Archives annuelles : 2024

Sans masques. Commentaire pour les époux. Jean 10, 22-30

ÉVANGILE 

 Le Père et moi, nous sommes UN.

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean

On célébrait la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver. Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon. Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le-nous ouvertement ! » Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. » »

Parole du Seigneur

Sans masques.

Si nous sommes à Lui, personne ne nous arrachera de Sa main. Certes, le démon est là et il est très habile, certes il y a la concupiscence, mais le Seigneur est infiniment plus fort que tout et il ne me lâchera pas. Parfois Il permet que le malin s’approche de moi pour éprouver mon amour, pour grandir, pour que je ne m’enorgueillisse pas, pour me témoigner qu’Il me sauve, mais Il ne me lâchera pas la main si je reste accroché à Lui.

Appliqué à la vie conjugale :


André : Lola, le Seigneur m’apprend à être époux et j’ai découvert qu’il était capital que tu saches que je serai toujours à tes côtés.

Lola : Merci, André. Savoir cela nous donne confiance dans l’amour de Dieu et cela me donne aussi confiance dans notre amour. Comme il est important de pouvoir se reposer sur toi, de savoir que je peux être qui je suis, telle que je suis, avec toi.
André : C’est vrai que dans le monde, beaucoup de gens portent des masques et essaient de nous inciter à faire pareil. Mais à la maison, nous pouvons être pleinement nous même parce que nous nous aimons tels que nous sommes. Je serai toujours là pour t’aimer.
Lola : Merci André. Tu es tout pour moi.

Vierge Marie,


Qu’à l’image du Seigneur, nous ne lâchions pas la main l’un de l’autre, ni de celle de Jésus qui nous unit. Loué soit-il, toujours et à jamais.

Voleur d’intimité. Commentaire pour époux : Jean 10, 1-10

EVANGILE

 

« Moi, je suis la porte des brebis »

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 10,1-10.

 

« Amen, amen, je vous le dis: celui qui entre dans la bergerie sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est lui le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et elles le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un inconnu, elles s’enfuiront loin de lui,

car elles ne reconnaissent pas la voix des inconnus». Jésus employa cette parabole en s’adressant aux pharisiens, mais ils ne comprirent pas ce qu’il voulait leur dire.

 

C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : je suis la porte des brebis. Ceux qui sont intervenus avant moi sont tous des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu’ils l’aient en abondance ».

 

Parole du Seigneur.

Voleur d’intimité.

Un voleur est quelqu’un qui entre pour voler, pour prendre quelque chose à quelqu’un d’autre pour son propre bénéfice. Je ne suis pas le pasteur de mon mari, mais je dois prendre comme référence la relation que Jésus a avec nous pour apprendre comment devrait être ma relation avec mon conjoint. Ainsi, je me demande : dans ma relation avec mon mari, suis-je un voleur qui entre pour prendre ce qu’il veut, ou est-ce que j’entre dans son intimité pour l’appeler par son nom et lui faire connaître ma voix ?

En outre, en tant que couple marié, nous devons franchir Sa porte pour trouver la nourriture qui nous remplit de vie.

Appliqué à la vie conjugale 

Julie : J’ai un énorme défaut dans ma façon d’être envers toi. En effet, si je ne fais pas attention, je suis à l’affût de ce que tu ne me donnes pas, de ce que tu ne me dis pas, si tu ne m’écoutes pas, si tu ne fais pas quelque chose pour moi… Bien sûr, le résultat est que j’ai une insatisfaction générale parce que je ne regarde que ce que je ne reçois pas de toi. Ou ce que je reçois et qui est inadéquat.

Manu : Malheureusement, c’est une tendance que la plupart d’entre nous ont, et d’un autre côté, les bonnes choses, ce que nous faisons l’un pour l’autre, passent presque inaperçues.

Julie : Eh bien, Manu, j’ai été créée pour me donner à toi et je ne peux pas m’empêcher de regarder ce que tu ne fais pas pour moi.

Manu : Eh bien, Julie, pour commencer, c’est très bien que tu sois consciente du problème, car cela signifie que le Seigneur veut t’aider à le surmonter. Courage, je suis avec toi.

Vierge Marie,

Le Seigneur place un de ses enfants à nos côtés pour qu’il devienne notre mission principale. Qu’il en soit ainsi parmi nous. Louons le Seigneur qui nous fait ce don précieux.

Bons petits bergers – Commentaire pour les époux : Jean 10, 11-18

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean 10, 11-18

En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »

Parole du Seigneur

 

Bons petits bergers

Qu’il est bon que le Seigneur me considère comme une partie de lui-même et se donne pour moi quand « le loup vient », mais maintenant Il m’envoie pour être le berger de ses autres brebis. Vais-je m’enfuir pour protéger mon honneur ou ma gloire ? Ou vais-je donner ma vie pour mon époux parce que je le considère comme une partie de moi, comme le Seigneur le fait ?

Appliqué à la vie conjugale

Pierre : Je crois que je commence à comprendre ce qu’est un mariage chrétien. C’est celui où l’époux est prêt à tout perdre et à se donner pour son épouse.

Jasmine : Et toi, tu es prêt ?

Pierre : Je le veux bien, mais je n’en ai pas la force. J’ai besoin de la grâce du Seigneur pour savoir comment il agit. J’ai besoin de te voir comme une partie de moi pour te défendre comme telle.

Jasmine : Saint Jean Paul II dit que pour nous connaître complètement, nous devons connaître aussi nos parties féminines et masculines. Je comprends que, comme nous ne faisons qu’un, pour me connaître complètement, j’ai besoin de te connaître. Je m’en réjouis.

Pierre : Moi aussi.

 

Vierge Marie,

Quelle belle image du Bon Pasteur. Je veux me voir sur ses épaules, porté vers le Père. Loué soit-il.

 

L’heure de vérité. Commentaire pour les époux : Jean 6, 60-69

EVANGILE

 » Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » (Jn 6, 60-69) Alléluia. Alléluia. Tes paroles, Seigneur, sont esprit et elles sont vie. Tu as les paroles de la vie éternelle. Alléluia. (cf. Jn 6, 63c.68c)
En ce temps-là, Jésus avait donné un enseignement dans la synagogue de Capharnaüm. Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? » Jésus savait en lui-même
que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ? Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant ! … C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait. Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. » À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner. Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

L’heure de vérité 

Quand arrive l’heure de vérité, notre foi exige des décisions dures, parce que le Seigneur nous demande tout pour pouvoir se donner complètement. Nous pouvons vivre des moments de vacillement de notre foi, par exemple quand c’est l’heure de vérité et que l’on nous demande de consacrer tout notre temps libre ou un petit montant fixe de ‘notre’ argent, ou bien encore d’aller à l’Eucharistie tous les jours ou de consacrer une heure de prière par jour.  Ou bien de vivre la sexualité avec la dignité qu’elle mérite…Alors, il se peut que nous nous mettions à penser que c’est de la folie. Mais, Seigneur, si nous ne renonçons pas à nos jugements et à nos décisions pour te suivre, à qui irons-nous ?  

 

Appliqué à la vie conjugale : 
Eva : Pardonne-moi, Jonas, j’ai été très vexée par les blessures que tu m’as infligées par ton mépris, je ne te considérais pas digne de moi.  J’avais besoin de faire une pause par rapport à toi.
Jonas : Je suis désolé, Eva.  Je pense que tu n’interprètes pas bien mes actions ; ce que je dis ou que je fais sans intention de te mépriser te blesse et je ne sais pas pourquoi.  J’en arrive à penser que tout ce que je fais ou que je dis peut être utilisé contre moi.
Eva : Tu manques de sensibilité, voilà tout, et tu entres dans mon cœur comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.  Mais bon, ce n’est rien.  Je suis prête à ne plus me regarder et à t’aimer comme tu es, c’est ce que me demande le Seigneur. 
Jonas : Merci.  Je m’étais déjà convaincu que si tu voulais t’éloigner de moi, c’est que le Seigneur voulait ainsi purifier mon amour propre, et je Lui avais déjà dit ‘oui’.  Quoi qu’il en soit, je pense continuer à t’aimer comme Dieu aime. 
Vierge Marie, 
 
Que nous soyions prêts à tout donner par amour pour Dieu.  Me renier moi-même, prendre ma croix chaque jour et Le suivre.  Loué soit mon Seigneur ! 

Bénédiction non abolie – Commentaire pour les époux : Jean 6, 52-59

EVANGILE

Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean 6, 52-59

En ce temps-là, les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » Voilà ce que Jésus a dit alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.

Parole du Seigneur

 

Bénédiction non abolie

Dieu nous surprend en nous donnant la vie surnaturelle, en nous donnant Sa chair, cette chair qu’Il reçoit de la Vierge Marie.

Il semble contradictoire qu’Il nous donne le plus grand bien surnaturel avec quelque chose d’aussi humain que la chair, d’une manière aussi nuptiale,

conjugale, que le don de Lui-même dans la chair.

C’est Dieu qui s’approprie ce qui nous appartient, l’élève et le fait sien. C’est pourquoi le don du mariage est la seule bénédiction qui n’a été abolie ni par le châtiment du péché originel, ni par le châtiment du déluge. Car c’est de cette transformation en une seule chair que viendrait notre salut.

Quels sont les autres mystères du mariage que nous ne sommes pas encore capable de percevoir ?

 

Appliqué à la vie conjugale

Jean-Baptiste : Ségolène, je veux vivre mon abandon à toi comme Dieu veut que je le vive : comme une offrande à Dieu. C’est ainsi que le Seigneur le vit quand il nous donne sa chair, comme un prêtre qui offre son propre sacrifice.

Ségolène : Et comment cela peut-il se faire ? Parce qu’il est évident que la façon dont le Christ s’est donné sur la croix n’est pas la même que notre façon de nous donner dans le don conjugal. C’est quelque chose de surnaturel, ce n’est donc pas entre mes mains. Commencer par se nourrir de l’Eucharistie qui est le Pain de Vie qui permet au Christ d’être en moi et à moi en Lui, puis prier avant de se donner pour demander à l’Esprit Saint d’être celui qui fait l’œuvre à travers moi, et enfin, ne rien chercher pour moi dans cet acte, juste me donner. Le Seigneur nous transforme en Lui dans chaque Eucharistie, je n’exclus donc pas que cela soit possible. Faisons-lui confiance, méfions-nous de nous-mêmes.

 

Vierge Marie,

Ton Fils nous divinise avec la chair que tu lui as donnée. Donne-nous aussi la grâce de nous purifier avec la nôtre. Louange au seul prêtre.