Evangile de Jésus-Christ Matthieu 15,1-8.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage.
Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite.
Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.
Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »
Porter du fruit ? Seulement en Lui.
Aujourd’hui, le Seigneur nous rappelle quelque chose d’essentiel : nous rendons gloire à Dieu si nous portons du fruit, et nous ne portons du fruit que si nous restons en Lui.
Combien de fois, par orgueil ou par suffisance, nous agissons par nous-mêmes, cherchant à faire bonne figure, à produire des résultats, à imposer nos critères… Mais ces jours-là sèchent, ils ne comptent pas pour l’éternité. Sans le Christ, nos œuvres sont des branches coupées : elles se dessèchent et brûlent. Demeurer en Jésus, c’est vivre dans la prière constante, pas seulement quelques minutes pour Dieu, mais toute la journée (parce qu’elle lui appartient) ; c’est vivre dans l’Église, dans les sacrements, dans la Parole, c’est choisir chaque jour de porter du fruit pour Dieu ou pour le monde.
La question est claire : quels fruits veux-tu porter, pour qui vis-tu ?
Aujourd’hui, demandons-nous si nous restons en Lui et portons donc du fruit ou si nous agissons de manière autosuffisante, en nous laissant guider par nos propres critères qui ont été guidés par le monde.
Appliqué à la vie conjugale
Anne : (réfléchissant…) Cette fois, je ne vais pas le laisser faire. Il se moque toujours de moi devant les gens et je n’en peux plus. Aujourd’hui, je vais dormir chez mes parents ! (Après quelques minutes, elle continue à réfléchir) La vérité, c’est que je vois bien que je suis très nerveuse. Avant de lui en parler, je vais aller voir notre Seigneur pour qu’Il me donne un peu de tranquillité.
(Dans la prière avec le Seigneur, elle reçoit cette parole : Ne te laisse pas influencer par le malin. Raphaël n’est pas parfait, mais toi non plus. Je t’aime, malgré tes imperfections. Décide d’aimer Raphaël, même dans cette situation. De ton renoncement, j’obtiendrai de grandes choses).
Raphaël : (rentrant à la maison) Chérie, je suis à la maison. Peux-tu descendre me chercher une bière dans le salon ?
Anne : (Ouvre la porte du salon en bas et…)
Tous les amis : Félicitations Anne ! (Ils s’étaient réunis pour célébrer une fête surprise préparée par Raphaël) Tu es la meilleure !
Raphaël : La vérité, c’est que je suis fou amoureux de toi. Quelle chance j’ai…
(Et Anne a réalisé, à ce moment précis, ce qui l’avait inspirée, à savoir que le Seigneur fait de grandes choses lorsqu’elle s’unit à Lui).
Vierge Marie,
Accorde-moi de ne jamais être séparé de ton Fils. Je sais qu’Il est ce cep, et que la prière est ce qui m’unit à lui. Louons-Le à jamais.