Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc 10, 1 – 12
En ce temps-là, Jésus arriva dans le territoire de la Judée, au-delà du Jourdain. De nouveau, des foules s’assemblèrent près de lui, et de nouveau, comme d’habitude, il les enseignait.
Des pharisiens l’abordèrent et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question.
Parole du Seigneur
Plus sensibles à l’Esprit.
Le Christ veut que nous retournions au commencement, que nous contemplions ce qu’étaient les âmes de l’homme et de la femme lorsque Dieu les a créés et leur a donné la grâce de la sainteté à travers l’innocence. Lorsque leurs âmes étaient plus sensibles à l’Esprit et s’accueillaient l’une et l’autre comme un don de Dieu, en étant libres de se donner l’une à l’autre et de devenir une seule chair. Il n’y a rien de plus beau dans la création que ce don total de soi entre les époux.
Appliqué à la vie conjugale
Anabelle : Au fur et à mesure que Dieu purifie mon âme, je me sens de plus en plus à toi, Jean.
Jean : Au fur et à mesure que Dieu purifie mon âme, Anabelle, je découvre une telle beauté en toi que je ne me considère pas digne d’un si grand don de Dieu.
Anabelle : Quelle merveilleuse œuvre de Dieu dans notre mariage !
Jean : Bien sûr ! Une promenade en bord de mer pour en profiter ensemble ?
Anabelle : Avec toi, jusqu’au bout du monde.
Vierge Marie
Puissions-nous contempler la beauté et la pureté intérieure qui nous ont unis au commencement, afin que, absorbés par un tel don, nous aspirions de toutes nos forces à la sainteté conjugale. Loué soit Dieu notre Créateur.