Archives mensuelles : septembre 2023

Voir la lumière. Commentaire pour les époux : Luc 8,16-18

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EVANGILE
« La lampe se met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière. »
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 8,16-18.

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière.
Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour.
Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car à celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé. »

Voir la lumière.
A celui qui a, on donnera. A celui qui est rempli du Seigneur, on donnera. À celui qui n’a que des connaissances et de la théorie, même ce qu’il croit avoir sera enlevé, parce qu’en réalité, il n’a rien.
C’est pour cela que, dans l’Association, nous nous appelons Époux Eucharistiques Missionnaires, car pour être Missionnaires, il faut d’abord être un époux qui regarde son Sacrement avec les yeux de la foi, qui écoute la Parole avec les oreilles de la foi et qui vit l’Eucharistie dans son mariage.
C’est pourquoi nous devons veiller à ce que les collaborateurs de l’Association que promeut Projet d’Amour Conjugal soient une lumière pour les époux qui s’adressent à eux.

Appliqué à la vie conjugale
Séverine : Plus je vis le chemin du Seigneur avec toi, plus je tombe amoureuse de toi et de ma vocation et plus je vois tout ce qui se passe entre nous comme un plan divin. Cela m’aide toujours plus à me détacher de tout ce qui est créé pour n’être que pour toi et pour Dieu.
Antoine : Comment avons-nous pu passer toutes ces années sans découvrir la grandeur du mystère de Dieu dans notre vie ? Maintenant ma vie est Vie, tu es autre et je peux t’aimer avec vénération. Notre mariage fait partie du Grand Mystère, notre mission participe à la Rédemption…
Séverine : Notre vie a pris une nouvelle dimension. Et c’est pour cela qu’il y a tant de gens qui viennent nous demander de l’aide, parce qu’ils sont comme des brebis sans Berger.

Vierge Marie,
Comment Dieu peut-il nous faire participer à ce point à ses mystères ? Il ne cesse de nous étonner. Qu’il soit loué à jamais.

Le Saint-Echange. Commentaire pour les époux : Matthieu 20,1-16

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ÉVANGILE

« En effet, le Royaume des cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit au petit jour afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d’accord avec eux sur un salaire d’une pièce d’argent pour la journée, et il les envoya à sa vigne. Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans travail. Il leur dit : ‘Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste’. Ils y allèrent.

Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : ‘Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?’. Ils lui répondirent : ‘Parce que personne ne nous a embauchés’. Il leur dit : ‘Allez, vous aussi, à ma vigne’.

Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : ‘Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers’. Ceux qui n’avaient commencé qu’à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’argent. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’argent. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : ‘Ces derniers venus n’ont fait qu’une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !’. Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : ‘Mon ami, je ne te fais aucun tort. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour une pièce d’argent ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ? Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon ? Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers ».

 

Le Saint Échange

Seigneur, ta justice n’est pas notre justice. Tes lois ne sont pas les nôtres. Nous avions pensé à un mariage sans désaccords, avec les mêmes rythmes. Cependant, dans le mariage, on mesure souvent le travail, les efforts et la récompense que nous méritons l’un de l’autre.

Comment cela se fait-il ? Parce que vous avez créé un mariage fondé sur la connaissance mutuelle, la compréhension, le pardon et la miséricorde ?

 

Appliqué à la vie conjugale

Rose : Je me rends compte que, sur mon chemin vers le Seigneur, je me suis comparée à toi. Quelle erreur !

François : Tout à fait, car c’est justement en nous comparant que nous avons retardé notre cheminement spirituel et conjugal.

Rose : Depuis que j’ai découvert que je devais renoncer à ma propre façon de concevoir notre mariage et que j’ai abandonné mes critères, c’est le Seigneur qui s’est donné à nous.

François : Notre communion est impossible sans l’abandon de notre volonté, parce que nous fermons les portes à l’Esprit.

Rose : C’est pourquoi Marie s’est continuellement immolée dans cet échange de sa volonté contre celle de Dieu.

François : Je trouve cela très beau. Merci de partager cette lumière avec moi.

 

Seigneur,

Appelez-nous à continuer à travailler dans notre vigne. Nous prions pour ces mariages qui viendront plus tard, pour Te rendre gloire. Merci de nous avoir permis de venir à Toi, en aimant mon mari. Nous sommes enthousiasmés par l’idée ! Je suis heureuse, car je me suis consacrée à Toi par le sacrement du mariage. Loué sois-tu, Seigneur, car tu m’as donné la vocation qui me convient le mieux.

 

Le cercle vicieux – Commentaire pour les epoux : Luc 8, 4-15

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EVANGILE
Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui gardent la Parole et portent du fruit par leur persévérance.

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc 8, 4-15

En ce temps-là, comme une grande foule se rassemblait, et que de chaque ville on venait vers Jésus, il dit dans une parabole : « Le semeur sortit pour semer la semence, et comme il semait, il en tomba au bord du chemin. Les passants la piétinèrent, et les oiseaux du ciel mangèrent tout. Il en tomba aussi dans les pierres, elle poussa et elle sécha parce qu’elle n’avait pas d’humidité. Il en tomba aussi au milieu des ronces, et les ronces, en poussant avec elle, l’étouffèrent. Il en tomba enfin dans la bonne terre, elle poussa et elle donna du fruit au centuple. » Disant cela, il éleva la voix : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »

Ses disciples lui demandaient ce que signifiait cette parabole. Il leur déclara : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n’ont que les paraboles. Ainsi, comme il est écrit : Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre.

Voici ce que signifie la parabole. La semence, c’est la parole de Dieu. Il y a ceux qui sont au bord du chemin : ceux-là ont entendu ; puis le diable survient et il enlève de leur cœur la Parole, pour les empêcher de croire et d’être sauvés. Il y a ceux qui sont dans les pierres : lorsqu’ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie ; mais ils n’ont pas de racines, ils croient pour un moment et, au moment de l’épreuve, ils abandonnent. Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont les gens qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité. Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. »

Le cercle vicieux

La semence, c’est la Parole, et elle a un pouvoir énorme, si nous avons l’attitude de Marie. Pour imiter Marie, je dois commencer par l’écouter, en y mettant tout mon être, en me vidant de toute autre interférence. C’est ce qu’Origène appelait le « désert des sens ». Éliminer les distractions de toutes sortes. Quelqu’un est attendu et écouté : le Christ.

Ensuite, il faut que je puisse creuser dans mon cœur un immense « espace de liberté », pour accueillir la Vérité de Dieu, qui déborde toujours de mes pensées. Je dois être prêt à sortir de la boucle dans laquelle je suis enfermé, pour découvrir toujours quelque chose de plus grand, de plus surprenant. Je dois arrêter mes pensées et écouter, laisser Dieu libre et ne pas essayer de l’enfermer dans mes sécurités et mes lois.

C’est alors que vient la « méditation du cœur ». Au-delà de l’imagination et de la sensibilité. Là où s’enracinent les bonnes habitudes et les vertus qui s’acquièrent avec effort et persévérance. Parce que la Parole s’enracine profondément en moi, quand je la mets en pratique une fois, et encore, et encore…

Appliqué à la vie conjugale

Pierre : As-tu remarqué qu’il y a certaines habitudes qui se sont installées en nous et qui se répètent toujours de la même manière ? C’est le cas pour les bonnes et les mauvaises habitudes. Ce que je constate, c’est qu’il faut s’efforcer de transformer les mauvaises habitudes en bonnes par l’effort et la persévérance.

Jeanne : Oui, les mauvaises habitudes sont comme des cercles vicieux, mais sans le « comment ». Par exemple : tu parles à ta maman au téléphone et tu lui dis que nous allons déjeuner avec elle dimanche. Quand tu raccroches, je te dis que tu aurais dû m’en parler d’abord. Tu me dis que nous avions convenu d’y aller dimanche et je te dis qu’il faut le reconfirmer au cas où il y aurait un inconvénient. Et on commence à se disputer, jusqu’à ce qu’on finisse par s’offusquer tous les deux. Enfin, c’est comme ça pour toutes les situations. Que l’on défende sa famille, que l’on ne descende pas les poubelles, que l’on amuse les enfants au moment de les coucher… C’est toujours la même chose ! C’est à nous de briser ce cercle vicieux et d’arrêter de nous faire du mal. Il suffit de mettre l’Évangile dans nos actions et le résultat changera sûrement.

Jorge : Bien sûr. Notre bonheur dépend de nous. Nous devons nous engager fortement pour que la grâce puisse agir.

Vierge Marie,

Combien je dois encore lutter pour être vraiment fidèle et pour que la Parole s’enracine en moi. Tu m’aideras sûrement. J’aime que tu sois ma Mère. Sois bénie.

Saint service. Commentaire pour les époux : Luc 8,1-3.

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EVANGILE
« Les femmes allaient avec eux et les servaient en prenant sur leurs ressources. »
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 8,1-3.

En ce temps-là, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient,
ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons,
Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources.

Saint service.
Quelle grande dignité que celle de ces femmes qui ont accompagné Jésus pour le servir avec leurs biens. Puissions-nous être n’importe laquelle de ces saintes ! De nos jours, servir semble être dévalorisant, surtout pour les femmes. Ce qui semble être digne, ce sont les postes qui sont classés comme importants : Diriger, commander, contrôler. De moins en moins de personnes cuisinent, font le ménage ou nettoient la maison, car ces tâches sont laissées aux « non qualifiés ». Il semble que l’on ne soit utile que si l’on « apporte de la valeur », c’est-à-dire si l’on génère des bénéfices économiques par son travail. Et l’amour ? N’est-il pas suffisamment qualifié ?
C’est triste, non ? Parce que ces tâches « non qualifiées », accomplies avec tant d’amour, ont fait de ces femmes des saintes. Jésus aussi n’est pas venu pour être servi, mais pour servir. Le royaume de Dieu consiste à se servir les uns les autres, chacun avec ses propres biens, parce que servir rend digne et sanctifie, quel que soit le travail.

Appliqué à la vie conjugale
Marthe : Chéri, que dirais-tu de renoncer aux plats pré-cuisinés et à l’habitude de manger n’importe quoi ? Je veux mettre mes dons à ton service et au service de nos enfants.
Marc : Je pense que c’est super. Je ne suis pas très doué pour la cuisine, mais je veux apprendre avec toi. D’ailleurs, je peux te servir d’aide cuisinier et nous pourrons cuisiner ensemble, ça te va ?
(Une semaine plus tard)
Marc : Chérie, j’adore cette nouvelle idée de cuisiner ensemble tout en discutant et en s’aidant mutuellement. J’adore faire le ménage avec toi et mettre beaucoup d’amour pour bien le faire.
Marthe : Ce genre de tâches est idéal pour comprendre ce qu’est l’amour. C’est un antidote à l’orgueil. Hey, et en plus, tu es un vrai chef cuistot ! Hahaha !
Marc : Je t’ai surpris avec le canard à l’orange, n’est-ce pas ?
Marthe : Il nous a fallu deux heures pour nettoyer la cuisine après, mais oui. Le canard était délicieux.
Marc : Hahaha. C’est vrai, je dois faire attention à ne pas sortir trop de casseroles. Je sors le linge et tu m’aides à l’étendre ?
Marthe : Avec toi, avec plaisir.

Vierge Marie,
Puissions-nous nous servir les uns les autres grâce à nos dons. Nous les avons reçus de Dieu pour pouvoir les donner à notre tour. Louons Dieu.

Commentaire pour les époux : Mathieu 9, 9-13

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ÉVANGILE

Suis-moi ! Il se leva et le suivit

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu 9, 9-13

 

En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

Parole du Seigneur

 

Commentaire

Qui sont les pécheurs ? Nous qui sommes infidèles à l’amour de Dieu. Nous qui trahissons sa confiance. Ceux à qui Dieu a donné une grande dignité et qui la piétinent en voulant suivre leur propre chemin.

Eh bien, le Seigneur a eu et a pitié de moi, il m’appelle, il m’invite à sa table, il a la grandeur de se livrer pour moi. Mais n’étais-je pas le traître ? Oui, mais c’est pour cela qu’il sait que j’ai davantage besoin de lui. Voyons ce que je fais maintenant quand mon époux me trahit….

 

Appliqué à la vie conjugale :
Lucie : Je t’ai fait confiance, je t’ai confié mes secrets et tu les utilises contre moi.

Julien : Ecoute, tu l’as fait aussi la fois où tu as dit à ma maman que j’avais dit qu’elle était une emmerdeuse parce qu’elle appelait beaucoup.

Lucie : Ne t’inquiète pas, je ne veux pas te reprocher quoi que ce soit. Je veux continuer à te faire confiance parce que je t’aime.

Julien : Vraiment ? Quelle belle leçon d’amour ! J’espère être à la hauteur de ta confiance. Cette décision doit venir de Dieu, car seul Dieu aime ainsi.

 

Vierge Marie,

L’amour miséricordieux est l’amour de Dieu, et Il s’active précisément face à la trahison et à l’infidélité. Je veux être un enfant de Dieu, Vierge Marie. Donne-moi la force de l’être. Louons Dieu.