Archives mensuelles : décembre 2023

C’est Marie ! – Commentaire pour les époux : Luc 1, 39-45

Evangile

D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1, 39-45

En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Parole du Seigneu

 

C’est Marie !

Nous connaissons bien l’expérience d’Elisabeth, parce que nous aussi nous avons connu cette joie et ce sentiment d’indignité dans la prière en présence de Marie, Pleine de Grâce.

Qui mieux qu’elle peut nous rapprocher du Seigneur ? Qui mieux qu’elle peut nous remplir de l’Esprit Saint ?

 

Appliqué à la vie conjugale

Philippe : Il y a eu un changement dans ma vie à tous les niveaux depuis que nous nous sommes consacrés à Marie.

Sophie : Je l’ai remarqué aussi. Une série de circonstances et d’événements se sont produits depuis qui ont conditionné et guidé nos vies.

Philippe : C’est vrai que nous avons dû rester fidèles à cette consécration en faisant confiance à Dieu, comme Élisabeth qui a persévéré dans sa fidélité à Dieu. Il lui a donné un fils alors que c’était impensable.

Sophie : C’est vrai qu’en cours de route, notre confiance en Dieu est mise à l’épreuve. Nous devons toujours rester fermes dans notre foi.

 

Vierge Marie

D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Bénie sois-tu à jamais, Sainte Mère.

Délicatesse. Commentaire pour les époux : Luc 1,26-38

EVANGILE
Tu concevras dans ton sein et tu enfanteras un fils.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,26-38.

En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.
Car rien n’est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
Parole du Seigneur.

Délicatesse.
Dieu intervient de manière directe, en changeant l’histoire de l’être humain. Ici, c’est l’ange qui, sur ordre divin, entre en présence de Marie comme acteur de cette magnifique scène, dont Marie est la protagoniste.
Les choses de Dieu sont si belles…, d’une finesse et d’une délicatesse incomparables. Dieu ne fait pas violence quand Il intervient dans nos vies. Il compte sur notre liberté et nous invite à la grandeur de notre vocation.

Appliqué à la vie conjugale
François : Je regarde la beauté de l’Annonciation et je vois la délicatesse et la grandeur de Dieu et la délicatesse et l’humilité de Marie. Mais toujours la délicatesse.
Christine : Oui, tout ce qui vient de Dieu est empreint d’une beauté et d’une profonde harmonie. Elles me laissent pantois quand je les contemple.
François : C’est pour cela que je crois que, lorsque nous transmettons quelque chose qui vient de Dieu, cette beauté, cette humilité et cette douceur doivent nécessairement être présentes. Si elles ne sont pas présentes, nous ne sommes pas un canal de la grâce de Dieu.
Christine : J’aimerais qu’il y ait toujours cette beauté et cette douceur ! Faisons-en notre objectif, tu veux ?
Francisco : Génial !

Vierge Marie,
Je t’admire. Je regarderais cette scène pendant des heures et des heures. Je t’aime, Mère. Je t’aime, Seigneur.

Mission impossible ? Commentaire pour les époux : Luc 1, 5-25

ÉVANGILE

L’ange Gabriel annonce la naissance de Jean le Baptiste

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc

Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth.
Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable.
Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge.
Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu,
il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres, pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur.
Toute la multitude du peuple était en prière au dehors, à l’heure de l’offrande de l’encens.
L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens. À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit. L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance, car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ;
il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ; il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer au Seigneur un peuple bien disposé. »
Alors Zacharie dit à l’ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, en effet, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. »
L’ange lui répondit : « Je suis Gabriel et je me tiens en présence de Dieu. J’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer cette bonne nouvelle.
Mais voici que tu seras réduit au silence et, jusqu’au jour où cela se réalisera, tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles ; celles-ci s’accompliront en leur temps. » Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il s’attarde dans le sanctuaire.
Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent que, dans le sanctuaire, il avait eu une vision. Il leur faisait des signes et restait muet.
Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique, il repartit chez lui.
Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait :
« Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, en ces jours où il a posé son regard pour effacer ce qui était ma honte devant les hommes. »
Parole du Seigneur

Mission impossible ?

Peut-être Dieu veut-il me donner la grande surprise de ma vie, comme il l’a fait avec Zacharie, à qui il a donné le fils tant attendu alors que tous pensaient déjà que c’était impossible, et quel fils ! Le plus grand homme né d’une femme, ni plus ni moins. Mais peut-être que cette merveilleuse histoire que Dieu a prévue pour moi est obscurcie par mon manque de confiance en Lui. Peut-être attend-il que je pense que c’est quelque chose d’impossible, pour être sûr que c’est Lui qui l’a fait et non pas moi qui l’ai réalisé.
Telle est mon expérience. Quand je croyais que notre amour était devenu mission impossible, lorsque j’ai réalisé que j’étais incapable de trouver une solution par moi-même, je Lui ai demandé son aide. Lui, à travers Marie, m’a permis de renouveller notre amour, grâve à Lui, avec Lui et à travers Lui. Et il le fit, à sa manière. Petit à petit, chacun à son rythme, au milieu de beaucoup de maladresses et de gaffes, nous avons cessé d’être aveugles et nous avons commencé à voir et à vivre notre mariage comme Dieu l’a voulu. Je n’ai plus de doutes. Comme il l’a fait avec moi, je sais qu’il le fera avec vous. J’ai donc pleinement confiance qu’Il te fera vivre l’amour comme Il veut que tu le vives, si tu es docile, si tu ne résistes pas à accepter les choses telles qu’Il les décide, et si tu t’y efforces. Tu veux parier ?

 

Appliqué à la vie conjugale :
Marc : Maria, il y a là un couple marié qui a beaucoup de problèmes et de blessures. Ils souffrent beaucoup.
Maria : Je vais leur parler, ne t’inquiète pas.
(Quelques jours plus tard)
Marcos : Maria, as-tu parlé à ce couple ?
Maria : Oui, mais il n’y a pas de solution.
Marc : N’as-tu pas dit que le Seigneur fait toutes choses nouvelles ?
Maria : Oui, mais il faut qu’ils acceptent de mettre leur orgueil de côté. La seule chose qui empêche Dieu d’entrer, c’est un cœur dur qui ne croit plus en rien et qui croit à la raison, un cœur qui pense que la solution est en dehors de Lui. Il faut un cœur doux, un cœur contrit et humilié que Dieu ne méprise pas.
Marc : Ce sont de bons amis. Laisse-moi leur parler.
(Quelques mois plus tard)
Marc : Maria, ils sont prêts. Avec l’aide de l’Esprit Saint, j’ai réussi à leur faire comprendre que s’ils poursuivent sur cette voie, ils continueront à connaître la tristesse, la douleur, le chagrin d’amour. Ils veulent vivre un mariage merveilleux, mais ils ne savent pas comment s’y prendre. Ils sont prêts à ce que nous les aidions et ils sont surtout disposés à se laisser guider par la grâce de Dieu.
Maria : Alléluia, ils sont sauvés ! Go, je les appelle tout de suite. Le Seigneur fera surement de grandes choses pour eux.

Vierge Marie,
Nous pensons être les acteurs de notre histoire, alors que le véritable acteur c’est le Seigneur. Comme c’est vital de comprendre cela dans notre vie de couple. Le jour où j’ai cessé de considérer mon mari comme un obstacle et où j’ai suivi Tes instructions : « Fais ce qu’Il te dit », ce jour-là, le miracle a commencé à se produire et un amour est né en nous, qui est le précurseur de l’Amour avec une majuscule. Loué soit le Seigneur, qui a été grand et généreux avec nous. Amen.

Accepter ce qui vient de Dieu. Commentaire pour les époux : Mt 1, 18-24

ÉVANGILE
« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse »

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1, 18-24

Voici quelle fut l’origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret.

Il avait formé ce projet, lorsque l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : « Le-Seigneur-sauve »), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés ». Tout cela arriva pour que s’accomplît la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Accepter ce qui vient de Dieu

Aujourd’hui, l’Evangile me dit : N’ayez pas peur d’accepter ce que Dieu veut vous transmettre par l’intermédiaire de votre mari ou de votre femme, parce que cela vient de l’Esprit Saint. Vous le nommez selon l’Ecriture Sainte ou la Doctrine, pour vous assurer que cela vient de l’Esprit Saint, et si c’est conforme à la Vérité, acceptez-le sans crainte, et si ce n’est pas le cas, demandez-vous ce que Dieu veut de cette situation qu’il ou elle a permise.

Tout cela se passera pour que s’accomplisse la vérité du sacrement de mariage, où mon mari est ministre de la grâce de Dieu pour moi. C’est ma vocation, comme celle de Joseph, qui devait être l’époux de Marie et le père de Jésus, afin que l’Écriture s’accomplisse.

 

Appliqué à la vie conjugale :

Hélène : Hier, dans l’étreinte conjugale, tu m’as demandé quelque chose qui, à mon avis, n’est pas digne des enfants de Dieu. Je me suis demandé ce que Dieu attendait de cette situation et j’ai compris que je devais te parler de la merveilleuse dignité que tu as. En plus d’être un enfant de Dieu, un temple de l’Esprit Saint, acheté au prix du sang du Christ, tu es un ministre de la grâce de Dieu pour moi. Je voulais te le rappeler pour que tu le gardes toujours à l’esprit. Tu es pour moi un ministre de la grâce de Dieu, et je suis attentif à ce que tu dis, à ce que tu fais, à ce que tu me demandes, parce que j’espère que tu l’es vraiment. Je te demande que chaque fois que tu agis avec moi, ce soit en accord avec la grande dignité que Dieu t’a conférée.

Pierre : Tu as raison, Hélène. Merci de me l’avoir dit. Ces mots que tu m’as adressés viennent de Dieu et sont clairement pour moi. Merci d’être sa médiation. Je remercie beaucoup Dieu de t’avoir accueillie et je promets de répondre à ce merveilleux cadeau avec la dignité qui lui correspond.
Hélène : Merci d’avoir merveilleusement accueilli ce message, pour ta simplicité et ta noblesse. Je ne l’aurais pas reçu avec une telle humilité. Maintenant, tu es vraiment un témoignage de l’action de Dieu sur moi. Je te remercie.

Vierge Marie,

Puissions-nous toujours être attentifs à la voix de Dieu qui discerne les circonstances ou les conseils que nous recevons, et une fois que nous avons discerné qu’ils viennent de Dieu, puissions-nous être ouverts à faire tout ce qu’il nous demande, aussi étrange que cela puisse paraître parfois. Avec cette simplicité, nous sommes prêts à accueillir l’Enfant Dieu avec tout ce qu’il veut apporter dans nos vies. Louons Dieu.

La barre est tellement basse – Commentaire pour les Epoux : Jean 1, 6-8. 19-28

Evangile

Au milieu de vous, il y a quelqu’un que vous ne connaissez pas.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1, 6-8. 19-28

 

Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. Voici le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? » Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : « Je ne suis pas le Christ. » Ils lui demandèrent : « Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Je ne le suis pas. – Es-tu le Prophète annoncé ? » Il répondit : « Non. » Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? » Il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. » Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? » Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.

Parole du Seigneur

 

La barre est tellement basse.

Je ne suis pas non plus le Messie, et vous ? Si le Seigneur qui est si grand… si grand… se revêt d’un morceau de pain et se laisse manger, que dois-je faire, moi qui suis si petit… si petit… Ce n’est pas le moment de se plaindre, ni d’exiger d’être valorisé, me semble-t-il.

Je devrais faire cette confession de Jean à chaque minute de ma vie. Dans chaque bonne action, reconnaître que ce n’est pas moi qui la fais, mais que la source de tout bien est le Christ, à qui je ne mérite même pas de délier les courroies de ses sandales, tâche typique d’un esclave de l’époque. Je ne mérite même pas d’être son esclave, et pourtant il se donne entièrement à moi.

Chaque jour, je me présente devant lui pour le laisser manger. Et j’ai honte de mon orgueil ridicule, et j’admire sa divine humilité.

Nous t’attendons ici, Roi des rois, avec la crèche vide de notre cœur et de notre âme

 

Appliqué à la vie conjugale

Charlotte : Que fais-tu, Arnaud ?

Arnaud : Je compte le nombre de fois où je me suis mis au-dessus du Seigneur.

Charlotte : Et alors, comment se passe le décompte ?

Arnaud : Je vois qu’il y a moins de grains de sable sur la plage que d’actes d’orgueil de ma part. Je ne sais pas quoi faire de tout cela maintenant, parce que dans quelques jours c’est Noël. Qu’est-ce que je vais offrir à l’Enfant ?

Arnaud : Comme tu es belle. Tu ressembles de plus en plus à un enfant. Je pense que tu peux offrir ce sentiment au Seigneur. Il l’aimera.

 

Vierge Marie

Le Seigneur a placé la barre si basse qu’il nous est impossible de nous abaisser et de nous mettre derrière Lui. Quelle grandeur il y a dans Son humiliation. Louange au Père qui nous L’a envoyé pour témoigner de Son amour pour nous.