Archives mensuelles : janvier 2024

Connaître ou étiqueter. Commentaire pour les époux : Marc 6,1-6

EVANGILE
Un prophète n’est méprisé que dans son pays.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 6,1-6.

En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent.
Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?
N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet.
Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »
Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains.
Et il s’étonna de leur manque de foi. Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.
Parole du Seigneur.

Connaître ou étiqueter.
Soit nous connaissons vraiment Jésus, soit nous avons des préjugés à son égard. Nous avons tendance à vouloir tout dominer et, par conséquent, lorsque nous entrons en relation avec quelqu’un, nous avons tendance à l’étiqueter. Vous est-il déjà arrivé de ne pas beaucoup apprécier quelqu’un la première fois que vous le rencontrez, mais lorsque vous apprenez à le connaître, il devient l’un de vos meilleurs amis ?
Eh bien, c’est la même chose avec Jésus. Soit nous avons des préjugés, soit nous le connaissons vraiment. Moi, Seigneur, je veux continuer à Te connaître, à approfondir ma connaissance de qui Tu es vraiment, parce qu’il est impossible de te sonder.
Seigneur, je Te demande aussi de mieux connaître mon époux, parce que j’ai encore beaucoup de préjugés à son égard et je veux savoir qui il est vraiment pour l’aimer comme Tu l’aimes.

Appliqué à la vie conjugale
Valérie : Cette nuit, j’ai rêvé de toi, Vincent.
Vincent : En bien, j’espère !
Valérie : Dans mon rêve, tu étais Fred Astaire et moi Ginger Rogers. Je te regardais avec admiration pendant que nous faisions des claquettes ensemble. Puis je me suis réveillée et je me suis dit, pourquoi je ne regarde pas toujours Vincent avec la même admiration ? Et je t’ai regardé pendant que tu dormais, la bouche ouverte et tout dépeigné. Même si ce n’était pas ton image la plus idyllique, le Seigneur m’a donné le don de t’admirer avec affection et de me dire : c’est le merveilleux époux que Dieu m’a donné ! Et amoureuse, je remerciais Dieu pour toi.
Vincent : Eh bien… si j’avais su cela, je me serais couché avec un costume et un nœud papillon. Viens ici, mon amour : (Il la tire du lit et ils dansent tous les deux en pyjama autour de la chambre pendant que Vincent chante).
Vincent : Heaven, I’m in heaven. And my heart beats so that I can hardly speak. And I seem to find the happiness I seek When we’re out together, dancing cheek to cheek.
Valérie : (Soupirant) Ah mon Vincent…

Vierge Marie,
Que nous enlevions nos préjugés de nos cœurs pour que le Seigneur puisse faire des miracles dans notre mariage. Louons Dieu.

Les traces qui subsistent. Commentaires pour les époux. Marc 5, 21-43

ÉVANGILE
Jeune fille, je te le dis, lève-toi !

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Marc

En ce temps-là, Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer.
Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. »
Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait.
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… – elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré –… cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement. Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : “Qui m’a touché ?” » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela.
Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. » Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? » Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant. Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur. Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger.
Parole du Seigneur

Les traces qui subsistent.

Dans le mariage, au cours de la vie d’un couple, il se peut que de petites choses subsistent, comme les restes de fautes qui n’auraient pas été totalement purifiées et qui pèseraient encore sur l’union profonde des époux. Comme cette femme qui avait des pertes de sang depuis de nombreuses années.. Que faire ? Comme dans l’Evangile, demandons à Jésus qu’Il impose sur nous ses Mains et écoutons-Le nous dire : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal ».

Appliqué à la vie conjugale :
David : Cela fait longtemps que je refuse tout ce que tu me propose, mais je vois en toi une paix et une joie que je n’ai pas. Je suis envieux de vous qui croyez, mais moi je n’y arrive pas.
Priscille (épouse de David) : Ni toi ni personne, mais Dieu peut te donner la foi, si tu le veux.
David : Je le veux, mais comment ?
Priscille : Tu dois venir avec moi et vivre des expériences de foi. Viens et tu verras.
David : Où çà ?
Priscille : Je vais t’emmener dans un groupe de couples qui ont la foi. Essaye d’y recevoir tout ce que tu peux. Demandez-leur de témoigner de leur foi. Et puis, ce serait super que tu puisses prier avec moi tous les jours la Parole de Dieu. Ainsi peu à peu, tu connaitrais Celui qui est la Vérité.. Peu à peu, tu verras des miracles dans ta vie. Des choses changeront en vous sans aucune explication. Cela te convaincra de plus en plus. La seule chose que tu dois faire c’est d’agir comme si tu croyais.
(Et au bout de quelques mois, se produisit le miracle. Charles s’est converti, parce qu’il voulait croire. Dieu demeura en lui et la paix et la joie entrèrent dans sa vie).

Vierge Marie,
Jésus veut entretenir une relation personnelle avec moi, avec moi ! Il voulut rencontrer la pauvre femme afin d’avoir avec elle le contact personnel dont elle avait besoin pour sa conversion. C’est la proximité avec Lui qui nous guérit et nous sauve. Louons le Seigneur qui nous donne la foi.

 

J’échange mon portable contre mon mari. Commentaire pour les époux : Marc 5, 1-20

ÉVANGILE

« Esprit impur, sors de cet homme ! » (Mc 5, 1-20)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc.

Ils arrivèrent sur l’autre rive du lac, dans le pays des Géraséniens. Comme Jésus descendait de la barque, aussitôt un homme possédé d’un esprit mauvais sortit du cimetière à sa rencontre ; il habitait dans les tombeaux et personne ne pouvait plus l’attacher, même avec une chaîne ; en effet on l’avait souvent attaché avec des fers aux pieds et des chaînes, mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et personne ne pouvait le maîtriser. Sans arrêt, nuit et jour, il était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres. Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui et cria de toutes ses forces : « Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je t’adjure par Dieu, ne me fais pas souffrir !». Jésus lui disait en effet : « Esprit mauvais, sors de cet homme !». Et il lui demandait : « Quel est ton nom ?». L’homme lui répond : « Je m’appelle Légion, car nous sommes beaucoup ». Et ils suppliaient Jésus avec insistance de ne pas les chasser en dehors du pays.

Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture. Alors, les esprits mauvais supplièrent Jésus: «Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux». Il le leur permit. Alors ils sortirent de l’homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer: il y avait environ deux mille porcs, et ils s’étouffaient dans la mer. Ceux qui les gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne, et les gens vinrent voir ce qui s’était passé. Arrivés auprès de Jésus, ils voient le possédé assis, habillé, et devenu raisonnable, lui qui avait eu la légion de démons, et ils furent saisis de crainte. Les témoins leur racontèrent l’aventure du possédé et l’affaire des porcs. Alors ils se mirent à supplier Jésus de partir de leur région.

Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. Il n’y consentit pas, mais il lui dit: «Rentre chez toi, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde». Alors cet homme s’en alla, il se mit à proclamer dans la région de la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans l’admiration.

– Acclamons la Parole de Dieu.

J’échange mon portable contre mon mari.

Le mal brutalise l’homme jusqu’à rabaisser sa dignité à celle d’un animal. Le Seigneur vient nous libérer, mais cela exige que nous abandonnions les choses qui nous lient à ce monde : plaisirs, conforts, luxes… des succès qui encouragent notre orgueil. Malheureusement, certaines personnes ne veulent pas renoncer à leurs « trésors », même s’il s’agit de déchets pour l’âme. Il peut même sembler que le Seigneur et sa Parole soient une nuisance.
À ceux qui lui disent oui, il appelle les uns à se consacrer exclusivement à lui, et les autres à s’occuper d’abord de leur épouse et de leur famille et à y mener l’œuvre d’évangélisation, puis à annoncer l’Évangile à tous ceux que le Seigneur place à nos côtés. C’est ainsi que nous répondrons à la volonté de Dieu et qu’Il nous protégera et ne permettra pas au mal de s’emparer de nous.

Appliqué à la vie conjugale :

Sophie : Michel. J’en ai marre de ne pas pouvoir contrôler le temps que je passe à chatter sur mon portable. Je ne sais plus quoi faire, parce que je veux, mais je ne peux pas.
Michel : Eh bien, Sophie. Je sais que tu aspires à beaucoup plus, parce que tu ne te contentes pas de la médiocrité. Mais en te regardant de l’extérieur, j’ai vu que tu t’es beaucoup améliorée. Aujourd’hui, tu es beaucoup plus concentrée sur le Seigneur, sur moi et sur Sa volonté qu’il y a quelques années. En tout cas, j’aime savoir que tu veux continuer à te battre, même si tu ne comprends pas toujours pourquoi. C’est ainsi que l’on devient des saints.
Sophie : Merci Michel. Tu ne sais pas à quel point tu me réconfortes quand je désespère de ne pas vivre tout comme je le devrais.
(A la tombée de la nuit, Michel trouve Sophie les poignets attachés à la tête du lit).
Michel : Qu’est-ce que tu fais Sophie ? C’est une sorte d’exercice ?
Sophie : Non, Michel. Tu sais que le sport n’est pas mon truc. J’ai décidé de répondre au Seigneur, alors je me suis attachée de telle façon que je ne peux pas atteindre mon portable. Regarde, tu le vois sur la table ? Eh bien, regarde comme je ne peux pas l’atteindre ! Tu vois ? J’ai beau vouloir, je n’y arrive pas. Je ne peux pas l’atteindre. Voyons si, de cette façon, je suis plus fidèle au Seigneur.
Michel : Hahaha. Bien sûr, tu es unique. Le problème, c’est que tu ne pourras pas non plus me serrer dans tes bras, comme le veut le Seigneur. Et si tu t’attachais à moi et que tu me serrais plus souvent dans tes bras ?
Sophie : Il me semble que tu es un peu égoïste. Mais ce n’est pas grave. J’échange mon portable contre mon mari, allons-y !

Vierge Marie,

Seul le Seigneur tient le diable à distance. Puissions-nous toujours le garder dans notre mariage. Louons le Seigneur.

Donne-moi la patience – Commentaire pour les Epoux : Marc 1, 21b-28

EVANGILE

Il les a enseignés avec autorité
Évangile de Jésus-Christ selon Saint Marc 1, 21b-28

Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.

Parole du Seigneur

Donne-moi la patience.

Nous ne sommes pas appelés à lutter contre les ennemis du dehors, mais contre ceux du dedans, car le mal qui me tourmente parfois est dans mon cœur. Le Seigneur a le pouvoir de le faire taire et de le chasser de mon intérieur.
Mais quels sont les temps de Dieu ? Le temps de Dieu ne se mesure pas en heures, mais en battements de cœur du Cœur de Jésus qui aime. Son temps est le temps de son amour. Il se peut que je doive attendre plus longtemps que je ne le voudrais, mais c’est par amour. Il sait quand.

Appliqué à la vie conjugale

Ines : Alex, tu sais parfois tu me désespères ! Parce que tu es si…, disons « lent », que je dois t’attendre tout le temps…
Alexandre : Désolé, Ines, j’écoutais les nouvelles et je ne t’ai pas entendu. Qu’est-ce que tu disais ? C’est juste que je n’ai pas encore réussi à faire deux choses en même temps, tu sais ?
Ines : Rien, tout va bien. Ce n’était pas important.
(Plus tard, pendant qu’ils préparent le dîner)
Ines : Alex, qu’est-ce que tu fais devant le micro-ondes ?
Alexandre : Rien, je mets juste le ragoût d’hier à chauffer.
Ines : Et tu vas rester là à regarder le micro-ondes pendant les 20 minutes qui restent ?
Alexandre : C’est juste que, comme il tourne…, ça me distrait…
Ines : Tu sais ce que j’ai pensé ? Mets un prie-Dieu devant le micro-ondes et un Sacré-Cœur dessus. Comme ça, au moins, tu pourras prier pendant un moment.
Alexandre : Hahaha. D’accord. Et je mettrai une petite chapelle de la Vierge au-dessus de chaque interrupteur pour que tu ne laisses pas la lumière allumée.
Ines : Hahaha Tu vas finir par me faire rire ! Seigneur, donne-moi la patience, parce que si tu me donnes la force… !
Alexandre : Hahaha
(Ce jour-là, dans la prière, Ines découvre que le Seigneur lui a donné Alexandre précisément pour l’aider à devenir plus patiente).

Vierge Marie,
Nous expérimentons l’autorité du Seigneur dans nos vies. Louons-le pour toujours

Ce que je peux faire et ce qu’Il peut faire. Commentaire pour les époux : Marc 4, 35-41

ÉVANGILE
« Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » (Mc 4, 35-41)

Alléluia. Alléluia. Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle. Alléluia. (Jn 3, 16)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. » Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient. Survient une violente tempête.
Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ?  » Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci,
pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Ce que je peux faire et ce qu’Il peut faire

Lorsqu’on nous envoie en mission du Seigneur, la plupart d’entre nous ne nous en sentons pas dignes ni capables. Mais ensuite, je risque de m’approprier l’action que Dieu a accompli à travers moi. Et c’est pour cela que le Seigneur fait parfois semblant de dormir, jusqu’à ce que tout semble s’effondrer, pour nous faire comprendre que tout bien vient de Lui, et que nous ne pouvons pas nous approprier Son œuvre. Et ainsi, je prends conscience de ce que je peux faire et de ce qu’Il peut faire. C’est cela l’humilité.

 

Appliqué à la vie conjugale

Lucie : (en dînant) Dis, Stéphane, je suis angoissée…je commence à réfléchir et je me souviens de tout ce qu’il nous reste encore à faire. J’ai du mal de m’endormir la nuit.

Stéphane : ne t’en fais pas, Lucie. Dieu ne peut nous demander quelque chose qu’Il ne nous donne pas la grâce d’accomplir.

Lucie : oui, comme le disait Saint Augustin : « Seigneur, donne-moi ce que Tu me demandes, et demande-moi ce que Tu voudras ». Mais enfin Stéphane, pourquoi mets-tu ton nez dans un verre d’eau ? Tu vas tout renverser !

Stéphane : c’était pour te prouver qu’on ne peut se noyer dans un verre d’eau. Hihihi ! Donc, pas besoin d’essayer.

Lucie : eh bien, maintenant, montre-moi comment tu nettoies toute l’eau que tu as renversée ! Vas-y, champion ! HIhihihi . Mais bon… merci pour tes petites blagues, ça m’aidera à ne pas oublier. Nos soucis sont tout petits au regard de la puissance de Dieu.

Stéphane : Ça c’est ma Lucie ! La meilleure !

 

Vierge Marie,

Le Roi de l’univers et Toi, la Reine, Vous êtes à nos côtés. C’est tout ce dont nous avons besoin. Merci Seigneur, merci Maman du Ciel !