Archives mensuelles : mars 2024

Fils de la vie. Commentaire pour les époux : Jean 5,17-30

EVANGILE
« Voici l’héritier : venez ! tuons-le. »
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 5,17-30.
En ce temps-là, après avoir guéri le paralysé un jour de sabbat, Jésus déclara aux Juifs : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. »
C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu.
Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement.
Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des œuvres plus grandes encore, si bien que vous serez dans l’étonnement.
Comme le Père, en effet, relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils, lui aussi, fait vivre qui il veut.
Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger,
afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé.
Amen, amen, je vous le dis : qui écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé, obtient la vie éternelle et il échappe au jugement, car déjà il passe de la mort à la vie.
Amen, amen, je vous le dis : l’heure vient – et c’est maintenant – où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront.
Comme le Père, en effet, a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir, lui aussi, la vie en lui-même ;
et il lui a donné pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme.
Ne soyez pas étonnés ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ;
alors, ceux qui ont fait le bien sortiront pour ressusciter et vivre, ceux qui ont fait le mal, pour ressusciter et être jugés.
Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. »
Parole du Seigneur.
Fils de la Vie.
Si le Seigneur ne peut rien faire de Lui-même, je peux encore moins. Ce n’est pas à moi de juger, car je ne le ferai pas en Son nom et cela me conduirait à une résurrection de jugement. Je me contenterai donc d’écouter Sa Parole, de me tourner vers Lui et de faire ce qu’Il dit. C’est ainsi que le Seigneur me donnera une résurrection de Vie.
Appliqué à la vie conjugale 
Jules : Elle me voit très mal et qu’elle n’arrête pas de me faire des reproches.
Caroline : C’est ce que le diable veut que tu regardes, pour que tu la juges et qu’ainsi tu sois jugé à ton tour. Il vaut mieux regarder le Seigneur et ne pas détourner ton attention de Lui.
Jules : Tu as raison. Si je continue comme ça, je vais focaliser mon regard sur le mal qu’elle fait, je ne Le regarderai pas Lui, et je me perdrai. Je veux être un fils de la Vie et non du jugement et de la mort.
Caroline : Aime comme Lui et tu seras en Lui et Il sera en toi.
Vierge Marie,
Comme il est facile de s’écarter du chemin. Merci de nous ouvrir les yeux et de nous permettre de recentrer notre regard sur le Seigneur. Louons-Le à jamais.

Attentifs à la grâce. Commentaire pour les époux : Jean 5, 1-16

ÉVANGILE 

Aussitôt l’homme fut guéri.

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean

À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. […]
Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? »
Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. »
Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” » Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? » Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.»
Parole du Seigneur

Attentifs à la grâce.

Comme le paralytique, il nous faut être attentifs au moment où le Seigneur remue l’eau pour réagir aussitôt. Le Seigneur viendra à notre secours s’il voit notre désir de conversion. Il nous donnera la grâce suffisante à chaque moment. Il s’est engagé dans notre sacrement, qui possède en lui la grâce qui guérit.
Aujourd’hui, a nouveau je regarde la piscine de l’humilité, celle que je regarde depuis le bord parfois. Mais aujourd’hui, je sens la main du Seigneur qui touche mon épaule par derrière et de cette voix qui transforme, il me dit : « Lève-toi, prends ton amour-propre et reprends ton cheminement spirituel ». Mais bien entendu, s’il est difficile d’acquérir l’humilité, il est encore plus difficile de la conserver. C’est pour cela que le Seigneur me redit : Va et ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire
Appliqué à la vie conjugale :
Marie : C’est si bon de vivre à tes côtés en ce moment. Rien qu’en une journée, tu as  tellement fait de choses bonnes, tu as réussi à reconqérir mon coeur. C’est fou comme tu as  grandi en capacité de don et de service, alors qu’avant tu avais une telle exigence avec moi et tu m’opprimais…
Albert: Oui, Marie. Je suis bien conscient de ma tendance à être mauvais, à être perfectionniste, à contrôler tout ce que tu fais, à tirer la gueule quand quelque chose n’est pas fait comme je le veux… à faire des commentaires déplacés. Lorsque je médite sur l’humilité, je prends conscience de tout le chemin qu’il me reste à parcourir, et que c’est tout ce dont tu as besoin. Mais je demande chaque jour au Seigneur qu’il transforme mon cœur, et qu’il m’aide à ne plus te faire subir tout ce que je t’impose. Je veux t’aimer, Marie.
Marie : Merci, Albert. Cela me console vraiment de savoir que tu es pleinement conscient de ce désordre et que tu désires vraiment que le Seigneur transforme ton cœur. Mon défaut à moi c’est la sensualité, je vais donc demander au Seigneur qu’il me guérisse moi aussi. Mais aussi qu’il m’aide à me donner à toi quel que soit ton comportement. Mon amour pour toi ne peux pas dépendre de tes actes. 
Albert : Seigneur, aujourd’hui nous nous rendons bien compte que tu te rapproches de nous dans l’intention de nous guérir et de nous purifier. Nous attendons avec impatience que tu nous délivre de notre paralysie, mais seulement lorsque tu nous jugeras prêts.
Marie : Amen..

Vierge Marie,

Nous t’aimons et nous voulons être dans ton cœur. Nous demandons au Seigneur que nous puissions y entrer. Merci Seigneur. Louange à Toi..

Parce que je crois, je vois. Commentaire pour les époux : Jean 4, 43-54

ÉVANGILE  

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 4, 43-54 

Jésus, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, partit pour la Galilée. Lui-même avait attesté qu’un prophète n’est pas honoré dans son propre pays. Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin.
Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Vous ne pourrez donc pas croire à moins d’avoir vu des signes et des prodiges ?». Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure !». Jésus lui répond: «Va, ton fils est vivant».
L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, au début de l’après-midi, que la fièvre l’a quitté ». Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant ». Alors il crut, avec tous les gens de sa maison. Tel est le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.
– Acclamons la Parole de Dieu. 
Parce que je crois, je vois
Saint Jean parle de signes et non de miracles. Le mot « signe » se réfère à quelque chose que je vois avec mes yeux, mais dont le sens profond ne m’est révélé que par la Foi. La Foi est cette sorte de radiographie qui me fait découvrir ce que les yeux ne voient pas, et qui se trouve être aussi le plus profond, le cœur de Dieu. Il s’avère que mon attitude ne doit pas être : « parce que je vois, je crois », mais « parce que je crois, je vois ». Le fonctionnaire de l’Évangile « crut à la parole de Jésus et s’en alla ». C’est la phrase clé de la Parole d’aujourd’hui : ne doutez pas, n’ayez pas peur, croyez en la parole de Jésus et mettez-vous en route. Vous verrez de grands miracles. Nous en sommes les témoins.
Appliqué à la vie conjugale : 
Louis : (Priant avec Marguerite) Seigneur, s’il te plaît, ne me mets pas à la porte de mon travail.
Marguerite : Seigneur, je prie pour le travail de Louis….
(Le lendemain)
Louis : Seigneur, je te demande de me protéger et de ne pas me faire renvoyer de mon travail. Comment vais-je trouver un autre emploi à mon âge ?
Marguerite : Seigneur, que ferons-nous s’il est licencié ? De quoi vivrons-nous ? S’il te plaît, Seigneur, protège-nous. Que ce ne soit pas notre volonté mais la tienne qui se fasse.
(Quelques mois plus tard, Louis est licencié)
Louis : Je suis déçu par Dieu. Nous lui avons demandé tant de fois et il ne nous a pas écoutés.
Marguerite : Ne t’inquiète pas, Louis. Il y pourvoira.
(Le lendemain, Marguerite et Louis rencontrent leur amie Blanche dans la rue.)
Blanche : Hé, qu’est-ce que vous faites ici, les deux tourtereaux ?
Marguerite : Louis a été renvoyé de son travail, alors nous en profitons pour nous promener ensemble.
Blanche : Je savais pour le travail de Louis. Mais tu te souviens quand tu as prié pour votre union, parce que Louis était si stressé ? Eh bien, le Seigneur a entendu tes prières. L’autre jour, Philippe m’a dit la même chose. Nous ne vous avions jamais vus aussi unis.
Marguerite : C’est vrai. Peut-être que ce n’était pas le meilleur travail et que nous avions besoin que cet épisode cesse.
Blanche : Fais confiance au Seigneur, il ne t’abandonnera pas.
(Maintenant, Louis a un autre travail, et lui et Marguerite sont plus proches que jamais. Louons le Seigneur).
 

Vierge Marie, 

Mère, nous n’avons pas peur, car c’est toi qui diriges ce navire. L’Esprit de Dieu guide nos vies, et personne ne nous aime plus que Lui. Ouvre-nous les yeux de la Foi, afin que nous puissions voir le cœur de Dieu. Fais-nous participer à la providence divine. Par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

Là, en haut – Commentaire pour les époux : Jean 3, 14-21

EVANGILE

Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.

Evangile de Jésus Christ selon Saint Jean 3, 14-21

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »

Parole du Seigneur

 

Là, en haut

 Avec les yeux de la foi, nous pouvons contempler Celui qui a été transpercé, élevé dans l’ostensoir. Et en Le contemplant, nous sommes guéris, remplis de Vie, en lettres capitales. Nous voyons clairement la preuve que le Père ne peut plus nous donner d’Amour, parce qu’Il nous a donné son Fils, celui qu’ Il aime le plus.

Nous voyons le Christ ressuscité pour notre salut. De Lui est né le baptême qui fait de nous des fils en Lui. De Lui est né le sacrement du mariage qui fait de nous un seul être en Lui. De Lui seul naît notre espérance. Et je Le contemple. Et nous Le contemplons ensemble. Et nous ne nous lassons pas de Le contempler là-haut, dans les hauteurs…

 

Appliqué à la vie conjugale

 Louis : Pour voir la vérité, il est nécessaire de purifier notre regard. Ce n’est qu’en regardant le Christ qu’il peut nous guérir des morsures des serpents.

Marie : J’ai fait l’expérience de voir ta vertu de magnanimité comme un problème. Tu vises toujours des objectifs si grands et apparemment inaccessibles, et cela m’a semblé un peu inconscient de ta part. Mais en regardant le Seigneur là, cloué sur la Croix, j’aurais trouvé inaccessible l’institution de l’Église pour l’éternité. Il m’a guéri et j’ai pu voir en toi cette précieuse vertu que j’avais auparavant rejetée.

Louis : J’ai aussi eu besoin de découvrir ta vertu de prudence, qui semblait même me déranger parce qu’elle ralentissait mes projets. Il est vrai qu’avant j’avais besoin de discerner s’il s’agissait de projets de Dieu.

Marie : Qu’il est grand le Seigneur, qui nous purifie, nous guérit et nous sauve.

 

Vierge Marie, 

Puissions-nous continuer à donner chaque dernier souffle de notre vie à tous ceux qui ont besoin de connaître ce don de Dieu à travers son Fils : le très précieux sacrement du mariage, où il nous donne son amour nuptial. Un trésor ! Louons-Le à jamais.

Raté – Comentaire pour les epoux : Luc 18, 9-14

EVANGILE
Quand le publicain redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que le pharisien.
Evangile de Jesus Christ selon Saint Luc 18, 9-14
En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine
et je verse le dixième de tout ce que je gagne.” 
Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : “Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !”
Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »
Parole du Seigneur
Raté !
L’humilité et la charité sont des vertus sœurs qui vont toujours de pair. Nous avons déjà appris ce qu’est la Charité : c’est la vertu d’être la médiation de Dieu pour qu’Il aime les autres à travers nous. La charité exige donc de se laisser conduire par l’Esprit Saint.
S’il n’y a pas d’humilité en nous, il ne peut y avoir de charité : d’abord parce que nous ne nous laisserons pas conduire mais dominerons la situation, et ensuite parce que le Seigneur agit toujours dans l’humilité (comme nous le voyons dans le Christ), et le fait qu’il n’y ait pas d’humilité est une indication que le Seigneur ne participe pas à cet acte.
C’est pourquoi la charité exige au préalable l’humilité, et l’humilité conduit nécessairement à la charité. Tenez la main de ces petites sœurs bienveillantes qui vous conduiront à la communion et à la sainteté.
Appliqué à la vie conjugale 
Louis : Ce matin, tu m’as présenté un planning inattendu et j’ai agi docilement, en m’adaptant à ta proposition et sans me plaindre, même si je n’aime pas les événements inattendus.
Marine : Oh, je suis désolée. Je ne savais pas que ça t’avais dérangé. 
Louis : Je sais. Le fait est que j’étais fier d’avoir agi docilement, mais ensuite j’ai été désespéré parce que tu prenais plus de temps que d’habitude dans la première partie de la matinée et que nous étions un peu en retard. Alors : (reconnaissant son erreur, il siffle : fiiiiiiiieeeeeeoooooouuuuu) raté! Je suis complète à côté de la plaque… Waou, quel combat ! 
La douceur au plus bas et l’orgueil au plus haut. Heureusement que le Seigneur me montre mon amour si minable pour que j’adhère à son amour éternel.
Marine : Courage, Louis. C’est très bien que Dieu t’éclaire et que tu puisses voir ces choses. Je n’aurais pas confiance en ton amour si tu n’étais pas avec Lui.
Vierge Marie, 
Avec quelle rapidité nous nous emparons des choses de Dieu, l’humilité nous étant imposée par des douches d’eau froide! Louons le Seigneur.