Archives mensuelles : mars 2025
Avec quel empressement – Commentaire pour les époux : Luc 15, 1-3. 11-32
EVANGILE
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc 15, 1-3. 11-32
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” Il se leva et s’en alla vers son père.
Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.” Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer.
Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !”
Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »
Parole du Seigneur
Avec quel empressement
Seigneur, quand je lis cet Évangile, je peux me concentrer sur le caractère méprisable du fils qui demande l’héritage pour son égoïsme, et sur le caractère méprisable du fils aîné pour son ingratitude et son manque de compassion à l’égard de son frère. Toi, par contre, tu mets l’accent sur l’empressement à le retrouver et la grande joie de pouvoir le sauver.
Cela me remplit d’espoir de savoir avec quel empressement tu m’attends les bras ouverts quand je suis loin de toi et avec quel empressement tu partiras à ma recherche pour te remplir de la joie de m’avoir sauvée. Merci Seigneur de m’aimer autant. Comme tu es grand. Tu es saint, Seigneur, loué sois-tu !
Appliqué à la vie conjugale
Alban : Peux-tu imaginer que lorsque tu t’es éloigné de moi, mon seul empressement ait été de venir à ton secours avec amour ?
Je pense que cette attitude me rendrait vraiment semblable à Dieu.
Florence : Ce n’est qu’avec l’amour de Dieu que tu peux réagir ainsi. Surtout qu’à ce moment-là, je ne t’aurais sûrement pas accueilli, mais j’aurais continué à te rejeter.
Alban : Ouf ! Maintenant je vois clairement que seul l’amour de Dieu est capable de réagir en aimant de cette façon. Je vois que je dois être très proche de Lui. Qu’est-ce que je dis ! Pas très proche, mais… être en Lui. Il peut t’aimer ainsi à travers moi.
Vierge Marie
Bien que je sois perdu, prends-moi dans ton cœur pour que je puisse être dans Son cœur et dans le cœur de mon époux ou de mon épouse. Merci, Sainte Mère.
Pour ton honneur, Seigneur ! Commentaire pour les époux : Luc 18, 9-14
Attentifs au don – Commentaire pour les époux : Marc 12, 28b-34
EVANGILE
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc 12, 28b – 34
En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.
Parole du Seigneur
Attentifs au don
Dans l’Évangile d’aujourd’hui, lorsque le Seigneur répond au scribe, il commence par dire « Écoute, Israël », puis il poursuit par « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur… ». La première chose à faire est donc d' »écouter » combien Dieu m’aime, afin de pouvoir répondre à Celui qui m’aime par-dessus tout en l’aimant de la même manière.
Nous devons apprendre à écouter, car c’est en écoutant que l’on sait, et c’est en sachant que l’on peut aimer. La Parole nous aide à écouter Dieu et à le connaître. C’est le premier moyen, d’où l’importance de la prière. Mais tout au long de la journée, je peux être en mode « écoute de Dieu », attentif à tous les dons que je reçois de Lui. Je découvre un Père qui est en tout et en chacun, qui fait des miracles pour moi chaque jour, et je tombe de plus en plus amoureux de Lui. Ma réaction immédiate sera de répondre à cet amour comme Il veut que je réponde, c’est-à-dire en aimant mon époux comme Il m’aime. Puis, mes enfants, ma famille, mes amis….
L’exercice d’aujourd’hui consiste à être « attentif au don » de Dieu à chaque minute. Vous verrez comment votre journée changera.
Appliqué à la vie conjugale
Charles : Je me suis réveillé ce matin, dans un lit, merci Seigneur de m’avoir donné un endroit chaud et confortable pour me reposer. A côté de moi, il y avait mon épouse, qui s’est réveillée presque en même temps que moi. Merci Seigneur de m’avoir donné une de Tes filles, pour que je puisse vivre avec elle un amour de communion, comme celui que Tu vis. Je me lève et me lave. Merci Seigneur de m’avoir donné ce robinet d’eau chaude et claire qui me permet d’être propre à l’extérieur, à l’aise, sentant bon. Une fois habillé, je sors de la chambre et me dirige vers la chambre des enfants. Ils dorment encore. Merci Seigneur de m’avoir donné Tes enfants pour que j’administre Ta paternité sur eux. Je les regarde avec l’affection que j’éprouve à me donner à eux chaque jour, à m’occuper d’eux, à les vêtir, à les éduquer, à construire des hommes et des femmes fidèles à Toi. J’ouvre le frigo et il y a tout ce qu’il faut pour un petit déjeuner en famille. Merci Seigneur pour notre pain, que nous partageons ensemble chaque jour, au milieu des rires, des histoires sur les uns et les autres, des projets pour le dimanche… Puis nous nous préparons pour aller ensemble à la messe. Les enfants mettent du temps à se préparer, nous allons être en retard, merci Seigneur de me donner des occasions de cultiver la patience. Nous arrivons à la messe, un immense merci Seigneur, parce que Tu te donnes à moi, à mon épouse, à mes enfants… pour nous remplir de Toi, de Ton amour, pour faire de nous une partie de Toi. Famille dans l’Esprit… En nous promenant, mon épouse et moi, nous parlions de nos affaires, nous nous embrassions… Merci Seigneur d’avoir cette aide adéquate pour écouter ses préoccupations, pour partager les miennes, pour aider, pour demander de l’aide, en qui je me repose tous les jours….
(Et c’est ainsi que tout le dimanche s’est écoulé…)
Aujourd’hui, j’ai appris à te reconnaître et à t’aimer, Seigneur.
Vierge Marie
J’ai besoin d’être attentif au don à chaque instant. Aide-moi à le voir. Même ce qui me semble négatif, aide moi à faire comme Toi, à garder ces choses dans mon cœur pour découvrir le don. C’est fou ce que Dieu m’aime, il faut juste que j’apprenne à reconnaître Son amour en toute chose et en toute personne. Louons le Seigneur.