette Semaine Sainte, j’ai compris comment il était possible de passer de la plus grande tristesse à la plus grande joie d’un jour à l’autre. 
Laurène : J’imagine que c’est à cause du passage du samedi saint au dimanche de Pâques.
Timothée : En effet. J’ai pu voir combien le fait d’avoir Dieu pour Père transformait vraiment notre mariage. Avant, on était totalement incapable d’améliorer quoi que ce soit dans notre couple.  Et avec Dieu le Père, quelle espérance, quelle  joie de voir sa grâce agir en nous…
Laurène : C’est clair, il n’y a pas photo. Le fait que Dieu soit notre Père implique qu’il prenne soin de nous et qu’il nous assiste. Rien à voir avec le simple fait d’être ses créatures.

Vierge Marie,
La générosité du Christ est si grande qu’il vient dans le monde se rabaisser pour faire de nous ses frères. Impressionnant. Qui est comme Dieu ? Louons-le.

Légèreté d’esprit. Commentaire pour les époux : S. Matthieu 28, 8-15

ÉVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu 28, 8-15
Vite, elles quittèrent le tombeau, tremblantes et toutes joyeuses, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue ». Elles s’approchèrent et, lui saisissant les pieds, elles se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront ». 
Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des hommes chargés de garder le tombeau allèrent en ville annoncer aux chefs des prêtres tout ce qui s’était passé. Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en leur disant : « Voilà ce que vous raconterez : ‘Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions’. Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui ». Les soldats prirent l’argent et suivirent la leçon. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à ce jour.
Parole du Seigneur

Légèreté d’esprit.
Réjouissez-vous ! C’est le grand commandement du Seigneur aujourd’hui. Il est la conséquence de tous les autres, car on ne peut être profondément joyeux que si l’on se sent profondément aimé par le Seigneur et si l’on aime profondément les autres.
Être joyeux, c’est témoigner que le Seigneur est vivant et qu’Il veut nous faire saints.

 
Appliqué à la vie conjugale
 
Aline : Cette semaine sainte, j’ai ressenti un grand changement d’humeur.
Franck : Je l’ai remarqué. Un grand changement pour le mieux.
Aline : Oui, vraiment. Je suis passée d’un état de détresse, résultat d’un regard constant sur moi-même, à l’expérience d’une légèreté d’esprit.
Franck : La légèreté d’esprit. Qu’est-ce que c’est ?
Aline : En gros, j’ai arrêté de me regarder et de regarder mes attentes et j’ai commencé à regarder le Seigneur ressuscité et Ses plans pour moi et ma famille.
Franck : Je comprends que la légèreté d’esprit consiste alors à passer d’un esprit lourd, pesant, difficile à supporter, à un esprit vif et supportable.
Aline : C’est exact. Tu l’as parfaitement décrit. Heureusement que je peux compter sur toi pour mettre des mots sur ce que je vis. Merci ma vie.

Vierge Marie
 
Le Seigneur est ressuscité et nous nous en réjouissons. Qu’Il soit béni et loué à jamais.

Il suffit d’un instant Commentaire pour les époux : Jean 20, 1-9

EVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean 20, 1-9

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit :
« On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau.
Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

Parole du Seigneur

Il suffit d’un instant

La puissance de Dieu ne voulait pas se manifester contre ses bourreaux, car ils étaient les victimes du vrai mal. La plus grande arme du mal est la mort, et c’est contre elle que l’immense puissance de Dieu se manifeste. Il a suffi d’un instant, d’un seul acte rédempteur, et la mort est vaincue pour l’éternité. Ce n’est qu’en un instant que le diable est vaincu, ce n’est qu’en un instant que notre désespoir se transforme en espérance, que les ténèbres deviennent lumière, que la mort se transforme en vie éternelle. L’homme a de nouveau accès à « l’arbre de Vie ». C’est là que la puissance de Dieu se manifeste, surmontant toute la force destructrice dont la création, l’univers tout entier, était marqué, voué à une fin dramatique.
Mais ce n’est que si nous faisons partie de Lui, du Christ, que nous ressusciterons avec Lui dans l’unique acte rédempteur. Un acte d’une puissance énorme, dans lequel la puissance de Dieu se manifeste et dans lequel tout l’univers est contenu.
Enfin, l’Époux ne fera plus qu’un avec son Épouse, la Tête et le Corps ne feront plus qu’un. Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Appliqué à la vie conjugale

André : Christine, cela ne vaut pas la peine que nous continuions à nous faire concurrence. Ni que nous nous défendions l’un contre l’autre. De cette façon, nous donnons au mal le pouvoir qu’il a perdu. Je propose de vivre comme des époux qui se savent sauvés du mal, de vivre ici dans le Royaume de Dieu dont nous ne sommes qu’à un petit pas. Pourquoi attendre ce moment si nous sommes déjà sauvés ?
Christine : Tu as raison, André. C’est une perte de temps et nous rendons notre vie misérable. Nous avons le pouvoir de Dieu de notre côté et nous avons déjà vu ce dont Il est capable. Je suis donc du côté des vainqueurs avec toi.
André : Dieu le veut bien, alors c’est à nous de jouer. Il a déjà vaincu la mort, Alléluia !
Christine : Alléluia !
André : Et si on s’embrassait ?

Vierge Marie

Réjouissons-nous car nous ferons ce qu’Il nous dira. Louez le Seigneur qui a vaincu la mort. Gloire à Lui pour toujours Alléluia !

Et crier encore une fois. Commentaire pour les époux: Luc 24, 1-12

Vigile pascale  (Lc 24, 1-12)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Le premier jour de la semaine, à la pointe de l’aurore, les femmes se rendirent au tombeau, portant les aromates qu’elles avaient préparés.
 Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau. Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Alors qu’elles étaient désemparées ; voici que deux hommes se tinrent devant elles en habit éblouissant. Saisies de crainte, elles gardaient leur visage incliné vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu’il vous a dit
quand il était encore en Galilée : ‘Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite.’ » Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites. Revenues du tombeau, elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres. C’étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres. Mais ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas. Alors Pierre se leva et courut au tombeau ; mais en se penchant,
il vit les linges, et eux seuls. Il s’en retourna chez lui, tout étonné de ce qui était arrivé.

– Acclamons la Parole de Dieu.

Et crier encore une fois 
 
Comme le Carême est long ! on dirait bien que le temps de Pâques n’arrivera jamais ! Mais l’heure du Salut a sonné ! Les anges nous l’annoncent, ceux-là même qui l’ont annoncé aux bergers de Bethléhem.  Ceux-là aussi qui l’ont annoncé à Marie à l’Annonciation. Et voilà) qu’ils nous disent :  » Pourquoi cherchez-vous parmi les morts Celui qui est vivant ? Il n’est pas ici, Il est ressuscité ».
Par ces mots, notre Espérance est arrivée jusqu’à nous.  La vie, la grâce, les sacrements, Marie notre Mère…cette Résurrection veut dire tellement, tellement pour toi et pour moi…
J’en prends conscience et un cri de joie jaillit en moi : Tu es ressuscité, Seigneur ! enfin je peux crier encore « Alleluia ! et encore Alleluia ! et encore une fois, en y ajoutant tous les bienfaits que nous apporte la Résurrection du Seigneur.

Appliqué à la vie conjugale : 
 
Lucas : hier, j’étais profondément triste, j’avais l’impression que tout rien ne servait à rien, que tout effort était inutile.
Myriam : et bien, que s’est-il passé hier ?
Lucas : rien, je suis retombé dans les mêmes erreurs, et je regardais ma vie comme une sorte de routine inévitable, et ça m’a démoli.
Myriam : ça arrive parfois, et qu’est-ce qui t’a sorti de l’obscurité ?
Lucas : de contempler la Résurrection du Seigneur. J’ai commencé à revoir en prière tout ce que j’ai reçu de Lui, en commençant par le pardon et par la vie, puis en continuant avec l’Esprit Saint qui m’a fait enfant de Dieu, par l’espérance avec toi dans notre Sacrement de Mariage, l’espérance pour nos enfants…je ne sais pas. Une liste tellement interminable de bénédictions et de promesses, puis toute une série de choses ; j’ai fini par louer Dieu de tout mon cœur.
Myriam : que c’est beau ! J’ai bien aimé, cela m’a émue. Merci de me rendre consciente du don de la Rédemption.

 
Vierge Marie, 
 
Nous rendons grâce à Dieu tout particulièrement pour Toi.  Sans Toi, à qui irions-nous ? Merci, Seigneur de nous donner Marie comme Mère ! 

Impressionnant – Commentaire pour les époux : Jean 18, 1-19, 42.

EVANGILE

Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon Saint Jean 18, 1 – 19, 42
Indications pour la lecture dialoguée : les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants :
X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.
L. En ce temps-là, après le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis. Judas, avec un détachement de soldats ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens, arrive à cet endroit. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes. Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit :
X « Qui cherchez-vous ? »
L. Ils lui répondirent :
F. « Jésus le Nazaréen. »
L. Il leur dit :
X « C’est moi, je le suis. »
L. Judas, qui le livrait, se tenait avec eux. Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis », ils reculèrent, et ils tombèrent à terre. Il leur demanda de nouveau :
X « Qui cherchez-vous ? »
L. Ils dirent :
F. « Jésus le Nazaréen. »
L. Jésus répondit :
X « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis. Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés. » Or Simon-Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus.
Jésus dit à Pierre :
X « Remets ton épée au fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? »
L. Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent. Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là. Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. » Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre. Pierre se tenait près de la porte, dehors. Alors l’autre disciple – celui qui était connu du grand prêtre – sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre.
Cette jeune servante dit alors à Pierre :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? »
L. Il répondit :
D. « Non, je ne le suis pas ! »
L. Les serviteurs et les gardes se tenaient là ; comme il faisait froid, ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer. Pierre était avec eux, en train de se chauffer. Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.
Jésus lui répondit :
X « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette. Pourquoi m’interroges-tu ? Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu. Eux savent ce que j’ai dit. »
L. À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant :
A. « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »
L. Jésus lui répliqua :
X « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal. Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »
L. Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe. Simon-Pierre était donc en train de se chauffer.
On lui dit :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? »
L. Pierre le nia et dit :
D. « Non, je ne le suis pas ! »
L. Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista :
A. « Est-ce que moi, je ne t’ai pas vu dans le jardin avec lui ? »
L. Encore une fois, Pierre le nia.
Et aussitôt un coq chanta. Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal. Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda :
A. « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »
L. Ils lui répondirent :
F. « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. »
L. Les Juifs lui dirent :
F. « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir. Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus lui demanda :
X « Dis-tu cela de toi-même, Ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
L. Pilate répondit :
A. « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
L. Jésus déclara :
X « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
L. Pilate lui dit :
A. « Alors, tu es roi ? »
L. Jésus répondit :
X « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
L. Pilate lui dit :
A. « Qu’est-ce que la vérité ? »
L. Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara :
A. « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
L. Alors ils répliquèrent en criant :
F. « Pas lui ! Mais Barabbas ! »
L. Or ce Barabbas était un bandit. Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé. Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre. Ils s’avançaient vers lui et ils disaient :
F. « Salut à toi, roi des Juifs ! »
L. Et ils le giflaient. Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit :
A. « Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
L. Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Et Pilate leur déclara :
A. « Voici l’homme. »
L. Quand ils le virent, les grands prêtres et les gardes se mirent à crier :
F. « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
L. Ils lui répondirent :
F. « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. »
L. Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte. Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus :
A. « D’où es-tu ? »
L. Jésus ne lui fit aucune réponse. Pilate lui dit alors :
A. « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? »
L. Jésus répondit :
X « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. »
L. Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais des Juifs se mirent à crier :
F. « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose à l’empereur. »
L. En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade au lieu dit le Dallage – en hébreu : Gabbatha. C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure, environ midi. Pilate dit aux Juifs :
A. « Voici votre roi. »
L. Alors ils crièrent :
F. « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! »
L. Pilate leur dit :
A. « Vais-je crucifier votre roi ? »
L. Les grands prêtres répondirent :
F. « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
L. Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié. Ils se saisirent de Jésus. Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha. C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ; il était écrit : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. » Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec. Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate :
F. « N’écris pas : “Roi des Juifs” ; mais : “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.” »
L. Pilate répondit :
A. « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »
L. Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux :
A. « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère :
X « Femme, voici ton fils. »
L. Puis il dit au disciple :
X « Voici ta mère. »
L. Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit :
X « J’ai soif. »
L. Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit :
X « Tout est accompli. »
L. Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
(Ici on fléchit le genou, et on s’arrête un instant.)
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez. Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé. Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts. À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne. À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus. 
Parole du Seigneur

 
Impressionnant

Impressionnant et bouleversant dans son récit détaillé de la Passion du Seigneur. Il était nécessaire que nous sachions à quel point le Seigneur nous aimait. Il y a même des scènes que Jésus lui-même racontait à Ses disciples, puisqu’ils ne pouvaient pas être présents.
Tout cela pour nous montrer Son amour jusqu’à l’extrême.

 
Appliqué à la vie conjugale

Lucie : C’est incroyable comme le Seigneur nous a aimés, pourrais-tu m’aimer comme ça ?
Clément : Je ne sais pas, mais j’aimerais bien.
Lucie : Demandons au Seigneur.
Clément : Je te le demande, Seigneur.

Vierge Marie

Toi aussi, tu nous as aimés de cette manière. Loué soit notre Rédempteur.