Evangile du Jour
Dieu ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu.
Évangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »
Parole du Seigneur
Sortir à sa rencontre.
Quelle espérance et quelle joie nous procurent ces paroles de Jésus, de savoir qu’il est venu au monde pour nous sauver tous, et tout particulièrement les âmes les plus perdues. Celles là m dont il se réjouit tant lorsqu’elles lui ouvrent leur cœur et retrouvent le chemin qui les ramène à la maison du Père.
Et nous, sommes-nous conscientes que nous sommes les instruments du Seigneur lorsque notre mari se perd et s’éloigne du troupeau ? Comment réagis-je lorsque mon mari est aveuglé par son péché ? Est-ce que je pars rapidement à sa rencontre, animée par le désir de consoler Jésus en collaborant à son plan de salut, ou est-ce que je perds patience, je le juge, je le fuis… ?
Jésus va chercher cette brebis, il n’attend pas qu’elle revienne, mais il part à sa rencontre et c’est ce que nous devons faire avec nos maris : nous donner sans mesure, malgré les circonstances, car c’est lorsque mon mari le mérite le moins que Jésus a le plus besoin de moi.
Appliqué à la vie conjugale :
Depuis quelque temps, Loïc est très stressé au travail et, quand il rentre à la maison, il décharge son stress sur Lauriane.
Depuis quelque temps, Loïc est très stressé au travail et, quand il rentre à la maison, il décharge son stress sur Lauriane.
Loïc : Bonsoir, je suis rentré ! Le dîner est prêt ? Je suis vraiment fatigué, je ne vais pas tenir longtemps comme ça, je suis lessivé.
Laurianne : (pense en elle-même) Le voilà reparti avec sa mauvaise humeur ! Tous les jours, c’est pareil. Je vais m’enfermer dans la cuisine préparer quelque chose, comme ça il ne me dérangera pas.
Le soir, au moment de la prière conjugale.
Loïc : Seigneur, je te demande de m’aider à être doux et humble, mais tu vois bien que je suis complètement dépassement par mon travail en ce moment. Je te prie pour que tu viennes me chercher, comme cette brebis perdue de l’Évangile d’aujourd’hui, je veux revenir vers toi mais j’ai besoin de ton aide.
Lauriane : Seigneur, aujourd’hui, tu me montres que tu veux que je sois ta médiatrice auprès de Loïc, tu veux que j’aille à sa rencontre en ton nom, en lui donnant mon affection et mon sourire… tu veux que, lorsqu’il rentre à la maison fatigué et de mauvaise humeur, je ne me cache pas, mais que je l’accueille pour qu’il se sente aimé de toi à travers moi. Pardonne-moi, Seigneur, car souvent je fais l’inverse… je fuis et je le laisse seul. Je te demande de m’aider à persévérer sur le chemin de l’amour désintéressé.
Loïc: Je t’aime Lauriane, mon ange, tu es le moteur de ma vie.
Vierge Marie,
Nous te demandons, de pouvoir être tes gardiens et de rester toujours à tes côtés.
Gloire au Seigneur qui prépare nos cœurs à son arrivée !
