Archives de l’auteur : Esposos Misioneros

Impressionnant – Commentaire pour les époux : Jean 18, 1-19, 42.

EVANGILE

Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon Saint Jean 18, 1 – 19, 42
Indications pour la lecture dialoguée : les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants :
X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.
L. En ce temps-là, après le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis. Judas, avec un détachement de soldats ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens, arrive à cet endroit. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes. Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit :
X « Qui cherchez-vous ? »
L. Ils lui répondirent :
F. « Jésus le Nazaréen. »
L. Il leur dit :
X « C’est moi, je le suis. »
L. Judas, qui le livrait, se tenait avec eux. Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis », ils reculèrent, et ils tombèrent à terre. Il leur demanda de nouveau :
X « Qui cherchez-vous ? »
L. Ils dirent :
F. « Jésus le Nazaréen. »
L. Jésus répondit :
X « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis. Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés. » Or Simon-Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus.
Jésus dit à Pierre :
X « Remets ton épée au fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? »
L. Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent. Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là. Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. » Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre. Pierre se tenait près de la porte, dehors. Alors l’autre disciple – celui qui était connu du grand prêtre – sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre.
Cette jeune servante dit alors à Pierre :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? »
L. Il répondit :
D. « Non, je ne le suis pas ! »
L. Les serviteurs et les gardes se tenaient là ; comme il faisait froid, ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer. Pierre était avec eux, en train de se chauffer. Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.
Jésus lui répondit :
X « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette. Pourquoi m’interroges-tu ? Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu. Eux savent ce que j’ai dit. »
L. À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant :
A. « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »
L. Jésus lui répliqua :
X « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal. Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »
L. Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe. Simon-Pierre était donc en train de se chauffer.
On lui dit :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? »
L. Pierre le nia et dit :
D. « Non, je ne le suis pas ! »
L. Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista :
A. « Est-ce que moi, je ne t’ai pas vu dans le jardin avec lui ? »
L. Encore une fois, Pierre le nia.
Et aussitôt un coq chanta. Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal. Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda :
A. « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »
L. Ils lui répondirent :
F. « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. »
L. Les Juifs lui dirent :
F. « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir. Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus lui demanda :
X « Dis-tu cela de toi-même, Ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
L. Pilate répondit :
A. « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
L. Jésus déclara :
X « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
L. Pilate lui dit :
A. « Alors, tu es roi ? »
L. Jésus répondit :
X « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
L. Pilate lui dit :
A. « Qu’est-ce que la vérité ? »
L. Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara :
A. « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
L. Alors ils répliquèrent en criant :
F. « Pas lui ! Mais Barabbas ! »
L. Or ce Barabbas était un bandit. Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé. Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre. Ils s’avançaient vers lui et ils disaient :
F. « Salut à toi, roi des Juifs ! »
L. Et ils le giflaient. Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit :
A. « Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
L. Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Et Pilate leur déclara :
A. « Voici l’homme. »
L. Quand ils le virent, les grands prêtres et les gardes se mirent à crier :
F. « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
L. Ils lui répondirent :
F. « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. »
L. Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte. Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus :
A. « D’où es-tu ? »
L. Jésus ne lui fit aucune réponse. Pilate lui dit alors :
A. « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? »
L. Jésus répondit :
X « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. »
L. Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais des Juifs se mirent à crier :
F. « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose à l’empereur. »
L. En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade au lieu dit le Dallage – en hébreu : Gabbatha. C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure, environ midi. Pilate dit aux Juifs :
A. « Voici votre roi. »
L. Alors ils crièrent :
F. « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! »
L. Pilate leur dit :
A. « Vais-je crucifier votre roi ? »
L. Les grands prêtres répondirent :
F. « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
L. Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié. Ils se saisirent de Jésus. Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha. C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ; il était écrit : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. » Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec. Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate :
F. « N’écris pas : “Roi des Juifs” ; mais : “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.” »
L. Pilate répondit :
A. « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »
L. Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux :
A. « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère :
X « Femme, voici ton fils. »
L. Puis il dit au disciple :
X « Voici ta mère. »
L. Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit :
X « J’ai soif. »
L. Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit :
X « Tout est accompli. »
L. Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
(Ici on fléchit le genou, et on s’arrête un instant.)
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez. Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé. Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts. À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne. À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus. 
Parole du Seigneur

 
Impressionnant

Impressionnant et bouleversant dans son récit détaillé de la Passion du Seigneur. Il était nécessaire que nous sachions à quel point le Seigneur nous aimait. Il y a même des scènes que Jésus lui-même racontait à Ses disciples, puisqu’ils ne pouvaient pas être présents.
Tout cela pour nous montrer Son amour jusqu’à l’extrême.

 
Appliqué à la vie conjugale

Lucie : C’est incroyable comme le Seigneur nous a aimés, pourrais-tu m’aimer comme ça ?
Clément : Je ne sais pas, mais j’aimerais bien.
Lucie : Demandons au Seigneur.
Clément : Je te le demande, Seigneur.

Vierge Marie

Toi aussi, tu nous as aimés de cette manière. Loué soit notre Rédempteur.

Un témoignage unique. Commentaire pour les époux. Jean 13,1-15

Évangile.

Evangile de Jésus Christ selon Saint Jean 13,1-15

« Il les aima jusqu’au bout »

Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.  Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.  Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. » Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.

Parole du Seigneur.

Un témoignage unique.

Le Christ nous invite à la soumission mutuelle, à devenir esclaves les uns des autres comme il est devenu notre esclave. Il est à noter que parmi ceux à qui Jésus a lavé les pieds, il y avait aussi Judas…. Il lui a également lavé les pieds. Cette soumission doit être très importante quand, pour Jean, le lavement représente l’Eucharistie.
C’est la seule façon d’être un témoin chrétien pour le reste des couples.

Appliqué à la vie conjugale :

Thérèse : Pardonne-moi, ce matin je t’ai mal parlé, et tu as été affectueux avec moi tout le temps. Je voyais bien que plus je grossissais, plus tu rapetissais.
François : Thérèse, j’ai demandé de l’aide à l’Esprit Saint et il m’a aidé. Je voulais avant tout t’aimer, comment aurais-je pu ne pas t’aimer ?
Thérèse: Oui, mais je me sens mal d’avoir été ainsi avec toi.
François : Laisse-toi aimer, ma chérie. C’est le but de notre relation : se servir l’un l’autre. Regarde ce que dit Jésus dans l’Évangile d’aujourd’hui. Si tu ne te laisses pas servir, tu n’as rien à faire avec moi. Il n’y a pas de relation. Parfois, tu as besoin de moi et parfois je dois reconnaître que j’ai besoin de toi, pour qu’il y ait une relation.
Et dans chaque don et acceptation mutuels, le Christ devient présent à travers notre sacrement et fait grandir notre amour, le transformant en charité conjugale. N’est-ce pas quelque chose ?
Thérèse: Je me réjouis de t’ accueillir la prochaine fois.

Vierge Marie,

Nous voulons suivre le Seigneur sur ce chemin de service. Seigneur, tu es notre Maître et tu te ceins pour devenir notre esclave. Seigneur, je veux me pencher devant mon mari et lui laver les pieds. Tu l’as mis entre mes mains et tu m’as mise entre ses mains.

Moins que rien. Commentaire pour les époux : Mathieu 26,14-25.

EVANGILE

Evangile de Jésus-Christ Mathieu 26,14-25.
En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres
et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent.
Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? »
Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” »
Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. »
Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? »
Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer.
Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »

Parole du Seigneur.

Moins que rien.

Si mon Créateur regrette de m’avoir créé, ce serait une mauvaise chose. Une très mauvais chose. Quelle dignité me resterait-il ? Serait-il préférable que je ne sois rien ? Mon Dieu ! Quelle phrase !
Judas trahit l’alliance avec Jésus. Il trahit aussi son amour et sa confiance. 
Lorsque nous nous sommes mariés, il y avait une alliance, un amour qui nous unissait et une confiance l’un envers l’autre, parce que nous nous confiions notre vie chaque jour. Il y avait aussi cette alliance avec le Christ, nous étions unis par son amour et Il a placé sa confiance en nous. La question que je me pose est la suivante : combien de fois ai-je trahi cette alliance ? Je ferais mieux d’être désormais fidèle à mon amour pour ne pas entendre un jour : « Il aurait mieux valu pour toi que tu ne sois pas né » de la bouche de mon Seigneur.

Appliqué à la vie conjugale

Guillaume : Ce qui me donne de la dignité, c’est d’être l’image de Dieu, d’être le Fils de Dieu. Si je le trahis en rompant l’alliance par laquelle il m’a uni à toi, que reste-t-il de ma dignité ?
Anne : Eh bien, je comprends que si notre alliance est un signe de l’Amour Trinitaire et participe à l’Amour du Christ, je comprends qu’en la trahissant, nous trahissons notre propre essence.
Guillaume : C’est vrai que le mariage est quelque chose de très grand et de très sacré, et pour la même raison, le fouler aux pieds est très grave.
Anne : Il ne reste plus que l’attitude de Pierre : se repentir profondément, demander pardon.

Vierge Marie,

Puissions-nous répondre fidèlement à l’alliance que nous avons conclue. Par Jésus Christ notre Seigneur. Amen.

Où iras tu ? Commentaire pour les époux. Jean 13, 21-33. 36-38

ÉVANGILE

L’un de vous me livrera… Le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois.

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean

En ce temps-là, au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples, il fut bouleversé en son esprit, et il rendit ce témoignage : « Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera. »
Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras, ne sachant pas de qui Jésus parlait.
Il y avait à table, appuyé contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait.
Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler.
Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? »
Jésus lui répond : « C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote.
Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. »
Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela.
Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres.
Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt. Or il faisait nuit.
Quand il fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt.
Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller”, je vous le dis maintenant à vous aussi. »
Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répondit : « Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. »
Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi ! »
Jésus réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois. »
Parole du Seigneur

Où iras tu ?

Pierre pense qu’il pourra suivre Jésus et donner sa vie pour lui en comptant sur ses propres forces. Jésus lui apprend que ce n’est pas le cas. Dans sa réponse à Pierre, il y a un ton un peu ironique : « Tu donneras ta vie pour moi ? lui dit-il. Comme s’il voulait lui dire :  » Où iras tu sans moi ? » Jésus va lui laisser faire l’humiliante expérience de n’agir que par ses propres forces, ce qui va l’amener à renier Jésus, non pas une fois, ni  deux fois, mais trois fois, pour bien lui faire comprendre que sans lui, il ne peut rien faire.

Appliqué à la vie conjugale :

Diane : Nous sommes un couple fragile, nous avons beaucoup de tentations et de chutes. Notre sacrement de mariage est l’œuvre de Dieu. Il faut que nous apprenions à le voir avec l’humilité de ceux qui se sentent incapables d’atteindre les sommets de l’Amour. Celui qui se fait petit, celui qui comprend que tout est don de Dieu, celui ci parvient à vivre son sacrement de mariage comme Dieu l’a pensé. 
Bien souvent, nous agissons en nous mettant à la place de Dieu et nous exigeons beaucoup de l’autre. Pardonne moi d’être trop exigeante avec toi et de me croire meilleure que toi.
Grégoire : Non c’est moi qui te demande pardon. Je t’ai promis de donner ma vie pour toi, et ces derniers temps je l’ai plutôt donnée à mon travail. Je vais faire de mon mieux pour progresser, mais avant tout je demande au Seigneur qu’Il fasse cela en moi pour toi. 
Diane : Moi aussi, je me donne beaucoup de mal pour faire plaisir aux autres mais pas à toi. A partir de maintenant, je vais faire de mon mieux. Comme le Seigneur est grand ! Il nous promet que le mariage chrétien est possible grâce à Lui car il est toujours avec nous. 
Grégoire : Oui, tous nos efforts consistent à nous faire de plus en plus petits pour que Lui puisse grandir en nous et dans notre couple. C’est çà le secret de l’amour qui se transforme peu à peu en Son Amour.

Vierge Marie,

Tu es pleine de grâce. Entends ma prière : « Je n’ai que toi Marie, et Toi Seigneur ». Bénie sois tu car jamais tu ne m’abandonnes..

¿Dónde irás? Comentario para Matrimonios: Juan 13, 21-33. 36-38

Para ver los próximos RETIROS Y MISIONES haz click AQUÍ

Evangelio del día

Lecteur audio

Lectura del santo evangelio según san Juan 13, 21-33. 36-38
En aquel tiempo, estando Jesús a la mesa con sus discípulos, se turbó en su espíritu y dio testimonio diciendo:
«En verdad, en verdad os digo: uno de vosotros me va a entregar».
Los discípulos se miraron unos a otros perplejos, por no saber de quién lo decía.
Uno de ellos, el que Jesús amaba, estaba reclinado a la mesa en el seno de Jesús. Simón Pedro le hizo señas para que averiguase por quién lo decía.
Entonces él, apoyándose en el pecho de Jesús, le preguntó:
«Señor, ¿quién es?».
Le contestó Jesús:
«Aquel a quien yo le dé este trozo de pan untado».
Y, untando el pan, se lo dio a Judas, hijo de Simón el Iscariote. Detrás del pan, entró en él Satanás. Entonces Jesús le dijo:
«Lo que vas a hacer, hazlo pronto».
Ninguno de los comensales entendió a qué se refería. Como Judas guardaba la bolsa, algunos suponían que Jesús le encargaba comprar lo necesario para la fiesta o dar algo a los pobres.
Judas, después de tomar el pan, salió inmediatamente. Era de noche.
Cuando salió, dijo Jesús:
«Ahora es glorificado el Hijo del hombre, y Dios es glorificado en él. Si Dios es glorificado en él, también Dios lo glorificará en sí mismo: pronto lo glorificará. Hijitos, me queda poco de estar con vosotros. Me buscaréis, pero lo que dije a los judíos os lo digo ahora a vosotros:
“Donde yo voy no podéis venir vosotros”».
Simón Pedro le dijo:
«Señor, ¿adónde vas?».
Jesús le respondió:
«Adonde yo voy no me puedes seguir ahora, me seguirás más tarde».
Pedro replicó:
«Señor, ¿por qué no puedo seguirte ahora? Daré mi vida por ti».
Jesús le contestó:
«¿Conque darás tu vida por mí? En verdad, en verdad te digo: no cantará el gallo antes de que me hayas negado tres veces».

 

¿Dónde irás?

Pedro cree que podrá seguir a Jesús y dar su vida por Él, apoyándose en sus propias fuerzas. Jesús le enseña que no es así. En su respuesta a Pedro hay un tono un tanto irónico: ¿Con que darás tu vida por mí? Le dice. Como si quisiera decirle ¿A dónde irás sin Mí? Y le hace pasar por la experiencia de la humillación de actuar sólo con sus fuerzas, lo que le lleva a negar a Jesús, no una ni dos, sino hasta tres veces, para que le quede bien claro que sin Él no puede nada.

Aterrizado a la vida matrimonial:

Patricia: Somos un matrimonio frágil, vivimos tentaciones, caídas. Esto del Sacramento del Matrimonio es una obra de Dios. Tenemos que aprender a verlo con la humildad de los que se saben incapaces de las cumbres del Amor. Sólo Dios es capaz, y si no es con Su ayuda ¿A dónde iremos? El que se hace pequeño, el que entiende que todo es un don de Dios, ese llega a vivir el Sacramento como Dios lo pensó. Muchas veces intentamos hacernos protagonistas de las cosas de Dios, y exigírselo al otro. Perdóname, por exigirte lo que Dios no te ha dado y verme mejor que tú.
Ramón: ¡Perdóname tú a mí! Te prometí dar mi vida por ti y últimamente la estoy dando por mi trabajo. Me esforzaré en hacerlo bien, pero ante todo, le pido al Señor que lo haga en mí para ti.
Patricia: Yo también, me esfuerzo mucho por agradar a los demás y no a ti. Me esforzaré en hacerlo bien. Qué grande es el Señor, que nos promete que vivir el matrimonio lo hará posible porque Él está con nosotros.
Ramón: Sí. Todos nuestros esfuerzos consisten en ir haciéndonos pequeños para que Él se haga grande en nosotros y en nuestro matrimonio. Ese es el secreto del amor que se va transformando en Su Amor.

Madre,

Tú eres la llena de Gracia. Mira mi grito: “Sólo te tengo a ti Madre, a ti Señor”. Alabado seas porque sé que nunca me abandonas.