Dieu merci, c’est Lui qui juge. Comentaire pour les époux : Luc 6, 36-38

EVANGILE
« Pardonnez, et vous serez pardonnés » 
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6, 36-38
« Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez point, et vous ne serez point jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés ; absolvez, et vous serez absous. Donnez, et il vous sera donné : on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde ; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis ».
Parole du Seigneur.
Dieu merci, c’est Lui qui juge.
On vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis. Et comment dois-je mesurer mon mari ? Parfois, le simple fait d’y penser nous donne des frissons. Si le juge de ma vie était moi-même avec la mesure que j’utilise avec mon mari, je devrais commencer à m’inquiéter très sérieusement. Le Seigneur est très contondant à ce sujet, et très clair. Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés, ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés. Je pense qu’il s’agit d’une phrase à prendre au sérieux, n’est-ce pas ?
Appliqué à la vie conjugale 
Marc : Si mon cœur était le royaume des cieux, je me demande si je t’y aurais admis en ce moment. Je me rends compte que je t’ai un peu banni ces derniers temps et que je mérite donc de ne pas être admis dans le royaume de Dieu. Je le regrette beaucoup, car il me semble que c’est une affaire sérieuse.
Aude : Quelle bonne réflexion, Marc ! Elle m’a beaucoup aidée. Je crois que l’Esprit Saint m’a parlé à travers toi. Il me semble que c’est un Évangile très puissant, à garder très présent à l’esprit dans notre vie quotidienne à partir de maintenant.
Marc : Dieu merci, c’est le Seigneur qui est mon juge et non moi. Je veux t’accueillir à nouveau dans mon cœur, Aude, et te demander pardon pour cet exil si long. Maintenant je m’engage vraiment à t’accueillir et à me donner à toi.
Aude : Merci, Marc. J’ai longtemps souffert de cette distance avec toi, de cette indifférence qui était palpable dans ton cœur, sans explication. J’en suis venue à penser que c’était le sacrifice que Dieu me demandait en ce moment et j’étais prête à m’offrir pour vivre ainsi le reste de ma vie. Et le Seigneur m’a permis de sortir de cette situation. Je remercie Dieu d’avoir eu pitié de moi.
Vierge Marie,
Nous sommes tes enfants et tu veux que nous soyons ensemble. Louons le Seigneur de nous faire comprendre Sa volonté quant au type de relation qu’Il désire entre nous.

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