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EVANGILE
Vous avez fait de la maison de Dieu « une caverne de bandits. »
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 19,45-48.

En ce temps-là, entré dans le Temple, Jésus se mit à en expulser les vendeurs. Il leur déclarait :
« Il est écrit : ‘Ma maison sera une maison de prière’. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. »
Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir,
mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ; en effet, le peuple tout entier, suspendu à ses lèvres, l’écoutait.
Parole du Seigneur.

Toujours avec toi.
La maison du Seigneur, c’est notre âme, et elle doit être une maison de prière, un lieu d’intimité avec le Seigneur. Ma vie dépend de cette présence du Seigneur.
Il est au plus profond de moi, Il est dans notre mariage, dans mes actes d’amour. Je dois juste le garder à l’esprit, minute après minute.
Seigneur, fais que je sois toujours conscient de ta présence.

Appliqué à la vie conjugale
Lucas : Merci d’être venu me chercher. Je suis épuisé.
Marion : Dis plutôt merci au Seigneur.
Lucas : Oui, mais c’est toi qui est venue.
Marion : Non, je suis venue par la grâce de Dieu. Il me conduit, il agit à travers moi. Remercie le Seigneur, s’il te plaît.
Lucas : Merci Seigneur et merci pour cette merveilleuse épouse.

Vierge Marie,
Toujours avec toi, toujours avec Lui. Louons le Seigneur.

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Evangile

Si seulement vous saviez ce qui mène à la paix !

Evangile de Jésus-Christ selon Saint Luc 19, 41-44

En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant : « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »

Parole du Seigneur

En pleurant.

Il est vrai que nous sommes entourés d’ennemis qui assiègent notre vie et nous enlèvent la paix. Ce sont toutes ces tâches à accomplir, ces messages à lire, ces obligations apparentes qui n’en sont pas. Nous sommes constamment bombardés de stimuli qui nous détournent de l’essentiel, d’exigences que nous nous imposons ou que la société nous impose, de règles qui se multiplient, de plaintes… Si nous les laissons faire, ces ennemis peuvent détruire notre joie, notre patience, notre bonté… et nos mérites surnaturels. Ils peuvent littéralement balayer tout ce que Dieu veut pour notre vie jusqu’à n’en laisser aucune trace. Cela arrive en effet lorsque nous ne reconnaissons pas Dieu dans notre vie. Le Seigneur peut-il observer notre vie en train de pleurer ?

Appliqué à la vie conjugale

Renaud : Je n’arrive pas à m’arrêter. Il y a tellement de choses qui m’arrivent, je me sens tellement submergé, que je ne peux pas m’asseoir en paix devant le Seigneur tous les jours.

Laetitia : Renaud, je sais. Cela fait longtemps que je veux t’aider, parce que je vois que tes responsabilités te dévorent. Mais si tu avais deux heures de plus par jour, tu pourrais les remplir aussi.

Renaud : Justement… mais je ne sais pas ce que je peux faire.

Laetitia : Je suggère que lorsque nous prions ensemble, tu pries toujours à haute voix, ou si c’est une prière plus méditative, tu pries par écrit. De cette façon, tu te concentres davantage sur la prière et tu ne laisses pas les ennemis qui te privent de ta paix s’infiltrer.

Renaud : C’est une excellente idée, Laetitia. Je pense que cela peut m’aider à me concentrer sur le Seigneur et à lui consacrer ce temps.

Laetitia : On commence ?

Renaud : Une seconde, je dois envoyer quelque chose rapidement…

Laetitia : Renaud… On commence maintenant ?

Renaud : Oui, désolé. Je commençais mal. Je t’aime, Laetitia.

Vierge Marie,

Ne pas passer du temps avec le Seigneur, ne pas être présent à lui, nous enlève la paix et fait pleurer le Seigneur. Nous ne voulons pas le faire pleurer, nous voulons le consoler. Donne-nous la grâce d’être fidèles à nos temps de prière et de travailler à garder le Seigneur présent de plus en plus chaque jour. Louons le Seigneur qui nous aime.

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EVANGILE
« Pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? »
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 19,11-28.

En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même.
Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite.
Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.”
Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.”
Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté.
Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.”
Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.”
Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.”
À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.”
Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge.
En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.”
Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ;
alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.”
Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.”
On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus !
– Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a.
Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” »
Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.
Parole du Seigneur.

Fidèle dans les petites choses.
Il est vrai que nous sommes petits et que nos efforts, aussi grands soient-ils, n’ont en eux-mêmes aucune valeur devant Dieu. Mais regarde le Saint Sacrement. Regarde Jésus dans le pain. Il me donne la leçon : son Esprit Saint transforme le pain en Christ. Ne le fera-t-il pas avec nous ? Nous devons seulement être fidèles dans les petites choses et de les donner au Seigneur pour que Lui fasse le miracle.

Appliqué à la vie conjugale
Anne : Merci Antoine d’avoir insisté et de m’avoir invitée à prendre le petit déjeuner avec toi ce matin. Ce n’est pas tant pour le petit déjeuner, mais parce que j’avais besoin de te parler.
Antoine : Merci d’avoir accepté mon offre après ma gaffe avec toi hier. Merci aussi d’apprécier mon effort pour retrouver la communion avec toi.
Anne : Tu es très important pour moi. Quand tu es loin de mon cœur, je me sens anxieuse et triste. Tu es le plus important pour moi. En étant bien avec toi, j’ai la force de surmonter toutes les autres croix que j’ai, mais sans toi, le monde s’écroule sur moi.
Antoine : Et moi, je suis heureux de te voir heureuse. Seulement ça. Je n’ai pas besoin de plus. Parce que c’est là que je sais que je fais la volonté de Dieu, que le Seigneur est avec nous et qu’Il agira en nous par la force de notre Sacrement.
Anne : Je peux te serrer dans mes bras ?
(Et cette scène se termine pas sur du noir, mais par leur fusion dans une belle étreinte humaine… et divine. Fin)

Vierge Marie,
La mine que Dieu m’a donnée vaut plus que toutes les mines d’or du monde. C’est mon Époux. Que je sache répondre à un si beau cadeau. Louange à notre Roi.

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ÉVANGILE
Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc

En ce temps-là, entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche.
Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là.
Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. » Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.»
Parole du Seigneur

Tu es important pour moi.

Zachée se sent valorisé. Il se sait important pour Jésus, ce qui lui permet de se convertir, et d’être sauvé.
En tant qu’époux, pour nous soutenir mutuellement sur le chemin du salut, nous n’avons qu’à faire en sorte que l’autre se sente important pour moi et pour Dieu. Nous avons souvent une tendance à nous déprécier mutuellement en voulant corriger l’autre, mais seul l’amour guérit et sauve. Jésus participe au salut de Zachée en venant demeurer dans sa maison malgré les récriminations qui pourraient nuire à sa réputation. Aujourd’hui, Jésus me dit : « Vite, laisse de côté toutes tes sécurités, car aujourd’hui il est important que je demeure en toi ».

Appliqué à la vie conjugale :
Rémi : Laura, je sais qu’en ce moment tu souffres, et je veux t’accompagner dans cette souffrance. Me laisses-tu le faire en présence du Seigneur ?
Laura : Oui, merci Rémi. Mettons nous en présence de Dieu et je te raconte tout ça.
(Quelques minutes plus tard)
Laura : Esprit Saint, éclaire-moi afin que je puisse partager à Rémi les épreuves que je traverse en ce moment.
Ecoute Rémi, il se trouve que je me suis sentie blessée lorsque tu m’as corrigée en public. Je sais que ton intention n’était pas de me faire du mal, de me blesser, mais c’est ainsi que je l’ai ressenti. Je sais que tu m’aimes et que tu ne veux pas me faire mal mais je ne peux pas éviter de ressentir cette douleur qui m’éloigne de toi.
Rémi : Oh Laura ! Je suis profondément désolé d’être la cause de ta souffrance. La dernière chose que je souhaite c’est te faire souffrir. Comment puis-je t’aider à sortir de cette situation ? Je ferai tout ce qu’il faut.
Laura : Cela m’aiderait que nous priions et que nous méditions ensemble quelques stations du chemin de croix pour nous unir au Seigneur dans son sacrifice. Tu m’accompagnes ?
Rémi : Mais oui ma chérie, quelle trop bonne idée ! Ensemble nous pouvons voir cette situation avec les yeux de Dieu pour connaitre ses desseins amoureux.

Vierge Marie,

Fais que nous puissions nous aider, avec et par amour. Que le Seigneur soit loué!

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ÉVANGILE

« Que veux-tu que je fasse pour toi ?». « Seigneur, que je voie !»

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 18,35-43

Comme Jésus approchait de Jéricho, un aveugle qui mendiait était assis au bord de la route. Entendant une foule arriver, il demanda ce qu’il y avait. On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. Il s’écria : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi !». Ceux qui marchaient en tête l’interpellaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi !». Jésus s’arrêta et ordonna qu’on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda : « Que veux-tu que je fasse pour toi ?». « Seigneur, que je voie !». Et Jésus lui dit : « Vois. Ta foi t’a sauvé ». A l’instant même, l’homme se mit à voir, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa ses louanges à Dieu.

– Acclamons la Parole de Dieu.

Je sais que tu m’aimes.

Face à ma fragilité et à ma faiblesse qui m’empêchent de faire ce que je veux et me conduisent à faire ce que je ne veux pas, la seule solution est de regarder le Seigneur avec un cœur contrit et humilié et de dire :

« Jésus miséricordieux, aie pitié de moi. Je reconnais que, par moi-même, je suis incapable de venir à Toi, je reconnais que, par moi-même, je suis incapable d’aimer mon conjoint comme Tu m’aimes. Je sais que c’est Ton commandement, je sais que je l’ai tellement blessé et que je T’ai blessé, mais j’ai cette incapacité, Seigneur. Aie pitié de moi. Conduis ma vie, Seigneur, conduis mon cœur à aimer avec Ton amour, aie pitié de moi. Je sais que Tu m’aimes infiniment, je sais que Tu veux m’unir à Toi, je le crois et j’ai confiance en Ton amour miséricordieux. C’est pourquoi je Te demande et Te prie : Aie pitié de moi, Seigneur.

Appliqué à la vie conjugale :

Marc : Une fois de plus, en essayant de me défendre, j’ai fait en sorte que ma femme se sente attaquée et qu’elle ait l’impression que je ne l’apprécie pas, que je méprise ses efforts. Et son petit cœur précieux et sensible a été blessé par mon manque de douceur. Je suis très triste de la voir ainsi, Seigneur, de la voir souffrir à cause de moi. Et je Te demande encore une fois, Seigneur, de ne pas me défendre ! Quelle différence à mon image si c’est Toi qui es important ? Quelle différence a le jugement des autres, si seul Ton jugement compte pour moi, Seigneur, et que Tu vas me juger par amour ? Quelle affaire désastreuse je viens de faire : mon honneur avant mon amour. Quand je perds l’amour, c’est là que je perds vraiment mon honneur. Ayez pitié de moi, Seigneur.

Christine : Seigneur, une fois de plus, j’essaie de corriger mon mari. Je suis plus attentive à ce qu’il fait et que je ne ferais pas, qu’au bien que Tu fais à travers lui et que je ne perçois pas ou n’apprécie pas. Seigneur, mon obsession d’arrêter de souffrir obscurcit ma capacité à aimer mon mari. Aie pitié de moi, Seigneur.

(Et le Seigneur a répondu à ses demandes, car deux cœurs de maris contrits et humiliés, le Seigneur ne les méprise pas. Avec eux, s’ils ont un peu de patience, le Seigneur fait de grandes choses).

Vierge Marie,

Le Seigneur est avant tout compatissant et miséricordieux. Que je sache toujours être petite et nécessiteuse, Mère. Merci Seigneur, car je sais que Tu m’aimes.