Archives mensuelles : mars 2024

Aujourd’hui, c’est chose faite – Commentaire pour les époux : Jean 20, 1-9

EVANGILE

Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean 20, 1-9

 

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. 

 

Parole du Seigneur 

 

Aujourd’hui, c’est chose faite.

Le Seigneur est ressuscité, gloire à Dieu ! Il nous a apporté le pardon de Dieu et nous permet de nous pardonner les uns les autres. Le mariage est à nouveau possible parce que nous pouvons maintenant le restaurer dans chaque chute, avec le Pardon que Dieu nous a apporté. C’est notre nouvelle façon d’aimer, la façon du pardon. Alléluia !

 

Appliqué à la vie conjugale

Armelle : Thierry, je te pardonne.

Thierry : Excusez-moi, Armelle, je ne pense pas avoir bien entendu. Qu’est-ce que tu m’as dit ?

Armelle : Que je te pardonne vraiment. Sincèrement. Tu es libéré de toute la douleur que tu m’as causée. Et je me libère de ma douleur, et de ma tentation de te garder soumis en prenant ces offenses quand cela m’arrangeait, en les utilisant pour restreindre toute tentative de ta part de demander quelque chose et même d’agir normalement ou de faire l’amour.

Thierry : Armelle, vraiment, tu n’es pas dans l’euphorie d’aujourd’hui parce que c’est le dimanche de Pâques ?

Armelle : Non, Thierry. J’ai réalisé que si je ne te pardonne pas, c’est parce que je veux exercer une domination sur toi, et j’ai réalisé tout ce que le Seigneur a traversé pour nous apporter le pardon, et je ne peux pas t’enlever ce droit à cause de mon orgueil.

Thierry : Quelle grande chose ! Merci mon Dieu. Merci de m’avoir libéré. (Il embrasse Armelle) Merci mon amour. Je pensais que je ne pourrais jamais me débarrasser de cette culpabilité. Maintenant je vois que tu m’aimes vraiment, parce qu’à travers toi, la Miséricorde de Dieu vient à moi.

Armelle : Je t’aime, Thierry. Merci Seigneur, car tu nous as sauvés. Nous te louons pour toujours. 

 

Vierge Marie,

Enfin le triomphe contre le mal et contre la mort. Enfin rachetés de toutes nos fautes. Nous sommes heureux, nous nous réjouissons, c’est un merveilleux cadeau de Dieu. Nous comprenons maintenant la valeur de la croix. Maintenant, tout a un sens. Que les chœurs des anges se réjouissent… Gloire à Dieu…

Insurmontable. Commentaire pour les époux : Marc 16, 1-7

EVANGILE (Seulement pour la Vigile Pascale, ne pas le lire avant)

« Jésus de Nazareth, le Crucifié, est ressuscité » (Mc 16, 1-7)
Le psaume avec alléluia sert d’acclamation avant l’Évangile.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus. De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau
dès le lever du soleil. Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? » Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande. En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de frayeur. Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé. Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : “Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l’a dit.” »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Insurmontable 

Ces derniers jours, nous aurons certainement ressenti le désir de soutenir Jésus en le voyant rejeté, humilié et exténué à cause de la dureté du châtiment qu’Il a reçu de ma part. Il semble effondré, abattu, mis à genoux, vaincu.  Mais de façon surprenante, Il se relève tout puissant, glorieux, triomphal.  Le Père Le glorifie, les anges L’escortent.  Ce qui est surprenant, c’est qu’Il me relève, qu’Il me sauve et qu’Il me glorifie.

Appliqué à la vie conjugale :

Jean : Quelle puissance surnaturelle de Dieu qui dépasse les limites de notre nature humaine ! Elle dépasse notre amour, notre fragilité, notre mort, notre sagesse… Une fois de plus, nous sommes dans l’admiration de la grandeur de Dieu, nous admirons aussi Sa Miséricorde surabondante !

Marie-Ange : C’est Lui qui nous montre le droit chemin.  Il faut vraiment donner sa vie pour être glorifiés avec Lui.  Maintenant je ressens une allégresse intérieure débordante ! Je ne trouve pas les mots !

Jean : moi non plus, je ne trouve pas les mots ! Loué soit le Seigneur !

Marie-Ange : Qu’exultent les chœurs des Anges !

Vierge Marie,

Gloire à Dieu, gloire et louange à Lui pour les siècles des siècles ! Gloire à Dieu !

Lui ressemblons-nous ? Commentaire pour les époux : Jean 13,1-15

EVANGILE
Passion de notre Seigneur Jésus-Christ. « Qui cherchez-vous ? » Ils dirent : « Jésus le Nazaréen. »
Passion de notre Seigneur Jésus-Christ selon saint Jean 18,1-40.19,1-42.
En ce temps-là, après le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples.
Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis.
Judas, avec un détachement de soldats ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens, arrive à cet endroit. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? »
Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. » Il leur dit : « C’est moi, je le suis. » Judas, qui le livrait, se tenait avec eux.
Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis », ils reculèrent, et ils tombèrent à terre.
Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous ? » Ils dirent : « Jésus le Nazaréen. »
Jésus répondit : « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis. Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. »
Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés ».
Or Simon-Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus.
Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée au fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? »
Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent.
Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père de Caïphe qui était grand prêtre cette année-là.
Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. »
Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre.
Pierre se tenait près de la porte, dehors. Alors l’autre disciple – celui qui était connu du grand prêtre – sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre.
Cette jeune servante dit alors à Pierre : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? » Il répondit : « Non, je ne le suis pas ! »
Les serviteurs et les gardes se tenaient là ; comme il faisait froid, ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer. Pierre était avec eux, en train de se chauffer.
Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.
Jésus lui répondit : « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette.
Pourquoi m’interroges-tu ? Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu. Eux savent ce que j’ai dit. »
À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »
Jésus lui répliqua : « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal. Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »
Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe.
Simon-Pierre était donc en train de se chauffer. On lui dit : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? » Pierre le nia et dit : « Non, je ne le suis pas ! »
Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista : « Est-ce que moi, je ne t’ai pas vu dans le jardin avec lui ? »
Encore une fois, Pierre le nia. Et aussitôt un coq chanta.
Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal.
Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »
Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »
Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.
Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! » Or ce Barabbas était un bandit.
Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé.
Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre.
Ils s’avançaient vers lui et ils disaient : « Salut à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient.
Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit : « Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Et Pilate leur déclara : « Voici l’homme. »
Quand ils le virent, les grands prêtres et les gardes se mirent à crier : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
Ils lui répondirent : « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. »
Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte.
Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus : « D’où es-tu ? » Jésus ne lui fit aucune réponse.
Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? »
Jésus répondit : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. »
Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais des Juifs se mirent à crier : « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose à l’empereur. »
En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade au lieu dit le Dallage – en hébreu : Gabbatha.
C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure, environ midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. »
Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié. Ils se saisirent de Jésus.
Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha.
C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu.
Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ; il était écrit : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. »
Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec.
Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : « N’écris pas : “Roi des Juifs” ; mais : “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs”. »
Pilate répondit : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »
Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : ‘Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement.’ C’est bien ce que firent les soldats.
Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : ‘Aucun de ses os ne sera brisé.’
Un autre passage de l’Écriture dit encore : ‘Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.’
Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
Parole du Seigneur.
Lui ressemblons-nous ?
Nous contemplons Jésus, l’Époux, comment Il aime. Saint Jean Paul II a dit qu’un mariage ne peut pas être appelé chrétien s’il ne ressemble pas au Christ Époux qui s’est donné que je Croix pour son Épouse, l’Église. Je contemple donc combien ma façon d’aimer ressemble à la façon d’aimer du Christ.
Appliqué à la vie conjugale 
Marthe : Je ne crois plus en mon mariage. Qui croit qu’il est possible de vivre une communion entre époux telle que Dieu l’a voulue ?
Louis : Ne dis pas cela, crois-tu que Dieu nous aurait fait époux si le mariage n’était pas possible ?
Marthe : Malgré le péché de mon époux ? Malgré le mien ? Tu me dis cela parce que tu n’es pas dans ma situation et tu ne sais pas ce que je vis. Connais-tu quelqu’un qui ait enduré ce que j’ai enduré et qui se batte encore pour son mariage ?
Louis : Oui, j’en connais un. L’un des deux époux a été traîné en justice, a souffert des mauvais traitements, des mépris, des jugements injustes, écrasé par l’orgueil, la vanité, l’envie et beaucoup de péchés de la part de son épouse…
Marthe : Oui, et maintenant tu vas me dire qu’ils sont toujours ensemble, n’est-ce pas ?
Louis : Oui, avec des liens plus forts que la mort.
Marthe : Allez, qui est cet homme pour que je lui fasse un monument ?
Louis : Le Christ. Et Il te promet par Son Sang que si tu Le suis, tu obtiendras ce que tu cherches dans ton mariage.
Vierge Marie,
Quel déchirement tu vis dans la Passion de Notre Seigneur, que nous revivons en ces jours. Mais toute ta douleur était aussi pour notre salut. Merci, Mère, merci. Merci, Seigneur, loué sois-Tu à jamais. Personne ne m’a aimé autant que Toi.

C’est hier – Commentaire pour les époux : Luc 4, 16-21

EVANGILE

L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc 4, 16-21

 

En ce temps-là, Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. »

 

Parole du Seigneur 

 

C’est hier

700 ans plus tard, la prophétie d’Isaïe s’accomplit. C’est le temps de Dieu. Et nous, avec notre impatience, nous nous convertissons et nous voulons atteindre la sainteté 20 ou 30 ans plus tard. Que sont 700 ans par rapport à l’éternité ? C’est hier.

Laissons donc Dieu être Dieu et laissons Son plan s’accomplir en Son temps, sans trop d’exigences de notre part.

 

Appliqué à la vie conjugale

Alice : Chéri, j’étais contrariée parce que je ne voyais pas assez de progrès dans notre mariage et, en lisant l’Évangile d’aujourd’hui, j’ai réalisé que je suis un peu en souffrance. Je dis au Seigneur dans le Notre Père que sa volonté soit faite, mais ensuite je Le presse.

Alex : C’est normal que tu aies ce désir d’union avec Lui et de communion avec moi. Je pense qu’il est bon de Le désirer, et peut-être que le mal est de se plaindre ou de désespérer parce que le processus n’est pas aussi rapide qu’on le souhaiterait.

Alice : Il est clair que Dieu a voulu que le processus soit lent. Je suis désolée de t’avoir reproché parfois qu’il n’aille pas plus vite, me pardonnes-tu ?

Alex : Je te pardonne. Je te demande pardon parce qu’il m’arrive aussi d’être impatient. Mais je t’aime comme tu es.

Alice : Je te pardonne.

 

Vierge Marie,

Le Seigneur nous a suffisamment donné et nous exigions plus que ce que nous avons reçu, comme Adam et Ève au Paradis. Nous demandons au Seigneur que Sa volonté soit faite comme Sa Majesté le détermine. Amen.

Tu es si bon… Commentaire pour les époux : Matthieu 26,14-25.

EVANGILE
« Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! »
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 26,14-25.
En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres
et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent.
Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? »
Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” »
Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. »
Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? »
Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer.
Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »
Parole du Seigneur.
Tu es si bon…
Merci Seigneur, parce qu’aujourd’hui Tu as voulu partager avec moi la douleur de voir quelqu’un qui T’est si cher trahir Ta confiance. C’était très spécial, parce que dans cette douleur, il n’y avait rien d’amour-propre. C’était la douleur de ne pas pouvoir rester uni à ce disciple bien-aimé, et la douleur pour lui, de voir comment son âme s’enfonçait dans les ténèbres de la mort.
C’était une douleur aiguë, profonde, amère, déchirante, comme un coup de lance dans le cœur.
Aujourd’hui, Tu me fais voir que c’est la même douleur que je Te cause chaque fois que je trahis Ta confiance. Toi qui m’as tant donné et moi qui Te tourne le dos. Grand déchirement de Ton Cœur. Tu es si bon… Tu ne mérites pas cette douleur !
Appliqué à la vie conjugale 
Marc : Aujourd’hui, je pensais à l’enthousiasme avec lequel le Seigneur s’est livré pour nous offrir le don précieux de notre Sacrement de Mariage. Ensuite, je me suis rappelé comment nous l’avons méprisé tant et tant de fois. J’ai ressenti alors la douleur que nous avons causée à la Sainte Trinité quand elle nous voyait piétiner quelque chose de si grand et de si riche en expériences d’amour surnaturel.
Laure : Plus nous prenons conscience de la merveille du don du Mariage, plus nous pouvons prendre conscience du don que nous avons reçu. J’espère que, comme le dit saint Jean Paul II, nous nous sentions appelés par ce don que nous avons reçu grâce à la rédemption du Christ.
Marc : Oui, en effet. Seulement cela devrait nous donner assez de force pour ne pas nous blesser à nouveau l’un l’autre et ne pas trahir notre union conjugale. Que notre Mère nous aide.
Laura : Oui, qu’elle nous aide.
Vierge Marie,
Quand arriverons-nous à apprécier à sa juste mesure l’Amour que nous avons reçu de Ton Fils ? Quand arriverons-nous à apprécier notre Mariage à sa juste valeur ? C’est ce que nous te demandons en ces jours de Passion. C’est le prix qu’Il a payé pour se donner à nous. Loué soit-Il à jamais.