Archives mensuelles : avril 2025

Où iras tu ? Commentaire pour les époux. Jean 13, 21-33. 36-38

ÉVANGILE

L’un de vous me livrera… Le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois.

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean

En ce temps-là, au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples, il fut bouleversé en son esprit, et il rendit ce témoignage : « Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera. »
Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras, ne sachant pas de qui Jésus parlait.
Il y avait à table, appuyé contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait.
Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler.
Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? »
Jésus lui répond : « C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote.
Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. »
Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela.
Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres.
Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt. Or il faisait nuit.
Quand il fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt.
Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller”, je vous le dis maintenant à vous aussi. »
Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répondit : « Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. »
Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi ! »
Jésus réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois. »
Parole du Seigneur

Où iras tu ?

Pierre pense qu’il pourra suivre Jésus et donner sa vie pour lui en comptant sur ses propres forces. Jésus lui apprend que ce n’est pas le cas. Dans sa réponse à Pierre, il y a un ton un peu ironique : « Tu donneras ta vie pour moi ? lui dit-il. Comme s’il voulait lui dire :  » Où iras tu sans moi ? » Jésus va lui laisser faire l’humiliante expérience de n’agir que par ses propres forces, ce qui va l’amener à renier Jésus, non pas une fois, ni  deux fois, mais trois fois, pour bien lui faire comprendre que sans lui, il ne peut rien faire.

Appliqué à la vie conjugale :

Diane : Nous sommes un couple fragile, nous avons beaucoup de tentations et de chutes. Notre sacrement de mariage est l’œuvre de Dieu. Il faut que nous apprenions à le voir avec l’humilité de ceux qui se sentent incapables d’atteindre les sommets de l’Amour. Celui qui se fait petit, celui qui comprend que tout est don de Dieu, celui ci parvient à vivre son sacrement de mariage comme Dieu l’a pensé. 
Bien souvent, nous agissons en nous mettant à la place de Dieu et nous exigeons beaucoup de l’autre. Pardonne moi d’être trop exigeante avec toi et de me croire meilleure que toi.
Grégoire : Non c’est moi qui te demande pardon. Je t’ai promis de donner ma vie pour toi, et ces derniers temps je l’ai plutôt donnée à mon travail. Je vais faire de mon mieux pour progresser, mais avant tout je demande au Seigneur qu’Il fasse cela en moi pour toi. 
Diane : Moi aussi, je me donne beaucoup de mal pour faire plaisir aux autres mais pas à toi. A partir de maintenant, je vais faire de mon mieux. Comme le Seigneur est grand ! Il nous promet que le mariage chrétien est possible grâce à Lui car il est toujours avec nous. 
Grégoire : Oui, tous nos efforts consistent à nous faire de plus en plus petits pour que Lui puisse grandir en nous et dans notre couple. C’est çà le secret de l’amour qui se transforme peu à peu en Son Amour.

Vierge Marie,

Tu es pleine de grâce. Entends ma prière : « Je n’ai que toi Marie, et Toi Seigneur ». Bénie sois tu car jamais tu ne m’abandonnes..

¿Dónde irás? Comentario para Matrimonios: Juan 13, 21-33. 36-38

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Evangelio del día

Lectura del santo evangelio según san Juan 13, 21-33. 36-38
En aquel tiempo, estando Jesús a la mesa con sus discípulos, se turbó en su espíritu y dio testimonio diciendo:
«En verdad, en verdad os digo: uno de vosotros me va a entregar».
Los discípulos se miraron unos a otros perplejos, por no saber de quién lo decía.
Uno de ellos, el que Jesús amaba, estaba reclinado a la mesa en el seno de Jesús. Simón Pedro le hizo señas para que averiguase por quién lo decía.
Entonces él, apoyándose en el pecho de Jesús, le preguntó:
«Señor, ¿quién es?».
Le contestó Jesús:
«Aquel a quien yo le dé este trozo de pan untado».
Y, untando el pan, se lo dio a Judas, hijo de Simón el Iscariote. Detrás del pan, entró en él Satanás. Entonces Jesús le dijo:
«Lo que vas a hacer, hazlo pronto».
Ninguno de los comensales entendió a qué se refería. Como Judas guardaba la bolsa, algunos suponían que Jesús le encargaba comprar lo necesario para la fiesta o dar algo a los pobres.
Judas, después de tomar el pan, salió inmediatamente. Era de noche.
Cuando salió, dijo Jesús:
«Ahora es glorificado el Hijo del hombre, y Dios es glorificado en él. Si Dios es glorificado en él, también Dios lo glorificará en sí mismo: pronto lo glorificará. Hijitos, me queda poco de estar con vosotros. Me buscaréis, pero lo que dije a los judíos os lo digo ahora a vosotros:
“Donde yo voy no podéis venir vosotros”».
Simón Pedro le dijo:
«Señor, ¿adónde vas?».
Jesús le respondió:
«Adonde yo voy no me puedes seguir ahora, me seguirás más tarde».
Pedro replicó:
«Señor, ¿por qué no puedo seguirte ahora? Daré mi vida por ti».
Jesús le contestó:
«¿Conque darás tu vida por mí? En verdad, en verdad te digo: no cantará el gallo antes de que me hayas negado tres veces».

 

¿Dónde irás?

Pedro cree que podrá seguir a Jesús y dar su vida por Él, apoyándose en sus propias fuerzas. Jesús le enseña que no es así. En su respuesta a Pedro hay un tono un tanto irónico: ¿Con que darás tu vida por mí? Le dice. Como si quisiera decirle ¿A dónde irás sin Mí? Y le hace pasar por la experiencia de la humillación de actuar sólo con sus fuerzas, lo que le lleva a negar a Jesús, no una ni dos, sino hasta tres veces, para que le quede bien claro que sin Él no puede nada.

Aterrizado a la vida matrimonial:

Patricia: Somos un matrimonio frágil, vivimos tentaciones, caídas. Esto del Sacramento del Matrimonio es una obra de Dios. Tenemos que aprender a verlo con la humildad de los que se saben incapaces de las cumbres del Amor. Sólo Dios es capaz, y si no es con Su ayuda ¿A dónde iremos? El que se hace pequeño, el que entiende que todo es un don de Dios, ese llega a vivir el Sacramento como Dios lo pensó. Muchas veces intentamos hacernos protagonistas de las cosas de Dios, y exigírselo al otro. Perdóname, por exigirte lo que Dios no te ha dado y verme mejor que tú.
Ramón: ¡Perdóname tú a mí! Te prometí dar mi vida por ti y últimamente la estoy dando por mi trabajo. Me esforzaré en hacerlo bien, pero ante todo, le pido al Señor que lo haga en mí para ti.
Patricia: Yo también, me esfuerzo mucho por agradar a los demás y no a ti. Me esforzaré en hacerlo bien. Qué grande es el Señor, que nos promete que vivir el matrimonio lo hará posible porque Él está con nosotros.
Ramón: Sí. Todos nuestros esfuerzos consisten en ir haciéndonos pequeños para que Él se haga grande en nosotros y en nuestro matrimonio. Ese es el secreto del amor que se va transformando en Su Amor.

Madre,

Tú eres la llena de Gracia. Mira mi grito: “Sólo te tengo a ti Madre, a ti Señor”. Alabado seas porque sé que nunca me abandonas.

Les membres les plus méprisables. Commentaire pour les époux : Jean 12, 1-11

ÉVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean  12, 1-11
Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus. Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? » Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. » Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts. Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus.
Parole du Seigneur

Les membres les plus méprisables.
Marie a oint les pieds de Jésus avec du parfum. Il est curieux qu’elle ait versé ce parfum très coûteux sur ses pieds et non sur sa tête ou sa poitrine…. Qui aurait l’idée de le verser sur ses pieds ?
Saint Paul dit dans 1 Cor 12 : 23 « les membres du corps qui nous paraissent les plus méprisables, nous les entourons d’un plus grand respect, et ceux qui sont les moins honorables, nous les traitons avec plus de bienséance ». Il parle des membres du Corps mystique du Christ, qui est l’Église, de sorte que « Dieu a organisé le corps en donnant plus d’honneur à ce qui en manque », de sorte qu’en fin de compte tous ont la même dignité de traitement.
Et si nous appliquons cette volonté de Dieu à notre mari lorsqu’il est tombé dans l’indignité du péché, ne méritera-t-il pas alors un effort supplémentaire pour le traiter avec plus d’honneur ?

 
Appliqué à la vie conjugale
 
Jean : Je suis heureux parce que ces derniers temps, tu me traites avec plus de respect et de dignité, juste au moment où je suis tombé dans le péché.
Thérèse : Ah, tu as remarqué ?
Jean : Oui, je l’ai remarqué. Et cela m’aide beaucoup.
Thérèse : Je le faisais pour suivre les directives que Saint Paul nous donne. Mais pourquoi cela t’aide-t-il ?
Jean : Parce qu’en me traitant avec plus de respect, j’ai tendance à réagir plus respectueusement, et cela m’aide à sortir de la situation d’indignité dans laquelle je me trouvais. Je te remercie donc.
Thérèse : Je t’en prie. Dieu en soit remercié.

Vierge Marie
Jésus nous rend notre dignité en nous traitant avec plus de dignité, comme l’a fait le père du fils prodigue. C’est surtout en cela que nous voulons suivre Jésus. Loué soit-il.

C’est de cela qu’il s’agit – Commentaire pour les époux : Luc 22, 14-23, 56

EVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc 22, 14 – 23, 56

Indications pour la lecture dialoguée : Les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants : X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.
L. Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui. Il leur dit :
X « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ! Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »
L. Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit :
X « Prenez ceci et partagez entre vous. Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »
L. Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant :
X « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
L. Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant :
X « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous. Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table. En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! »
L. Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela. Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ? Mais il leur dit :
X « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves. Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi. Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël. Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu sera revenu, affermis tes frères. »
L. Pierre lui dit :
D. « Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. »
L. Jésus reprit :
X « Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd’hui avant que toi, par trois fois, tu aies nié me connaître. »
L. Puis il leur dit :
X « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous donc manqué de quelque chose ? »
L. Ils lui répondirent :
D. « Non, de rien. »
L. Jésus leur dit :
X « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse, qu’il la prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n’a pas d’épée, qu’il vende son manteau pour en acheter une. Car, je vous le déclare : il faut que s’accomplisse en moi ce texte de l’Écriture : Il a été compté avec les impies. De fait, ce qui me concerne va trouver son accomplissement. »
L. Ils lui dirent :
D. « Seigneur, voici deux épées. »
L. Il leur répondit :
X « Cela suffit. »
L. Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent. Arrivé en ce lieu, il leur dit :
X « Priez, pour ne pas entrer en tentation. »
L. Puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. S’étant mis à genoux, il priait en disant :
X « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. »
L. Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait. Entré en agonie, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre. Puis Jésus se releva de sa prière et rejoignit ses disciples qu’il trouva endormis, accablés de tristesse. Il leur dit :
X « Pourquoi dormez-vous ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. »
L. Il parlait encore, quand parut une foule de gens. Celui qui s’appelait Judas, l’un des Douze, marchait à leur tête. Il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser. Jésus lui dit :
X « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? »
L. Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent :
D. « Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? »
L. L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite. Mais Jésus dit :
X « Restez-en là ! »
L. Et, touchant l’oreille de l’homme, il le guérit. Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l’arrêter, grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens :
X « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j’étais avec vous dans le Temple, et vous n’avez pas porté la main sur moi. Mais c’est maintenant votre heure et le pouvoir des ténèbres. »
L. S’étant saisis de Jésus, ils l’emmenèrent et le firent entrer dans la résidence du grand prêtre. Pierre suivait à distance. On avait allumé un feu au milieu de la cour, et tous étaient assis là. Pierre vint s’asseoir au milieu d’eux. Une jeune servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit :
A. « Celui-là aussi était avec lui. »
L. Mais il nia :
D. « Non, je ne le connais pas. »
L. Peu après, un autre dit en le voyant :
F. « Toi aussi, tu es l’un d’entre eux. »
L. Pierre répondit :
D. « Non, je ne le suis pas. »
L. Environ une heure plus tard, un autre insistait avec force :
F. « C’est tout à fait sûr ! Celui-là était avec lui, et d’ailleurs il est Galiléen. »
L. Pierre répondit :
D. « Je ne sais pas ce que tu veux dire. »
L. Et à l’instant même, comme il parlait encore, un coq chanta. Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois. » Il sortit et, dehors, pleura amèrement. Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le rouaient de coups. Ils lui avaient voilé le visage, et ils l’interrogeaient :
F. « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t’a frappé ? »
L. Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres blasphèmes. Lorsqu’il fit jour, se réunit le collège des anciens du peuple, grands prêtres et scribes, et on emmena Jésus devant leur conseil suprême. Ils lui dirent :
F. « Si tu es le Christ, dis-le nous. »
L. Il leur répondit :
X « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ; et si j’interroge, vous ne répondrez pas. Mais désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la Puissance de Dieu. »
L. Tous lui dirent alors :
F. « Tu es donc le Fils de Dieu ? »
L. Il leur répondit :
X « Vous dites vous-mêmes que je le suis. »
L. Ils dirent alors :
F. « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes, nous l’avons entendu de sa bouche. »
L. L’assemblée tout entière se leva, et on l’emmena chez Pilate. On se mit alors à l’accuser :
F. « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empêche de payer l’impôt à l’empereur, et il dit qu’il est le Christ, le Roi. »
L. Pilate l’interrogea :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus répondit :
X « C’est toi-même qui le dis. »
L. Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules :
A. « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. »
L. Mais ils insistaient avec force :
F. « Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée ; après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. »
L. À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen. Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là. À la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême : en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle. Il lui posa bon nombre de questions, mais Jésus ne lui répondit rien. Les grands prêtres et les scribes étaient là, et ils l’accusaient avec véhémence. Hérode, ainsi que ses soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate. Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux. Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple. Il leur dit :
A. « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »
L. Ils se mirent à crier tous ensemble :
F. « Mort à cet homme ! Relâche-nous Barabbas. »
L. Ce Barabbas avait été jeté en prison pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre. Pilate, dans son désir de relâcher Jésus, leur adressa de nouveau la parole. Mais ils vociféraient :
F. « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »
L. Pour la troisième fois, il leur dit :
A. « Quel mal a donc fait cet homme ? Je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »
L. Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient. Alors Pilate décida de satisfaire leur requête. Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir.
L. Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus. Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se retourna et leur dit :
X « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l’on dira : ‘Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !’ Alors on dira aux montagnes : ‘Tombez sur nous’, et aux collines : ‘Cachez-nous.’ Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »
L. Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter. Lorsqu’ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait :
X « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. »
L. Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort. Le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient :
F. « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »
L. Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant :
F. « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »
L. Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait :
A. « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
L. Mais l’autre lui fit de vifs reproches :
A. « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
L. Et il disait :
A. « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »
L. Jésus lui déclara :
X « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
L. C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure, car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu. Alors, Jésus poussa un grand cri :
X « Père, entre tes mains je remets mon esprit. »
L. Et après avoir dit cela, il expira. Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant) À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu :
A. « Celui-ci était réellement un homme juste. »
L. Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, observant ce qui se passait, s’en retournaient en se frappant la poitrine. Tous ses amis, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, se tenaient plus loin pour regarder. Alors arriva un membre du Conseil, nommé Joseph ; c’était un homme bon et juste, qui n’avait donné son accord ni à leur délibération, ni à leurs actes. Il était d’Arimathie, ville de Judée, et il attendait le règne de Dieu. Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Puis il le descendit de la croix, l’enveloppa dans un linceul et le mit dans un tombeau taillé dans le roc, où personne encore n’avait été déposé. C’était le jour de la Préparation de la fête, et déjà brillaient les lumières du sabbat. Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé. Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
Parole du Seigneur

C’est de cela qu’il s’agit

Après avoir contemplé la Passion du Seigneur, nous nous demandons : aimons-nous ainsi ? Car c’est de cela qu’il s’agit en tant qu’époux. Il s’agit de s’aimer ainsi.
C’est pourquoi nous décidons enfin de nous donner comme Lui. L’abandon est difficile, mais les fruits pour le mariage sont merveilleux.
Appliqué à la vie conjugale

François : Je sais pourquoi notre mariage ne va pas aussi bien qu’il le devrait.
Clémence : Pourquoi ?
François : Parce que nous ne nous sommes pas donnés complètement l’un à l’autre. C’est vrai qu’il est difficile de faire ce pas définitif, mais si nous le faisions….
Clémence : Cela ferait très mal à cause de tous les vices et de tous les attachements que nous avons. Mais ce serait notre salut.
François : Alors faisons-le ! Mais il ne s’agit pas de souffrir en silence, il s’agit de se donner par amour.
Vierge Marie

Toi aussi, tu as aspiré à ce moment où Dieu t’a tout demandé. Une épée transpercerait ton cœur sans tache. Mais tu n’as pas hésité. Donne-moi ce désir d’aimer vraiment, pour que mon mariage fonctionne et porte beaucoup de fruits. Par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

Danger : influencers – Commentaire pour les époux : Jean 11, 45-57

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, quand Lazare fut sorti du tombeau, beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait. Les grands prêtres et les pharisiens
réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes.  Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »  Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien , vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. » Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité
les enfants de Dieu dispersés.  À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque. Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! » Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter.

                        – Acclamons la Parole de Dieu.

Danger : Influencers.
 
Le pouvoir est une des 3 concupiscences de la chair. Comme il peut être destructeur ! Non seulement à cause de la capacité de manœuvre qu’il permet, mais aussi à cause de l’influence qu’il peut avoir sur ses « sujets ».  Nous voyons comment la majorité des juifs appréciaient Jésus, mais les Pharisiens et les grands prêtres les ont tous tournés contre Lui.
Que ceux d’entre nous qui ont de l’influence sur les autres, en commençant par nos enfants, soient très délicats dans la gestion de cette influence pour les amener tous à aimer Jésus.

Appliqué à la vie conjugale : 
Sabine : tu te rends compte de la responsabilité que nous avons devant tant d’époux ? comment évangéliser si nous ne restons pas unis ?
Robert : c’est justement pour cela que nous mettons la prière en priorité de chaque journée. Et c’est aussi pour cela que nous soignons notre mariage, tous les jours que Dieu fait.
Sabine : c’est vrai, ce sont nos deux priorités.  Je pense que si nous les entretenons ainsi, nous sommes sur la bonne voie.

Vierge Marie, 
 
Combien Notre Seigneur a souffert ! Nous devons Lui rendre tellement de choses qu’Il nous a données ! Loué soit-Il pour toujours !