Archives mensuelles : octobre 2025

Sommes-nous sauvés ? Commentaire pour les époux : Luc 11, 15-26

EVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc 11, 15 – 26

En ce temps-là, comme Jésus avait expulsé un démon, certains dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. » D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.
Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres. Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons. Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges.
En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous. Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé. Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse.
Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer. Et il ne trouve pas. Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée. Alors il s’en va, et il prend d’autres esprits encore plus mauvais que lui, au nombre de sept ; ils entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. »

Sommes-nous sauvés ?

Nous pouvons penser que, parce que nous sommes plus proches du Seigneur et que nous avons mis de l’ordre et purifié notre âme, nous sommes sauvés. Mais le Seigneur, dans cet Évangile, nous met en garde contre le danger qui nous guette : nous devons être vigilants, vivre dans la grâce, fréquenter les sacrements et être très persévérants dans la prière quotidienne car, pour le démon, c’est une grande victoire que de faire tomber les âmes qui sont les plus proches du Seigneur.

Appliqué à la vie conjugale

Patrick : Alice, je suis un peu découragé.  Ce matin, alors que nous nous préparions à emmener les enfants à l’école, j’ai recommencé à agir comme avant notre conversion. Je me suis mis en colère, j’ai crié, j’ai même jeté le sac à dos de Xavier pour qu’il se dépêche. Je pense que ce que je fais ne sert à rien. À quoi cela sert-il de prier et d’aller à la messe si, dès que je baisse la garde un instant, je retombe dans mes anciens travers ?
Alice : Patrick, c’était ce matin. Quand as-tu réalisé que tu agissais mal ?
Patrick : Sur le coup, j’ai ramassé le sac à dos, je l’ai rendu à Xavier et je lui ai demandé pardon.
Alice : Et tu penses que la prière et les sacrements ne servent à rien ? Avant, ta mauvaise humeur aurait duré toute la journée, et en plus, tu aurais pensé avoir tout à fait raison. Je crois que le diable te tente pour que tu tombes dans le désespoir et que tu ne fasses plus confiance à Dieu.
Patrick : C’est vrai, tas tout à fait raison ! Ohlala, comme je suis tombé vite ! Heureusement que j’ai partagé cette tentation avec toi, cela m’a évité de continuer à tomber et ainsi, je renouvelle mon engagement à poursuivre sur cette voie.
Alice : Comme nous l’a dit Don Jean : « Tentation manifeste, tentation vaincue ».  C’est tellement important de partager tout ce qui nous arrive, nous sommes vraiment une aide adéquate l’un pour l’autre. Et ta demande de pardon est un bel exemple que tu as donne à Xavier, comme le Seigneur est bon. Et maintenant, commençons notre prière conjugale « Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ».

Vierge Marie

Protège-nous sous ton manteau contre les embûches du malin, prie pour nous, pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen. Loué soit le Seigneur !

Demandez avec foi et persévérance. Commentaire pour les époux: Luc 11,5-13.

Évangile.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11, 5-13

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander :
“Mon ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.” Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond :
“Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.” Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut. Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ? ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »

Demandez avec foi et persévérance.

Avec quelle clarté le Seigneur nous parle-t-il à nouveau dans l’Évangile et avec quelle maladresse l’accueillons-nous. Il nous dit : « Demandez et vous recevrez », mais nous pourrions le remplacer par « Priez et persévérez ». Quelle importance revêt la prière pour établir une relation avec le Seigneur. Priez tous les jours pour pouvoir demander à Dieu ce dont vous avez vraiment besoin et persévérez pour le recevoir. C’est aussi simple que cela, mais comme nous espérons recevoir sans demander, et quand je reçois, je pense que c’est en réponse à ma bonté ou au bien que j’ai pu faire, oubliant que Dieu va me donner ce dont j’ai besoin parce qu’il m’aime à la folie. Il en va de même dans le mariage : demande à ton mari et, parce qu’il t’aime, il te donnera toujours le meilleur. N’oublions pas que Dieu nous unit par le sacrement et que nous avons la grâce de toujours donner le meilleur.

Appliqué à la vie conjugale :

Anne : André, combien nous devons remercier Dieu pour notre mariage et pour tout ce qu’il fait en nous grâce à la grâce que nous recevons depuis que nous avons commencé à demander ce dont nous avons vraiment besoin.
André : Oui, et de quelle manière si spéciale il nous l’a accordé. Il suffit de voir le travail que j’ai fini par obtenir après avoir traversé tant de difficultés et en être arrivé à penser qu’il ne m’écoutait pas malgré tout ce que je lui demandais.
Anne : En plus, cela t’a fait beaucoup de bien et tu as beaucoup changé grâce à cette épreuve si difficile. Tu es passé du désespoir et de la colère, pensant que le Seigneur ne t’écoutait pas, à la douceur et à la confiance, en réalisant que ce dont tu avais vraiment besoin, c’était d’une pause pour mettre de l’ordre dans ta vie et réorienter ta façon de penser.
André : La seule chose que je regrette, c’est de t’avoir fait souffrir et je te demande pardon. Je suis une nouvelle personne, j’ai compris que le Seigneur ne veut que le meilleur pour moi et pour nous. J’ai eu beaucoup de mal à le voir, mais maintenant je ne peux que rendre grâce à chaque instant.
Anne: Le Seigneur nous aime tellement et parfois nous avons du mal à le voir, c’est difficile à comprendre pour nous, mais se sentir ainsi aimé, c’est incroyable.
André : Il faut célébrer cela tous les jours et aujourd’hui, c’est à moi de tout donner. Va te reposer un moment, je vais te préparer un dîner à croquer.
Anne : Je suis tellement reconnaissante au Seigneur de t’avoir donné à moi pour que je sois la femme la plus heureuse du monde. Je t’aime.

Vierge Marie,

Merci, Vierge Marie, de nous avoir appris à demander ce dont nous avons besoin, à chercher avec persévérance et à toujours appeler avec la certitude d’obtenir une réponse. Loué soit Dieu.

Une fenêtre ouverte Commentaire pour les époux : Luc 11,1-4.

EVANGILE

 

Evangile de Jésus-Christ Luc 11,1-4.

Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. » Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation.»

 

Parole du Seigneur

 

Une fenêtre ouverte
Les disciples ont vu comment Jésus prie souvent, se retire dans des endroits solitaires et communique intimement avec le Père. Ils se rendent compte que la prière est au centre de la vie de Jésus et lui demandent : « Seigneur, apprends-nous à prier ». Ce qui est beau, c’est que Jésus ne leur explique pas une méthode ou une formule, mais qu’Il se met lui-même à prier et qu’Il nous fait ainsi voir son précieux cœur. Chaque mot du Notre Père est une fenêtre sur l’intimité du Christ avec le Père. Le Seigneur nous invite à entrer dans cette intimité. 

Jésus commence sa prière par un mot qui change tout : « Père ». Il nous fait prendre conscience de notre identité : nous sommes des enfants bien-aimés. La contemplation de cette certitude renouvelle notre cœur, je suis un enfant, j’ai besoin de mon Père, je suis dépendant de son amour, de sa providence, de sa miséricorde, de sa protection… alors, je plonge dans ses bras et comme un petit enfant je dis : « Père, prends-moi, je me fatigue, guide-moi, je me perds, aide-moi, je ne peux pas y arriver tout seul ». En reconnaissant cette vérité, nous pouvons commencer une relation d’amour et d’intimité et alors le Notre Père sera le Cœur de Jésus battant sur nos lèvres.

 

Appliqué à la vie conjugale

Xavier : Ludivine, que penses-tu de prier avec les enfants avant de commencer les repas ?
Ludivine : Eh bien, je pense que c’est très bien, quelle meilleure façon pour eux d’apprendre à connaître le Seigneur ! Ensuite, nous continuerons notre prière conjugale, d’accord ?

(Xavier et Ludivine ont persévéré dans la prière familiale et conjugale. Chaque jour, avant le dîner, ils lisaient l’Évangile et, comme Jésus, priaient le Père à haute voix. Peu à peu, leurs enfants ont appris à avoir cette intimité avec le Seigneur qui a transformé leur vie).

 

Vierge Marie,

J’aime imaginer ce que seraient vos petits moments de prière à Nazareth, avec Jésus dans vos bras, répétant avec sa petite voix les psaumes et les prières que Joseph et vous avez priés.
Sainte Famille, fais de notre maison une école de prière et d’amour ! Merci, Mère bénie !

Cela n’aboutit jamais à rien. Commentaire pour les époux 10, 38-42

ÉVANGILE 
Lecture du Saint Evangile selon Saint Luc 10, 38-42

En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut.

Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. »
Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses.
Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

 

Cela n’aboutit jamais à rien

A cause de notre nature blessée, nous avons une tendance à juger l’autre. Et ce, à tel point que nous essayons même parfois que Jésus nous donne raison. De cette façon, nous pouvons nous retrouver dans Marthe, en demandant au Seigneur ce qu’il pense au sujet de de ce que fait ou ne fait pas notre époux. Parce que, par exemple, moi j’estime qu’il devrait changer ou faire ce qu’il me semble bon de faire, et à ma façon. Marthe ne comprenait pas pourquoi Marie n’accordait pas la même importance qu’elle aux choses et surtout elle ne comprenait pas pourquoi le Seigneur semblait si indifférent à cette attitude. Soulignons ici deux aspects clairs :
Le premier est que Jésus n’aime pas que nous nous accusions les uns les autres de quelque manière que ce soit, et le second est que Marthe s’est trompée sur ce qui était important pour le Seigneur. Quelle est cette meilleure part dont parle Jésus et que Marie avait choisie ? L’intimité avec Lui. Peut-être faites-vous beaucoup de choses, même au sein de l’Église. Vous aidez à la préparation au mariage, à la catéchèse…Mais Lui, bien avant votre travail, votre mission, Il vous aime, et Il veut avoir avec vous cette intimité que personne ne pourra nous enlever. Cette intimité ne se forge que par la prière, et nous permettra d’ordonner tout ce que nous faisons, selon Sa volonté, pour Sa gloire et non pour la nôtre. Centrons-nous sur ce que Jésus nous demande et ne jugeons pas ce que font ou ne font pas les autres, cela n’aboutit jamais à rien.

Appliqué à la vie conjugale :

Maylis : Mon Dieu, Gabriel, j’ai tellement de choses à faire que je manque de temps dans la journée. Ce matin, j’étais tellement stressée en pensant à tout ce que j’avais à faire que je n’ai même pas pu prier, et cela fait un moment que je suis comme ça… très dispersée… je ne te l’avais pas encore dit.
Gabriel : Cela ne peut pas se passer comme ça mon amour. Rien n’est plus important que la prière. Dans la prière, tu trouveras la force et la direction pour faire tout ce que tu fais toujours en Lui, le Seigneur. Ne remets jamais à plus tard ce moment seul avec Lui.
Maylis : Tu as tellement raison. En plus, j’ai commencé à me dire que tu t’en fiches de tout ce que nous avons à faire, que tu étais trop détendu face à ce qui me semble important.. J’étais déjà en train de te juger… Je suis désolée mon chéri.
Gabriel : Je t’aime Maylis. Je ferai plus attention à t’aider, je dois progresser un peu là-dessus, mais sans la prière, nous n’irons nulle part, nan ?
Maylis : C’est vrai. Que tout soit pour Sa gloire.
Gabriel : Qu’il en soit ainsi !

Vierge Marie,
Tu as toujours vécu intimement unie au Cœur de ton Fils. Aide-moi à vivre en Lui, avec toi. Sois louée pour toujours !

Battus mais pas vaincus. Commentaire pour les époux : Luc 10,25-37

EVANGILE
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc 10,25-37
Pour mettre Jésus à l’épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette question : « Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ?». Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Que lis-tu?». L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même ». Jésus lui dit : « Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la vie ».

Mais lui, voulant montrer qu’il était un homme juste, dit à Jésus : « Et qui donc est mon prochain ?». Jésus reprit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé, roué de coups, s’en allèrent en le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté. Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de pitié. Il s’approcha, pansa ses plaies en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : ‘Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai’. Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme qui était tombé entre les mains des bandits ?». Le docteur de la Loi répond : « Celui qui a fait preuve de bonté envers lui ». Jésus lui dit: «Va, et toi aussi fais de même».

Parole du Seigneur

Battus mais pas vaincus

Pour atteindre la vie éternelle, le Seigneur nous guide vers les Écritures, qui nous enseignent comment aimer Dieu et notre prochain. Jésus va plus loin et nous explique qui est notre prochain : c’est celui qui ressent de la miséricorde et la met en pratique. Dans notre mariage, nous avons notre prochain à la maison pour l’aimer en toutes circonstances. Nous ne trouverons pas notre conjoint battu par des bandits, mais certainement par son péché, lorsqu’il a succombé à la tentation et que sa faiblesse l’a écrasé. C’est à ce moment-là, alors qu’il semble le moins mériter notre amour, qu’il en a le plus besoin. Allons-nous passer notre chemin ? Allons-nous même lui faire encore plus de mal ? Ce n’est que par la grâce de Dieu que nous pouvons grandir dans la miséricorde. Demandons la grâce de notre sacrement pour être une aide appropriée à ce cœur blessé.

 
Appliqué à la vie conjugale
 
Rose : Louis, je tiens à te demander pardon parce que cet après-midi, j’étais nerveuse et je t’ai mal traité, je t’ai crié dessus et j’ai perdu mon sang-froid, comme si je n’étais plus moi-même. Et je tiens à te remercier parce que tu m’as accueillie et cela m’a permis de me calmer et de reprendre le contrôle.
Louis : À vrai dire, je pouvais voir dans tes yeux une colère à l’état pur, cela m’a même fait peur. Tu as dû passer un très mauvais moment.
Rose : Je t’aime ! Moi je te criais dessus et toi, tu pensais à moi. Comment fais-tu ?
Louis : Eh bien, par la grâce de Dieu, je me souviens aussi du conseil de notre conseiller conjugal qui m’a dit de ne pas me regarder moi, mais de t’imaginer gisant sur le chemin comme dans la parabole du bon Samaritain, ayant besoin de soins.
Rose : Je remercie le Seigneur de t’avoir mis sur mon chemin, mon amour.

Vierge Marie

Merci de nous montrer le chemin de la charité conjugale. Sois bénie pour toujours. Amen.