Archives mensuelles : février 2025

Elle n’aurait pas sa place – Commentaire pour les époux : Luc 6, 27-38

EVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc 6, 27-38

En ce temps-là, Jésus déclarait à ses disciples : « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants.
Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »

Parole du Seigneur

Elle n’aurait pas sa place.

Le Seigneur nous demande d’aimer même les injustes terrestres pour ressembler au Père, qui est bon avec les méchants et les ingrats. Et Dieu merci qu’il en soit ainsi, sinon je n’aurais pas de place dans Son cœur. Il ne me demande rien qu’Il ne fasse avec moi. Alors, s’il m’est pénible d’aimer ceux qui sont injustes envers moi, je dois me rappeler que j’ai besoin qu’Il m’aime ainsi. C’est une nécessité, pas un caprice.
Appliqué à la vie conjugale
André : Notre foi est très exigeante, n’est-ce pas, Marie ? Aimer celui qui me hait, c’est trop. Je pourrais dire :  » Ne déteste pas celui qui te fait du tort « , mais devoir l’aimer en plus, c’est beaucoup.
Marie : Est-ce que tu te souviens du mal que nous nous sommes fait hier ? Nous nous sommes compors comme de vrais ennemis, n’est-ce pas, André ?
André : C’est vrai, nous avons été très durs l’un envers l’autre.
Marie : Eh bien, toute cette dureté, nous la lancions au Cœur de Jésus, parce qu’Il est dans notre mariage. Et comment a-t-Il réagi ?
André : Nous nous sommes confessés et Il nous a tout pardonné d’un seul coup, sans la moindre plainte ni le moindre reproche.
Marie : Il nous a enveloppés de son amour miséricordieux et nous a rendu la paix, n’est-ce pas ? Après que nous l’ayons trahi dans notre sacrement.
André : C’est exact.
Marie : Et ne devrions-nous pas faire la même chose lorsque l’autre me juge injustement ou me fait des reproches ou me méprise ?
André : Oui, nous devons le faire.
Marie : C’est vrai.
André : Merci Marie. Donnons-nous l’un à l’autre l’Amour que nous recevons de Lui.

Vierge Marie

Parce qu’il y a le péché, il y a la miséricorde de Dieu. Puissions-nous nous aimer les uns les autres avec elle. Louons le Seigneur qui nous aime quand nous nous faisons son ennemi.

Tu imagines si on ne L’avait pas ? Commentaire pour les époux : Matthieu 16, 13-19

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? »
Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur demanda :
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.
Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre
sera délié dans les cieux. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Tu imagines si on ne L’avait pas ?

Aujourd’hui en Espagne, on fête la Chaire de Saint Pierre.  D’une part, cela suscite notre admiration, que Dieu confie aux hommes les lois de l’Eglise et l’interprétation de l’Evangile dans la personne du Pape, et d’autre part, la reconnaissance du Pape comme pasteur de l’Eglise à qui nous devons fidélité.  Comme c’est important pour nous de pouvoir nous référer à la doctrine de l’Eglise pour ne pas nous tromper de chemin.

Appliqué à la vie conjugale : 

Jean : il ne s’agit pas de savoir ce que toi tu penses ou ce que moi je pense, il s’agit de ce que dit la doctrine de l’Eglise.
Sophie : comme c’est bon de pouvoir nous unir dans la vérité et la volonté de Dieu. Ainsi, il ne peut y avoir de rupture entre nous.
Jean : Quelle bénédiction de pouvoir compter sur notre mère la Sainte Eglise ! Tu imagines si on ne L’avait pas ? nous serions à la merci de l’interprétation des uns et des autres. Prions pour le Pape, qui est chargé par Dieu de la gouverner et de la conduire à Lui.
Sophie : waouw ! quel don et quelle responsabilité ! il faut beaucoup prier pour Lui.

Vierge Marie, 

Merci d’être la Mère de l’Eglise ! nous nous soumettons à Elle ! Bénie soit notre Mère l’Eglise ! 

Monstre culbuto – Commentaire pour les époux : Marc 8, 34–9, 1

EVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc 8, 34 – 9, 1

En ce temps-là, appelant la foule avec ses disciples, Jésus leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera.
Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier si c’est au prix de sa vie ? Que pourrait-il donner en échange de sa vie ?
Celui qui a honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges. »
Et il leur disait : « Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le règne de Dieu venu avec puissance. »

Parole du Seigneur

Monstre culbuto

L’imbattable, c’est l’amour de soi. Comme il est difficile de se renier soi-même…. Parfois, on semble l’obtenir par la grâce de Dieu, et puis soudain, à l’improviste, il s’élève au-dessus de lui-même et s’érige à nouveau en roi.
L’amour de soi est comme un monstre culbuto
Il ne peut être vaincu que par l’amour. Ce n’est qu’avec l’amour de Dieu qu’il peut gagner. Lorsque j’aimerai Dieu et mon conjoint plus que moi-même, je serai un bon disciple, car je pourrai me donner pour lui ou elle sur la croix, par amour, et suivre ainsi le Seigneur.
Veux-tu vaincre ton amour-propre ? Aime davantage le Seigneur et aime davantage ton conjoint.

Appliqué à la vie conjugale

Nathalie : Charles, m’aimes-tu plus que toi-même ?
Charles : Je dirais que je veux t’aimer plus que moi, mais il m’arrive encore de me faire passer en priorité par rapport à toi. Il y a encore des moments où je pense plus à moi qu’à toi. Il m’arrive encore de te blesser pour me défendre, Nathalie.
Nathalie : C’est la même chose pour moi. Parfois, je me défie de mon amour-propre, mais lorsqu’on me porte sur les nerfs…. Et toi, que penses-tu que nous devrions faire ?
Charles : Je pense que nous devrions rester fidèles à la prière tous les jours et faire des exercices de don mutuel pour tomber plus amoureux l’un de l’autre.
Nathalie : D’accord, je te suis !

Vierge Marie

Nous voulons être les disciples de ton Fils. Laisse-nous Le suivre, s’il te plaît. Nous l’aimons, mais nous voulons l’aimer davantage. Nous nous aimons l’un et l’autre, mais nous voulons nous aimer encore plus. Merci, Sainte Vierge Marie

D’accord, mais je ne comprends pas. Commentaire pour les époux. Marc 8,27-33

Évangile.

« Tu es le Christ. Il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup »

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (8,27-33)

En ce temps-là, Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qui suis-je ? » Ils lui répondirent : « Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. » Et lui les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre, prenant la parole, lui dit : « Tu es le Christ. » Alors, il leur défendit vivement de parler de lui à personne. Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite. Jésus disait cette parole ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches. Mais Jésus se retourna
et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »

Parole du Seigneur

            
D’accord, mais je ne comprends pas.

Parfois, il peut nous sembler que la façon d’aimer notre conjoint ou nos enfants est de chercher un moyen d’alléger ou de supprimer leur souffrance, mais si c’était une croix voulue par Dieu pour notre propre rédemption ou celle des autres ? Soyons prudents face à la souffrance de nos proches. Cherchons le « pourquoi » de Dieu et non nos critères humains, car nous pourrions participer à une tentation qui les éloignerait du chemin du Seigneur.

Appliqué à la vie conjugale :

Carmen : Le Seigneur me demande de jeûner de l’amour-propre en ne me défendant pas.
Luc : Oui, mais ce que ma sœur t’a dit est très injuste. Ils vont penser que tu les évites. 
Carmen : Qu’ils pensent ce qu’ils veulent de moi.
Luc : Eh bien, je vais leur parler.
Carmen : Non, mon époux. S’il te plaît, respecte la volonté de Dieu. Il veut que je jeûne de l’amour propre en ne me défendant pas et c’est le chemin. Ne sois pas celui qui me tente, s’il te plaît.
Luc : D’accord, d’accord. Mais je ne comprends pas.

Vierge Marie,

Acceptons les croix que Dieu permet pour nous et pour nos proches comme un moyen de suivre le Christ. Il est le Seigneur.

La guérison, un processus. Commentaire pour les époux : Marc 8,22-26.

EVANGILE

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 8,22-26.

En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent à Bethsaïde. Des gens lui amènent un aveugle et le supplient de le toucher.
Jésus prit l’aveugle par la main et le conduisit hors du village. Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait : « Aperçois-tu quelque chose ? »
Levant les yeux, l’homme disait : « J’aperçois les gens : ils ressemblent à des arbres que je vois marcher. »
Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l’homme ; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté.
Jésus le renvoya dans sa maison en disant : « Ne rentre même pas dans le village. »

Parole du Seigneur.

La guérison, un processus.

Toute guérison a un processus, et l’une des raisons fondamentales de ce processus est le manque de foi. Bethsaïda était un endroit où il y avait un manque de foi. Jésus a déjà dit : « Malheur à toi, Chorazin, malheur à toi, Bethsaïda…. ».
C’est à cause du manque de foi des habitants que Jésus a emmené l’aveugle hors du village pour faire le miracle. A cause du manque de foi de cet aveugle, il ne l’a pas guéri dès le début, mais Il lui a permis de voir quelque chose afin d’augmenter sa foi, et lorsque sa foi a été augmentée, il a pu le guérir complètement.
Que le manque de foi dans le Seigneur ne ralentisse pas notre processus de guérison.

Appliqué à la vie conjugale

Xavier : J’ai un vice installé dans mon cœur, c’est le manque de patience.
Ludivine : Oui, a qui le dis-tu… j’en souffre tous les jours, parce qu’il t’est difficile de supporter mes limitations…. Mais j’ai la foi que le Seigneur te guérira.
Xavier : C’est le problème, Ludi, je n’ai pas la patience d’attendre cette guérison.
Ludivine : C’est donc le poisson qui se mord la queue. Hahaha.
Xavier : C’est exactement ça.
Ludivine : Ne t’inquiète pas, demande-Lui avec foi et moi, je donnerai la patience qui te manque.
Xavier : Hahaha. D’accord.

Vierge Marie,

Quelle impatience nous avons dans notre processus de sanctification. Donne-nous l’espoir dont nous avons besoin. Loué soit notre Sauveur.