Archives de l’auteur : Esposos Misioneros
Dans le silence intérieur. Commentaire pour les époux : Jean 7, 40-53
ÉVANGILE
Est-ce de Galilée que vient le Christ ? (Jn 7, 40-53) Ta parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. Ta parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. (cf. Lc 8, 15)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! » D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ? L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? » C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui. Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! » Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! » Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit : « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »Ils lui répondirent : « Serais- tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! » Puis ils s’en allèrent chacun chez soi.
– Acclamons la Parole de Dieu.
L’expéditeur de notre amour. Commentaire pour les époux : Jean 7,1-2.10.14.25-30
EVANGILE
« Voici l’héritier : venez ! tuons-le. »
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 7,1-2.10.14.25-30.
En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer.
La fête juive des Tentes était proche.
Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.
On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ?
Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ?
Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. »
Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas.
Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. »
On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.
Parole du Seigneur.
L’expéditeur de notre amour.
Personne n’attendait un Dieu incarné. En fait, l’endroit d’où il venait était important car, s’il venait vraiment de Nazareth, que pouvaient-ils attendre au-delà des capacités et des limites de tout être humain ?
Mais Jésus ne vient pas de Nazareth. Il devient un homme dans une ville, à un moment donné et dans des circonstances particulières, mais il vient de Dieu, et ses œuvres viennent de Dieu. Maintenant oui, on peut affirmer que c’est le Messie.
Appliqué à la vie conjugale
Alicia : François, crois-tu qu’il soit possible de vivre entre nous un amour semblable à celui de Dieu ?
François : Je pense que la clé est de se demander d’où vient notre union, parce qu’elle conditionne toute notre vie. Si elle vient de la loi civile, je serai limité par tes capacités humaines et par les miennes et conditionné par la législation en vigueur. Je serai un meilleur époux en étant plus empathique, plus serviable, plus attentionné, plus généreux… Je le serai par ma nature. Si je le suis, je serai condamné à l’orgueil de penser que cela dépend de moi. Si je ne le suis pas, je suis condamné à l’échec dans l’amour. Mais si je sais que je suis aimé de Dieu, si notre mariage vient de Lui, alors je dois me fixer des objectifs inatteignables pour les hommes, et je ne serai pas limité par mes capacités.
Alicia : Oui, comme le disait Mère Angélica : » Tes plans, tes projets, tes rêves doivent toujours être plus grands que toi, pour que Dieu ait de la place pour agir « . Et notre mariage est quelque chose de grand, beaucoup plus grand que toi et moi.
François : Exactement. C’est pour ça que notre objectif doit être la charité conjugale, la communion et, en définitive, la sainteté, parce que je sais d’où nous venons et d’où vient notre mariage : de Dieu tout-puissant, tout amour.
Vierge Marie,
Que je n’oublie jamais d’où je viens et qui nous unit, qui est le début et la fin de tout. Que ma vie d’époux soit vécue pour mon époux, mais en Lui et pour Lui. Nous nous consacrons à toi, Mère, pour nous mettre à ton service pour Sa plus grande gloire. Dispose de nos vies, de notre temps et de nos forces. Nous savons que tu sauras les mettre à Son service. Par Jésus Christ notre Seigneur. Amen.
A l’unanimité – Commentaire pour les époux : Jean 5, 31-47
EVANGILE
Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.
Evangile de Jésus Christ selon Saint Jean 5, 31-47
En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai. Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu. Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »
Parole du Seigneur
A l’unanimité.
Il est vrai que Jésus, en tant que Sauveur, en tant que Fils de Dieu, ne parle pratiquement pas de lui-même. Cela semble très important, puisque notre foi est centrée sur le Christ et que nous sommes sauvés en étant en Lui. Pourtant, il ne témoigne pas de lui-même. Il est complètement décentré de lui-même et centré sur le Père et sur nous, comme l’époux amoureux qui ne pense qu’à son épouse.
Appliqué à la vie conjugale
Marc : J’ai pris un cahier et j’ai noté les moments où je pense à moi, dans une autre liste, les moments où je pense à toi, et dans une autre, les moments où je pense au Seigneur. Et sais-tu quel a été le résultat ?
Blandine : Non. Alors, quel est le résultat ?
Marc : Que ma liste l’emporte haut la main ! D’ailleurs, dans ta liste, j’ai classé d’un côté les bonnes choses que je pensais de toi, et de l’autre, les moins bonnes. Et le résultat est pire, par la quantité de fois où j’ai des pensées négatives à ton sujet.
Blandine : Eh bien, ça fait un peu mal. Je croyais que tu m’aimais.
Marc : Je t’aime et je veux t’aimer encore plus. C’est pourquoi j’ai décidé de me pincer et de me faire mal chaque fois que je pense à moi ou que je pense régulièrement à toi. J’ai beaucoup de choses à purifier, Blandine. Parce que tu es la meilleure chose que Dieu m’ait donnée.
Blandine : D’accord, Marc. Pour ne pas me plaindre, je vais faire la même chose. Je vais faire ma propre liste, car peut-être que j’aurai une surprise et que mon amour-propre gagnera aussi haut la main.
Vierge Marie,
Que nous soyons témoins de Lui et qu’Il soit témoin de nous. Qu’il est laid de se défendre et de « vendre » son image aux autres.
Nous préférons nous tourner vers le Seigneur et vers l’amour de notre vie : notre conjoint. Louons Dieu.