Archives mensuelles : octobre 2025

Le chemin de la foi est l’humilité – Commentaire pour les époux : Luc 17, 5-10

EVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc 17, 5 – 10

En ce temps-là, les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : ‘Déracine-toi et va te planter dans la mer’, et il vous aurait obéi.
 Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : ‘Viens vite prendre place à table’ ? Ne lui dira-t-il pas plutôt : ‘Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour’ ? Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ? De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : ‘Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir’ »

Le chemin de la foi est l’humilité

Nous nous considérons souvent comme les auteurs des œuvres que Dieu accomplit à travers nous. Le Seigneur, dans cet évangile, nous place vraiment comme des « serviteurs inutiles », sans Lui nous ne pourrions rien faire. Mais aussi Il veut compter sur nous. Dans le mariage, nous pouvons aussi adopter une position de supériorité vis-à-vis de notre conjoint, en utilisant les dons que Dieu nous a donnés presque comme des armes à utiliser contre notre conjoint, provoquant une division qui aboutit parfois à la rupture du mariage. Qu’avons-nous qui ne nous a pas été donné ? Regardons le Seigneur, qui descend vers nous pour nous emmener à Lui, et faisons de même avec notre conjoint.

Appliqué à la vie conjugale

Isabelle : Bonjour Michel, comment s’est passée ta journée ?
Michel : Très bien, Isabelle. Dépêche-toi un peu, nous avons la catéchèse et nous n’avons pas beaucoup de temps.
Isabelle : Oui, c’est de cela que je voulais te parler…
Michel : Tu as l’air très sérieuse, que s’est-il passé ?
Isabelle : Rien de grave, ne t’inquiète pas, mais ce matin j’ai passé un peu de temps devant le Saint Sacrement, et l’autre jour, après la rencontre avec les « petits bergers », qui ont parlé de la façon de vivre la catéchèse, je me suis rendu compte que nous ne la faisions pas bien.
Michel : Eh bien, écoute, il m’est arrivé quelque chose de semblable. Nous sommes toujours pressés, comme aujourd’hui ; parfois nous lisons la catéchèse la veille et nous ne les vivons pas, et c’est la même chose pour la prière conjugale, combien de fois nous la négligeons.
Isabelle : Oui, même s’il est vrai que nous avons beaucoup changé dans la façon dont nous nous regardons et nous traitons l’un l’autre, je pense que nous devrions commencer à bien vivre les catéchèses. Si nous avons vu des changements en faisant peu de choses, imagine si nous les vivons pleinement.
Michel : Oui, j’aime bien l’idée ; jusqu’à présent nous avons laissé passer les 5, maintenant nous devons faire les 10.
Isabelle : Toujours avec l’aide du Seigneur, n’oublie pas que nous sommes des serviteurs inutiles.
Michel : C’est sûr ! Allons parler à nos petits bergers pour voir comment ils peuvent nous aider.

Vierge Marie

Dans ton humilité, tu nous montres toujours le chemin vers ton Fils. Ne nous laisse pas quitter ta main pour que nous ne nous égarions pas et qu’un jour nous puissions chanter ensemble avec joie les merveilles que le Seigneur a faites en nous. Gloire à Dieu !

Nos coeurs tendent vers le Ciel – Commentaire pour les époux: Lc 10, 17-24

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

 

En ce temps-là, les 72 disciples que Jésus avait envoyés revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. »   Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair.   Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire.   Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. » À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre,
je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. » 

            – Acclamons la Parole de Dieu.

 

Nos cœurs tendent vers le Ciel 

Dans cet Evangile, le Seigneur nous remet devant la vérité, pour que nous ne perdions pas de vue le plus important, le regard toujours tourné vers le Ciel, vers le Christ. Dirigeons notre regard vers la source et non vers les conséquences. Combien de fois pouvons-nous nous réjouir devant le changement de tant d’époux lorsque nous collaborons à une retraite du Projet Amour Conjugal, et quand le Seigneur nous remet sur le droit chemin pour que nous nous centrions sur le Christ, origine et fin de ce que nous vivons.  Dans quoi mettez-vous votre joie ?  Quand la mission que Je vous ai confiée réussit ? N’y mettez pas votre joie parce que parfois, vous ne verrez pas ces fruits-là. Réjouissez-vous quand vos noms sont inscrits dans les Cieux ».  Une joie qui vient de l’intérieur, parce que nous sommes remplis de l’Esprit Saint, nous sommes habités par l’Esprit Saint, et notre amour d’époux est le reflet de l’Amour du Christ. Si nous vivons vraiment comme cela, nous transformerons nos foyers en véritable Royaume de Dieu, et ainsi, nous donnerons du fruit et nous serons Lumière pour tous ceux qui nous entourent. Regardons aujourd’hui Saint François d’Assise, hautement estimé par les siens, et qui a tout quitté pour donner sa vie aux plus pauvres dans la joie de savoir que son nom était inscrit dans les Cieux.

Appliqué à la vie conjugale :

Emma : Paul, aujourd’hui pendant que je méditais sur l’Evangile, je me disais : est-ce que nous vivons vraiment la joie d’appartenir au Christ dans notre mariage ? 

Paul : bonne question, Emma ! parfois, nous la vivons, mais je pense que très souvent, nous laissons nos préoccupations du jour nous voler cette joie.  Mais quand nous prions ensemble, quand nous allons à la Messe, quand tu es au service avec toute ta tendresse, oui, je sens cette joie…je sens que le Christ est en nous.

Emma : pour moi, c’est pareil. Quand tu m’enlaces patiemment, même quand j’ai été insupportable…là, je sens cette joie qui ne dépend pas de la journée, bonne ou pas.

Paul : tu sais quoi, mon trésor ? je pense que quand nous perdons le plus cette joie, c’est quand nous nous regardons nous-mêmes au lieu de Le regarder Lui.  Mais lorsque nous Le mettons au centre, tout change.  Même nos difficultés trouvent un sens.

Emma : oui … je me rends compte que quand je prie pour toi, mon cœur change. Je suis pleine de reconnaissante de t’avoir, toi. C’est là la joie d’appartenir au Christ, dans le don de soi, le service, le pardon. 

Paul : comme c’est beau ce que tu dis…je te propose quelque chose ; chaque fois que nous sentirons que nous perdons la joie, nous nous rappellerons mutuellement cette promesse du Christ : nos noms sont inscrits dans les Cieux 

Vierge Marie, 

Merci parce que par l’infinie miséricorde de Ton Fils Jésus, nos noms sont inscrits dans les Cieux. Quelle consolation de nous sentir reconnus et aimés par Dieu ! Béni et loué sois-Tu, Seigneur ! 

Voir et croire – Commentaire pour les époux : Luc 10,13-16

EVANGILE
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc 10, 13 – 16
En ce temps-là, Jésus disait : 
« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre.
D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non, jusqu’au séjour des morts tu descendras !
Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé. »

Voir et croire

Le Seigneur veut avant tout notre salut, Il nous appelle instamment à vivre la sainteté, et dans nos vies, Il nous montre des miracles quotidiens : dans notre mariage, dans notre famille, chez nos amis, même au travail. Il nous les montre avec une clarté cristalline !
Pourquoi nous y habituons-nous ? Ou pourquoi ne voulons-nous pas voir, ni entendre ? Alors, comme Abraham l’a dit à Lazare, même si un mort est ressuscité d’entre les morts, ne croirons-nous pas ?
Le Seigneur nous dit : Reconnaissez-moi ! Reconnaissez-moi dans l’Eucharistie, dans la confession, dans notre vie quotidienne.
Et toi, époux, ô Corazine ! Reconnais-moi dans ton épouse ! Car c’est à toi que je montre mon visage dans la joie et dans la peine, dans la santé et dans la maladie, tous les jours de ta vie. Convertissez-vous et croyez en Lui !

Appliqué à la vie conjugale

Paul : Caro, je n’ai pas envie d’aller au groupe de catéchisme vendredi. Après tout, avec ce qu’on discute, ça ne sert à rien qu’on y aille, tout cela est une illusion.
Caroline : Oui, tu as raison, on se dispute beaucoup et ça ne sert à rien. Je pense que je vais appeler Augustin et Tiphaine pour leur dire que nous n’irons pas.
(Malgré tout, ils sont fidèles à la prière et le Seigneur les éclaire).
Paul (après le temps de prière) : Tu sais, après ce petit temps de prière, le Seigneur m’a fait comprendre que, malgré nos chutes, cela nous aide beaucoup d’aller dans ce groupe et de partager cet itinéraire avec d’autres époux. Nous avons vu beaucoup de miracles, le premier dans notre mariage, et nous ne pouvons pas rester les bras croisés.
Caroline : C’est vrai Paul, ne pas aller à la catéchèse…. C’est une tentation ! Si nous regardons en arrière, nous voyons que cela nous rapproche de plus en plus du Seigneur et qu’Il transforme notre mariage, ce qui était impensable avant de compter sur Lui. Allons à la catéchèse, car le Seigneur veut sûrement nous dire quelque chose cette fois-ci par l’intermédiaire de saint Jean Paul II.
Paul : Eh bien, allons-y, continuons à voir des miracles !

Vierge Marie

Nous te remercions de nous avoir rapprochés de la Vérité, conduis-nous toujours par la main, louons le Seigneur !

Comme cet enfant qui fait confiance et obéit. Commentaire pour les époux. Mt 18,1-5.10.

Évangile.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
À ce moment là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »
Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. » Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.

Comme cet enfant qui fait confiance et obéit.

Au moins à deux reprises dans l’Évangile selon saint Matthieu, la question de savoir qui est le plus important dans le royaume des cieux est abordée. La réponse de Jésus est toujours la même : le royaume des cieux appartient aux petits, à ceux qui servent avec humilité, à ceux qui font confiance. Comme un petit enfant obéissant à son père, qui marche d’un pas sûr sans lâcher sa main parce qu’il sait que son père veille sur lui et prend soin de lui. Ce n’est que lorsqu’il s’éloigne de son père qu’il a peur, car il ne sait pas marcher seul. Nous sommes appelés à être comme cet enfant qui fait confiance et obéit à son père, sachant que ma joie est d’être avec Lui en accomplissant sa volonté : aimer mon époux, céder sur mes critères, mes goûts et mes envies, renoncer à mon amour-propre. Ainsi, aidé par la grâce, le royaume des cieux sera déjà dans mon cœur.

 

 Appliqué à la vie conjugale :

Laura (en prière) : Seigneur, je suis découragée et fatiguée. J’ai l’impression que Jean ne m’apprécie pas, je ne sens pas qu’il me comprend. Mais je sais que Tu es avec moi, que Tu te réjouis avec moi et que Tu souffres avec moi.
Aide-moi à ne pas trop me regarder, à réaliser que ce que je pense ou ce que je ressens peut être obscurci par mon amour-propre.

Donne-moi, Seigneur, la joie de l’humilité et du service. Que je te voie toujours dans mon époux et que je l’aime comme Toi.

 

Vierge Marie,

Servante du Seigneur, apprends-moi à vivre dans l’humilité. Sois bénie pour toujours. Amen.

Repose-toi en moi. Commentaire pour les époux : Luc 9,57-62.

EVANGILE

Evangile de Jésus-Christ Luc 9,57-62.
En ce temps-là, en cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. »
Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. »
Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. »
Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. »
Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. »

Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »

 

Repose-toi en moi.
« Le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer sa tête. Comme c’est fort, Seigneur, comme c’est triste !

Combien de fois, en lisant cet Évangile, me suis-je attardé sur d’autres phrases, comme  » laissez les morts enterrer leurs morts « . Pourquoi est-ce que je m’y attarde ? Parce que je me regarde, parce que j’ai tendance à regarder les choses selon mon point de vue et à penser que c’est ce qui est vrai. Quel aveuglement, Seigneur ! Je vois maintenant que Tu dis ces phrases pour m’avertir de faire attention, de ne pas essayer d’avoir un pied dans le monde et un pied avec Toi, parce qu’alors je serai dans le monde et pas avec Toi. Et moi, Seigneur, je veux être avec Toi. Tu es si bon, tout Amour ! J’ose Te demander de poser Ta tête sur moi. Je veux poser la mienne sur Ton Cœur, comme saint Jean. Je ne veux faire que Ta Volonté. Je sais qu’ainsi Tu souriras avec moi. Et je veux Te faire sourire, je veux faire ma petite part pour Te consoler. Cela signifie que je devrai mourir à moi-même, et cela fait mal. Mais Seigneur, tout cela pour Toi. Il n’y a rien de mieux. C’est là que commence le Ciel, c’est là que commence le Salut et le Bonheur avec une majuscule. Mille mercis, Seigneur.

 

Appliqué à la vie conjugale 
 
Sandra : Je suis épuisée, quel parcours nous avons fait ! Je ne savais pas que nous étions capables de faire autant de choses.
Matthieu : Oui, mais je suis très heureux. C’est formidable de voir tant d’époux qui ont retrouvé leur enthousiasme, qui découvrent le Seigneur et dont leur famille se transforme. Je me souviens de l’époque où je te mettais tant d’obstacles pour le faire. Je trouvais tellement raisonnable de penser que tu allais trop loin, qu’on n’avait pas besoin de prier tous les jours, de me demander pourquoi nous devions renoncer à tant de dîners… Et maintenant, je comprends. J’avais le cœur dans le monde et cela me retenait et m’aveuglait. Je ne voyais que moi et je ne m’en rendais pas compte.
Sandra : Oui, c’était difficile pour moi aussi au début. Jusqu’à ce que je commence à travailler dur avec la prière et les sacrements et que j’essaie de les faire vie en les mettant en pratique. Je me souviens que je l’ai fait parce que je voyais comment étaient les époux qui nous en avaient parlé. Je voulais avoir leur joie et leur regard.
Matthieu : Eh bien, tu as réussi ! Si seulement tu pouvais voir l’espoir que tu dégageais quand tu parlais aux personnes tutorées.
Sandra : Le Seigneur est étonnant. C’est incroyable ce qu’Il fait dans nos vies si nous le laissons faire. J’adore t’écouter quand tu leur parles de Dieu, de l’amour, de l’abandon…
Matthieu : Hé, hé ! Qui l’aurait cru ! C’est merveilleux ! Donnons encore, il nous reste encore beaucoup de choses. Je t’aime tellement !

Sandra : Moi, je t’aime encore plus !

 

Vierge Marie,

Aide-moi à me donner complètement, à aller à fond avec la prière, les sacrements, la formation et les faire vie. Vous avez tellement de choses préparées pour nous si nous vous suivons ! Loué soit ton Fils !