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ÉVANGILE
Que peut donner un homme en échange de sa vie ?
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera.
Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ?
Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite. »
Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le Fils de l’homme venir dans son Règne. »
Parole du Seigneur.

Attiré par la vie.
Nous célébrons aujourd’hui la mémoire obligatoire de sainte Claire. C’est un exemple de personne qui a entièrement donné sa vie au Seigneur malgré les difficultés qu’elle a rencontrées autour d’elle. Tout d’abord avec son père, puis avec plusieurs papes qui, face à sa grande détermination, ont fini par réaffirmer le vœu de pauvreté totale de l’ordre des Clarisses.
Et que s’est-il passé ? Une détermination aussi forte de se donner à Dieu ne pouvait être que l’œuvre de l’Esprit-Saint.
Ainsi, appelées par Dieu à travers l’exemple de sainte Claire, deux de ses sœurs, sa mère et sa tante, entrèrent également au couvent. Dieu appelle « clairement » à travers ses élus.

Appliqué à la vie conjugale.
Maryse : Antoine, je veux donner ma vie à Dieu comme ces couples que je vois et qui donnent leur vie pour le Christ présent dans son Saint Sacrement. Veux-tu m’aider ?
Antoine : Bien sûr, Maryse. Moi aussi j’ai vu la Vie en eux. Dans leur don d’eux-mêmes jusqu’à l’extrême, nous voyons Dieu à l’œuvre. Rien ne m’attire plus que de vivre ce don de moi comme ils le vivent.

Vierge Marie,
Dieu est grand. Lui seul est Saint. Seulement en Lui nous trouvons la Vie et seulement par la porte étroite du don de notre vie. Dieu soit loué !

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Evangile

Celui qui me sert, le Père l’honorera.

Evangile de Jésus-Christ selon Saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. »
Parole du Seigneur

Des semences généreuses.

Nous célébrons aujourd’hui la fête de saint Laurent, martyr. L’Évangile nous propose d’être le blé qui tombe en terre et meurt pour porter beaucoup de fruits. Dans la première lecture, saint Paul dit une phrase très révélatrice : « Celui qui sème avec parcimonie récoltera avec parcimonie ; celui qui sème avec abondance récoltera avec abondance ». Car telle est la voie du Seigneur : dans la mesure où vous donnez généreusement, vous recevrez aussi.

Cette loi s’accomplit aussi dans le sacrement du mariage, comme le chemin de sainteté qu’il est : si je me donne à mon conjoint avec avarice, je récolterai avec avarice. Si je me donne généreusement, ma récolte sera généreuse et portera des fruits abondants.

Appliqué à la vie conjugale :

Marie (la grand-mère de Pierre) : Pierre, comment ça se passe avec ton ami avec qui tu avais des problèmes ?
Pierre : Ça va, grand-mère. C’est une personne difficile qui provoque beaucoup de conflits. Mais mes parents disent toujours qu’une relation amoureuse consiste à faire ce que l’autre n’est pas capable de faire. C’est ainsi que le verre reste toujours plein.
Marie : C’est une sage suggestion de tes parents.
Pierre : Oui, mon père me dit toujours qu’ils ont appris cela de mon grand-père et de toi. Il me dit que quand l’un de vous était plus nerveux ou plus en colère, l’autre était plus affectueux et plus serviable, de sorte que l’amour entre vous n’a jamais faibli.
Marie : Oh ! Grand-père. Il me manque beaucoup. Depuis qu’il est décédé, je l’aime toujours et j’offre tous mes sacrifices pour lui, pour qu’il aille au ciel et que notre amour vive pour toujours.
Pierre : C’est gentil, grand-mère. Quand je me marierai, j’aimerais avoir une femme comme toi.
Marie : Que le Seigneur te bénisse, mon fils, avec une femme de Dieu.
Pierre : Quand tu mourras, grand-mère, je te promets de prier pour toi, pour que Dieu t’emmène auprès de grand-père et que vous soyez ensemble au ciel pour toujours.
Marie : Amen.

Vierge Marie,
Je m’offre comme une graine qui s’enfonce, humiliée, sur cette terre où règnent le matériel et la frivolité. Fais de moi un épi fécond qui germe pour nourrir de nombreux époux et familles dans le besoin. Loué soit mon Maître, qui m’enseigne jour après jour le chemin de l’amour. Amen.

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ÉVANGILE

Femme, grande est ta Foi.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon. Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! » Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! » Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.

Sans conditions.

La Foi requiert que je livre mon entendement, ma volonté et mon affectivité. Renoncer à mes critères n’est pas facile. Quand je vois quelque chose d’injuste, il me coûte de l’accepter comme étant la volonté de Dieu. C’est pourtant ce que fait la Cananéenne : malgré l’apparente injustice des paroles de Jésus, elle se soumet et lui donne raison. Elle aurait pu se rebeller et dire : « Pourquoi le peuple juif et pas le nôtre ? Ou bien un Juif est-il plus qu’un Cananéen ? » Mais non, elle répond : « Tu as raison ».

La seconde condition nécessaire à la Foi est la confiance. La confiance requiert une union affective, parce qu’il ne peut pas y avoir de confiance sans amour. On fait confiance à quelqu’un dont on se sait aimé. La Cananéenne insiste en disant que les chiots mangent aussi les miettes de leurs maîtres, parce qu’elle sait que Jésus ne la laissera pas tomber.

Enfin, la Foi requiert la fidélité. Cette dernière est une propriété de la volonté. La cananéenne ne cesse de suivre Jésus en criant, elle insiste et elle insiste, parce qu’elle sait que ce n’est qu’en suivant Jésus que sa fille sera guérie. C’est une persévérance mue par l’amour et non par des intérêts égoïstes ou par l’entêtement à obtenir ce qu’elle veut.

Si je me sais aimé en vérité par le Seigneur, je lui serai fidèle, j’aurai confiance en Lui et je me soumettrai à ses critères. Ainsi je nourrirai le don de la Foi que j’ai reçu par le baptême.

Appliqué à la vie conjugale :

Carmen : Sais-tu que si tu as suffisamment la Foi, ton mariage ne peut pas aller mal ?

Charles : Non. La Foi est-elle si importante ?

Carmen : Absolument. Si tu ne te cramponnes pas à tes critères, tu te feras plus humble et tu accueilleras la vérité du mariage comme Dieu l’a pensé. Si tu fais confiance à Dieu, tu accueilleras ton époux comme un don de Dieu et tu verras en lui ou en elle ton aide adéquate. Et si tu es fidèle à la volonté de Dieu, tu réaliseras ton engagement d’aimer Dieu à travers ton époux tous les jours de ta vie.

Charles : Et si c’est ce que tu veux mais que tu n’y arrives pas ?

Carmen : Assure-toi que tes critères coïncident avec ceux de Dieu. Ensuite, aie confiance en Lui, en son amour et en son aide, et persévère dans ton engagement envers lui et envers ton mari ou ta femme. Le reste dépend de Lui.

Charles : Merci Carmen. Ce que tu m’enseigne sur notre vocation m’aide beaucoup. Tu es vraiment un don de Dieu.

Mère,

Ce qu’il veut, comme il le veut et aussi longtemps qu’il le veut. En Lui nous vivons, nous avançons et nous existons. Loué soit Dieu notre Seigneur.

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ÉVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu

Alors des pharisiens et des scribes venus de Jérusalem s’approchent de Jésus et lui disent : « Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens ? En effet, ils ne se lavent pas les mains avant de manger. » Jésus appela la foule et leur dit : « Écoutez et comprenez bien ! Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l’homme impur ; mais ce qui sort de la bouche, voilà ce qui rend l’homme impur. »
Alors les disciples s’approchèrent et lui dirent : « Sais-tu que les pharisiens ont été scandalisés en entendant cette parole ? »
Il répondit : « Toute plante que mon Père du ciel n’a pas plantée sera arrachée. Laissez-les ! Ce sont des aveugles qui guident des aveugles. Si un aveugle guide un aveugle, tous les deux tomberont dans un trou. »
Parole du Seigneur

Il n’y a pas de chose plus laide.

Saint Augustin le disait déjà : Le Seigneur ne se réfère pas à ce qui sort de la bouche, mais à ce qui sort du cœur. Il se peut que ce soit une mauvaise pensée, elle salirait tout autant l’homme.

Une des choses qui détruit et salit le plus le cœur de l’homme : c’est la critique. Nous qui sommes parents, quand nous contemplons nos enfants qui se critiquent les uns les autres, ou quand un frère parle mal d’un autre frère, cela nous fait souffrir. Nous voulons que nos enfants se voient avec un beau regard, s’admirent mutuellement, apprennent les uns des autres, s’entraident… mais surtout qu’ils parlent bien les uns des autres. Combien donc notre Père du Ciel, souhaite donc que nous bénissions et disions du bien de nos frères. Il existe un frère très particulier, par lequel il a voulu me bénir pour que je l’admire, que j’apprenne de lui/elle, que je parle bien de lui/elle, avec le plus grand respect. Que je le vénère comme fils de Dieu. Ce frère, c’est mon époux, c’est mon épouse. Avec lui/elle, Dieu veut que je construise une relation personnelle très particulière, très profonde, très intime. Il n’y a pas de chose plus laide que de mal parler de mon époux/épouse, car au fond c’est comme si je parlais mal de moi-même. Montrons la beauté du plan que Dieu a pour nous.

Cette plante dont Jésus parle, c’est celle de notre mariage et de notre famille. Notre Père céleste l’a plantée, et elle ne doit jamais être arrachée. Nous devons chercher à ce qu’elle porte toujours plus de fruit. C’est ce que nous voulons transmettre à nos enfants pour ne pas qu’ « ils tombent dans un trou ».

Appliqué à la vie conjugale :

(Antoine parle à sa mère)

Antoine : Pardon maman, je sais que je dois te respecter mais je ne te laisserai pas mal parler de mon épouse en disant qu’elle est autoritaire. Pour moi c’est une femme merveilleuse. Elle a ses défauts comme tout le monde, comme moi-même, mais je l’aime comme elle est et aujourd’hui elle est ma vie et ma priorité. Nous voulons ensemble construire un beau mariage.

(Pendant ce temps Juliette son épouse parle avec une amie)

Juliette : Pardon Anne, tu es une bonne amie pour moi mais je ne peux pas accepter que tu dises que mon époux n’est pas ouvert parce qu’il n’aime pas que je sorte le soir seule avec mes amies. Mon mari est un homme merveilleux. Je ne veux plus que tu le critiques en ma présence. Je l’aime comme il est et je l’aime à la folie. Et je préfère mille fois avoir passé mon vendredi avec lui, même si vous avez passé ensemble une super soirée.

Vierge Marie,
Bénir mon époux c’est me bénir moi-même parce que mon époux fait partie de moi. Je sais que Dieu est un bon Père et il veut que ses enfants soient unis. Je dois faire encore beaucoup de sacrifices pour purifier mon cœur et ne plus regarder mon époux avec un regard mauvais. Aide-moi Vierge Marie à le regarder avec un cœur pur pour voir Dieu à travers lui/elle. Je te le demande par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen

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ÉVANGILE

Ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu

Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer.
En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier.
Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! »
Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »
Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.
Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
Après la traversée, ils abordèrent à Génésareth.
Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades.
Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui le faisaient furent sauvés.

Parole du Seigneur.

Le plus puissant des chemins.

La foi est le chemin qui me permet d’atteindre Dieu. C’est un chemin tellement fort qu’il nous permet même de dépasser toutes nos limites et difficultés afin qu’elles ne nous empêchent d’arriver jusqu’à Lui. Je dois seulement faire plus confiance au Seigneur qu’à moi-même. La force de la foi est brutale parce qu’elle me permet d’aimer Dieu, et l’âme est plus proche de celui qui aime que du corps qui l’anime, de sorte que, par la foi, je peux être plus proche de Dieu que de moi-même. Cette expérience de la proximité de Dieu par la foi est impressionnante. Ne la perdez pas.

Appliqué à la vie conjugale :

Pierre : Anne, je suis allé au fond de mon âme durant une prière contemplative, laissant derrière moi tout ce que j’ai et tout ce que je suis, jusqu’à ce que la seule chose qui me restait, c’était la force de la foi, et j’ai alors été en présence du Seigneur. C’était très fort. Je t’ai senti tout près de moi. Toutes les difficultés qui nous empêchent de ne faire qu’un n’existent pas là. C’est comme si nos âmes deviennent une dans le Seigneur, après avoir abandonné tout ce que nous avons, nos sensations, nos sentiments… nos tendances au mal, nos critères… et avoir avancé vers Lui par la foi. Impressionnant !

Anne : C’est très intéressant Pierre. Aide-moi à le vivre avec toi. Faisons-le ensemble, d’accord ?

Pierre : D’accord. Commençons : Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit…

Vierge Marie,
Je remercie Dieu de nous avoir laissé une voie aussi puissante que le chemin de la foi pour pouvoir L’atteindre. C’est un chemin imparable. Loué soit le Seigneur qui nous aime tant et qui nous veut très proche de Lui.