Archives de l’auteur : Esposos Misioneros

Les critères de canonisation. Commentaire pour les époux. Matthieu 18, 1-5. 10

ÉVANGILE 
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits
Évangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu
À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »
Parole du Seigneur

Les critères de canonisation.

De tous les aspects de l’enfance spirituelle auxquels Jésus fait référence lorsqu’il nous exhorte à être comme des enfants, l’attitude la plus importante est peut-être la docilité.
Combien je le fais souffrir lorsque je « canonise » mes critères… Car cette attitude m’empêche de continuer à « comprendre » la Parole appliquée à ma vie particulière. Que celui qui le peut comprenne, dit le Seigneur.
Appliqué à la vie conjugale :

Madeleine : Je me rends compte que je me dispute souvent avec toi parce que je manque de docilité, et je vois que la différence entre ceux qui croient et ceux qui ne croient pas, c’est justement cela, la docilité.
André : C’est vrai, nous parlons beaucoup de dire aux couples qui viennent aux retraites d’ouvrir leur cœur, alors que j’ai encore un cœur dur comme du silex.
Madeleine : C’est bien que le Seigneur nous le fasse voir avec la Parole d’aujourd’hui. Cela veut dire qu’il a semé en nous la graine de la docilité, tu ne crois pas ?
André : Eh bien, Seigneur, agis en moi selon ta parole.
Madeleine : Amen.

Vierge Marie,

Nous apprenons la docilité à travers le mariage entre saint Joseph et Toi. Exemple béni. Merci, ma Mère

Le droit des enfants. Commentaire pour les époux : S. Matthieu 17, 22-27

EVANGILE
 
« Ils le tueront, mais Il ressuscitera. Les fils seront exemptés de l’impôt.« 
Evangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu 17,22 -27
Comme Jésus et les disciples étaient réunis en Galilée, il leur dit : « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera ». Et ils furent profondément attristés.
Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent les deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? ». Il répondit : « Oui ». Quand Pierre entra dans la maison, Jésus prit la parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, sur qui perçoivent-ils les taxes ou l’impôt ? Sur leurs fils, ou sur les autres personnes ? ». Pierre lui répondit : « Sur les autres ». Et Jésus reprit : « Donc, les fils sont libres. Mais il faut éviter d’être pour les gens une occasion de chute : va donc jusqu’au lac, jette l’hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes. Prends-la, tu la donneras pour toi et pour moi ».
Parole du Seigneur.

Le droit des enfants
Cet Évangile m’a toujours semblé étrange : quel est le rapport entre la passion du Christ et le fait de payer des impôts ? Jésus nous parle de ses « devoirs » de Fils d’abord et de ses « droits » ensuite. Jésus est Dieu et il vient donner sa vie pour nous. Il est formidable qu’Il se soumette à toutes nos lois. Il s’abaisse et se soumet aux hommes. C’est impressionnant.
Mais aujourd’hui, nous allons nous pencher sur cette scène où Jésus montre qu’Il reçoit la pièce de monnaie du Roi-Père par l’intermédiaire d’un poisson et qu’Il la partage avec Pierre. C’est une manière de dire à Pierre (et à travers lui, à nous tous) : Hé, vous êtes aussi les enfants de mon Père, vous avez les mêmes devoirs et donc, vous pouvez participer aux mêmes droits que moi.
Oui, être fils nous oblige à suivre le Christ et à remettre notre vie entre les mains des hommes, mais parce que nous sommes fils, Dieu nous donne aussi la possibilité de participer aux droits du Fils. Quant à nos dettes terrestres, ne nous inquiétons pas, Dieu y pourvoira. Époux, enfants de Dieu, accédez au devoir que Dieu nous donne d’aimer comme le Fils d’abord, afin de nous élever dans notre mariage d’abord et dans notre vie ensuite. Incroyable !
Appliqué à la vie conjugale

Sarah (mère de Raymond) : Ta femme ne te mérite pas. Pourquoi ne viens-tu pas avec nous quelques jours pour te détacher d’elle ?
Raymond : Tu m’offenses en critiquant ma femme. De plus, tu ne comprends pas que ma mission est de me donner à elle, comme l’a fait mon Maître, dont le Don n’a pas non plus été reconnu.
Sarah – Pardonne-moi Raymond, mais je suis ta mère et cela me fait mal de te voir souffrir. Il me semble que tu devrais lui donner une leçon, pour voir si elle réagit.
Raymond : Non, maman. Je sais que tu veux bien faire, mais ma place est auprès d’elle. Je suis heureux que Dieu me donne la possibilité d’aimer comme Lui, d’être son fils. Il saura m’accueillir, tu verras.
(Et dans cette épreuve, Dieu a rendu ce mari un peu plus saint).

Vierge Marie,

Dans ces situations, j’ai confiance car je t’ai comme Mère et que tu ne me décevras pas. Apprends-moi à être un fils dans le Fils. Amen.

Être séduisant – Commentaire pour les époux : Jean 6, 41-51

EVANGILE

Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. 
Evangile de Jésus Christ selon Saint Jean 6, 41-51

En ce temps-là, les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. » Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? »
Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous. Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi. Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit. Moi, je suis le pain de la vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas.
Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »

Parole du Seigneur

Être séduisant.

Nous sommes l’union indivisible d’un corps et d’une âme. Aujourd’hui, on vénère beaucoup le corps, mais à quoi ressemble notre âme ? Personnellement, je suis beaucoup plus attiré par l’état de l’âme que par l’état du corps. Celui qui se concentre sur son corps veut s’attirer lui-même, celui qui se concentre sur une âme bien nourrie s’attire Dieu. Et moi, je veux être attiré par qui ?
Les régimes alimentaires du corps sont variés en fonction de l’objectif qu’ils poursuivent. Certains sont plus énergiques, d’autres plus sains, d’autres plus exquis… dans la nourriture de l’âme, le menu est unique, et il s’appelle Christ. Il n’y a rien d’autre que Lui pour remplir l’âme. De la nourriture du corps dépend la vie terrestre, et de la nourriture de l’âme dépend la vie éternelle.
Comme l’a dit saint Jean Paul II, nous découvrons que l’invisible nous détermine plus que le visible. Le mariage est une relation d’amour, et en tant que telle, c’est une relation plus conditionnée par l’état de l’âme que par le corps, bien qu’il soit habituel de se concentrer davantage sur le corps dans la relation entre l’homme et la femme. Mais le mariage est beaucoup plus conditionné par l’âme que par le corps, et la meilleure nourriture pour le mariage est l’Eucharistie.
Époux/épouses, fortifiez votre âme et vous verrez comment votre relation conjugale s’améliorera.

Appliqué à la vie conjugale

Etienne : Beaucoup de gens me demandent ce que nous avons fait pour réparer notre mariage et le vivre maintenant comme quelque chose de nouveau.
Marguerite : Et que leur réponds-tu ?
Etienne : Bien sûr, nous avons dû faire des efforts, mais ce qui a changé notre mariage, c’est d’y introduire la grâce de Dieu. Quand nous avons commencé à vivre l’Eucharistie tous les jours, c’est ce qui a commencé à nous transformer.
Marguerite : Notre mariage est passé de quelque chose de presque exclusivement corporel et terrestre à un plan qui a incorporé la chose la plus importante : le spirituel. Notre simple attirance est devenue la force de l’Esprit Saint, qui seul peut nous unir. Depuis que le Seigneur est présent dans notre mariage, tout ce qui est humain est enveloppé d’un halo divin qui le magnifie, l’embellit et le rend plus fort que la mort.

Vierge Marie,

Quel cadeau de Dieu que de pouvoir recevoir le Christ dans l’Eucharistie. Il nous transforme et fait toutes choses nouvelles. Par le Christ, avec Lui et en Lui, à toi, Dieu le Père tout-puissant, dans l’unité du Saint-Esprit, tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles. Amen.

Parcimonieusement ? Commentaire pour les époux : Jean12, 24-26

ÉVANGILE

« Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera » (Jn 12, 24-26)
Alléluia. Alléluia. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, dit le Seigneur, il aura la lumière de la vie. Alléluia. (cf. Jn 8, 12bc)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.  Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.
Parcimonieusement ? 
Il y a une phrase de Saint Paul aux Corinthiens qui est en rapport avec cet Evangile, et qui me paraît excellente pour le mariage : celui qui sème avec parcimonie récoltera peu, et celui qui sème abondamment récoltera en abondance.  C’est ainsi qu’est l’amour conjugal : tu donnes ou tu te donnes ? Jusqu’au point où, si je ne me donne pas, je ne donne pas de fruit, et si je me donne, je donne beaucoup de fruit.
Mais la première phrase de St Paul ne se termine pas là, elle continue ; voyez comme elle est bien dite : « chacun donne ce que son cœur lui commande, non pas dans le déplaisir ni par la force, Dieu aime ‘celui qui donne dans la joie’.  Nous savons tous ce que veut dire ‘se donner par la force’, en résistant dans le fond, et cela, tôt ou tard, se ressent dans notre relation.  Je ne trouve pas de joie en me donnant ? C’est parce que je n’ai pas découvert la beauté et la grandeur du mariage.  Est-ce que je veux vire un mariage beau et grand ? Alors, je dois me donner dans la joie.

Appliqué à la vie conjugale : 
Albert : quand je me suis marié, j’ai fait tout pour rendre mon épouse heureuse et pour bien prendre soin et bien éduquer mes enfants. J’ai découvert à quel point c’était dur.  J’ai découvert mon égoïsme.  Je continue à lutter au jour le jour pour me donner complètement et ainsi arrêter de me regarder.
Susanne : j’ai épousé un homme austère, qui veillait à ce qu’on ne jette pas de la nourriture et qu’on n’achète rien d’inutile.   Au début, ça me gênait qu’il se plaigne, et puis j’ai découvert que j’étais capricieuse et que je n’étais pas capable d’estimer ce que j’avais.  Alors je me suis laissé emporter par lui, pour apprendre à apprécier les biens que Dieu nous donne. Maintenant, je n’ai plus besoin d’autant qu’avant et petit à petit, je me libère. 
Albert : moi, j’ai beaucoup de tempérament, et j’ai besoin d’avoir raison.  Je me suis rendu compte que mon épouse en souffrait beaucoup, mais je me fâchais souvent.  Je me suis mis à faire beaucoup d’efforts pour ne pas la blesser.  Je contrôle de plus en plus mes pulsions, je suis maître de mes actes, et être avec elle me rend plus doux et m’apporte toujours plus de paix.
Susanne : ma foi était très spirituelle, j’aimais être avec le Seigneur, mais ensuite à la maison, je ne supportais pas les défauts de mon époux. J’ai réalisé qu’en réalité je ne suivais pas le Christ, je cherchais ma propre complaisance dans la foi. J’ai demandé la miséricorde j’ai fait de mon mieux pour aimer comme le Christ.  Petit à petit, le Seigneur me libère de mon orgueil spirituel.
Les deux : nous rendons grâce à Dieu pour notre mariage, parce qu’il nous aide en permanence à sortir de nous-mêmes pour entrer dans l’autre et ainsi devenir de plus en plus libres de nous donner l’un à l’autre.  Seul celui qui tombe en terre et meurt donne du fruit.  Le mariage est vraiment un chemin de sainteté.

Vierge Marie, 
 
Aujourd’hui je prends conscience que ce n’est qu’en me donnant à mon époux que je donnerai du fruit.  Le Seigneur veut de nous un amour comme le Sien : incarné. Loué soit le Seigneur ! 

Époux de cœur. Commentaire pour les époux : Matthieu 25,1-13.

EVANGILE

« Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre. »
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 25,1-13.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole :
« Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux.
Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes :
les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile,
tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile.
Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.
Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.”
Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe.
Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.”
Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.”
Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.
Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !”
Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.”
Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »
Parole du Seigneur.

Époux de cœur.

L’huile peut être comparée à l’Esprit Saint, qui est l’Amour de Dieu. Celui dont le cœur est toujours prêt à recevoir l’Époux, qui n’est pas distrait par d’autres attractions mondaines, peut se reposer dans le Seigneur, car il sera prêt lorsqu’Il viendra l’épouser.
Mais la conversion du cœur n’est pas quelque chose qui peut se produire du jour au lendemain. Il faut un chemin de purification, de nettoyage des mauvaises habitudes, de détachement du monde, de recherche de Dieu en toute chose et en toute personne, et de tout faire avec la motivation de glorifier Dieu. Notre Mère était la Mère de Dieu dans son cœur avant d’être dans le ventre de sa mère. Nous devons être les épouses de l’Époux dans notre cœur avant que ne vienne le jour de notre mort, le jour où nous ne ferons définitivement plus qu’un avec Lui.

Appliqué à la vie conjugale
Alice : Si l’on t’offrait quelque chose en ce moment, que demandais-tu ? Moi, j’ai besoin de me retirer, d’être seule avec Dieu. D’être remplie de l’amour de Dieu.
Alexandre : Je demanderais de prendre conscience de tout ce que j’ai. De continuer à vivre ma vie quotidienne, dans les mêmes circonstances, avec les mêmes personnes, avec les mêmes difficultés, mais de comprendre que toutes ces circonstances sont des moyens de me détacher. Ce qui me gêne, me gêne justement à cause de ma concupiscence, et je dois le laisser là, me gêner, jusqu’à ce que je purifie mon cœur pour l’amour de toi et de Dieu.
Alice : Je crois que les deux choses sont complémentaires et qu’elles purifient toutes les deux notre cœur. Nous avons besoin d’ascétisme et de mysticisme. De souffrance purificatrice et de grâce rédemptrice.
Alexandre : Alors aidons-nous l’un l’autre à y parvenir, d’accord ?
Alice : OK. Je t’aime et je veux le meilleur pour toi.
Alexandre : Et moi pour toi.

Vierge Marie,
Aide-nous à purifier nos cœurs et à les préparer, par notre mariage, au grand moment de l’union avec le Christ. Nous te le demandons par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.